Boyhood, The Grand Budapest Hotel, l'actrice américaine Julianne Moore et l'acteur britannique Eddie Redmayne sont les grands vainqueurs de la 68e cérémonie des Baftas, les récompenses du cinéma britannique remises dimanche au Royal Opera House de Londres. Boyhood, The Grand Budapest Hotel, l'actrice américaine Julianne Moore et l'acteur britannique Eddie Redmayne sont les grands vainqueurs de la 68e cérémonie des Baftas, les récompenses du cinéma britannique remises dimanche au Royal Opera House de Londres. Expérience unique dans le cinéma de fiction, Boyhood, réalisé en 39 jours sur une période de douze années par l'Américain Richard Linklater, s'est imposé face à The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, Imitation Game de Morten Tyldum, Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu et Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh. Le film, grand favori des Oscars, qui retrace avec une simplicité et un naturalisme bouleversants plus d'une décennie de la vie d'une famille américaine aux accents universels, repart également avec le Bafta de la meilleure actrice de second rôle pour Patricia Arquette et celui du meilleur réalisateur pour Richard Linklater. Resté aux Etats-Unis, le réalisateur a vu son acteur principal Ethan Hawke, venir chercher son prix. Sur scène, il a partagé sa "fierté" à l'égard des deux jeunes acteurs qui ont grandi en jouant ce film. Du côté des actrices, l'Américaine Julianne Moore, qui a ébloui le tapis rouge dans une robe ton sur ton au décolleté affriolant, a confirmé son statut d'ultra favorite pour les Oscars en remportant le Bafta de la meilleure actrice pour Still Alice, dans lequel elle interprète une femme atteinte d'Alzheimer. L'histoire d'amour qui a uni Stephen Hawking à sa première femme, racontée dans Une merveilleuse histoire du temps du Britannique James Marsh, a touché au coeur le public anglais et l'académie du cinéma britannique qui lui a décerné le Bafta du meilleur film britannique, celui du meilleur scénario adapté, celui du meilleur acteur pour Eddie Redmayne. Cinq Baftas pour The Grand Budapest Hotel L'astrophysicien, qui était présent à la cérémonie de même que son ex-femme, a reçu un standing ovation en montant sur scène pour remettre le Bafta des meilleurs effets spéciaux à Interstellar de Christopher Nolan. Auparavant, The Grand Budapest Hotel, l'oeuvre burlesque du réalisateur américain Wes Anderson avait accumulé les récompenses tout au long de la soirée et terminait avec cinq trophées, en majorité techniques (meilleure musique, meilleur maquillage, meilleurs costumes et meilleur décor), le plus prestigieux étant celui du meilleur scénario. Whiplash, merveilleux premier film de Damien Chazelle sur la relation tyrannique d'un professeur de batterie (J.K. Simmons) avec son élève (Miles Teller), découvert au Festival de Sundance, repart avec trois Baftas — ceux du meilleur montage, du meilleur son et du meilleur acteur de second rôle pour J.K. Simmons. Le film Imitation Game sur la vie du génie des mathématiques Alan Turing (interprété par Benedict Cumberbatch), qui faisait partie des favoris avec neuf nominations, est reparti bredouille. Autre grand favori de cette cérémonie, Birdman, qui concourrait pour dix prix, ne repart qu'avec le Bafta de la meilleure cinématographie. Quant au Français, Alexandre Desplat se voit décerner le Bafta de la meilleure musique pour The Grand Budapest Hotel. Parmi les jeunes artistes, le Bafta de la star montante a été attribué à Jack O'Connell pour son interprétation de Louis Zamperini, lieutenant de l'US Air Force pendant la Seconde guerre mondiale dans Invincible réalisé par Angelina Jolie. Du côté des documentaires, le prix est revenu à Citizenfour de Laura Poitras. Le film, également en course pour un Oscar, plonge dans l'histoire de l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden qui a révélé l'ampleur du système de surveillance du gouvernement des Etats-Unis. Le Bafta du meilleur film d'animation est quant à lui revenu à Lego Movie et celui du meilleur film étranger dans une autre langue que l'anglais est allé à Ida du Polonais Pawel Pawlikowski. Un Bafta d'honneur a été remis au réalisateur britannique Mike Leigh qui s'est illustré cette année avec Mr Turner, son biopic sur le peintre éponyme. Expérience unique dans le cinéma de fiction, Boyhood, réalisé en 39 jours sur une période de douze années par l'Américain Richard Linklater, s'est imposé face à The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, Imitation Game de Morten Tyldum, Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu et Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh. Le film, grand favori des Oscars, qui retrace avec une simplicité et un naturalisme bouleversants plus d'une décennie de la vie d'une famille américaine aux accents universels, repart également avec le Bafta de la meilleure actrice de second rôle pour Patricia Arquette et celui du meilleur réalisateur pour Richard Linklater. Resté aux Etats-Unis, le réalisateur a vu son acteur principal Ethan Hawke, venir chercher son prix. Sur scène, il a partagé sa "fierté" à l'égard des deux jeunes acteurs qui ont grandi en jouant ce film. Du côté des actrices, l'Américaine Julianne Moore, qui a ébloui le tapis rouge dans une robe ton sur ton au décolleté affriolant, a confirmé son statut d'ultra favorite pour les Oscars en remportant le Bafta de la meilleure actrice pour Still Alice, dans lequel elle interprète une femme atteinte d'Alzheimer. L'histoire d'amour qui a uni Stephen Hawking à sa première femme, racontée dans Une merveilleuse histoire du temps du Britannique James Marsh, a touché au coeur le public anglais et l'académie du cinéma britannique qui lui a décerné le Bafta du meilleur film britannique, celui du meilleur scénario adapté, celui du meilleur acteur pour Eddie Redmayne. Cinq Baftas pour The Grand Budapest Hotel L'astrophysicien, qui était présent à la cérémonie de même que son ex-femme, a reçu un standing ovation en montant sur scène pour remettre le Bafta des meilleurs effets spéciaux à Interstellar de Christopher Nolan. Auparavant, The Grand Budapest Hotel, l'oeuvre burlesque du réalisateur américain Wes Anderson avait accumulé les récompenses tout au long de la soirée et terminait avec cinq trophées, en majorité techniques (meilleure musique, meilleur maquillage, meilleurs costumes et meilleur décor), le plus prestigieux étant celui du meilleur scénario. Whiplash, merveilleux premier film de Damien Chazelle sur la relation tyrannique d'un professeur de batterie (J.K. Simmons) avec son élève (Miles Teller), découvert au Festival de Sundance, repart avec trois Baftas — ceux du meilleur montage, du meilleur son et du meilleur acteur de second rôle pour J.K. Simmons. Le film Imitation Game sur la vie du génie des mathématiques Alan Turing (interprété par Benedict Cumberbatch), qui faisait partie des favoris avec neuf nominations, est reparti bredouille. Autre grand favori de cette cérémonie, Birdman, qui concourrait pour dix prix, ne repart qu'avec le Bafta de la meilleure cinématographie. Quant au Français, Alexandre Desplat se voit décerner le Bafta de la meilleure musique pour The Grand Budapest Hotel. Parmi les jeunes artistes, le Bafta de la star montante a été attribué à Jack O'Connell pour son interprétation de Louis Zamperini, lieutenant de l'US Air Force pendant la Seconde guerre mondiale dans Invincible réalisé par Angelina Jolie. Du côté des documentaires, le prix est revenu à Citizenfour de Laura Poitras. Le film, également en course pour un Oscar, plonge dans l'histoire de l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden qui a révélé l'ampleur du système de surveillance du gouvernement des Etats-Unis. Le Bafta du meilleur film d'animation est quant à lui revenu à Lego Movie et celui du meilleur film étranger dans une autre langue que l'anglais est allé à Ida du Polonais Pawel Pawlikowski. Un Bafta d'honneur a été remis au réalisateur britannique Mike Leigh qui s'est illustré cette année avec Mr Turner, son biopic sur le peintre éponyme.