Le professeur Smaïl Mesbah, directeur général de la prévention au ministère de la Santé, a annoncé hier sur les ondes de la radio chaîne 3 qu'un plan national destiné à prévenir et à alerter contre l'introduction de maladies à risque latent, à l'exemple de la fièvre d'Ebola, du coronavirus et de la grippe H1N1, vient d'être activé à partir de Ghardaïa. Le professeur Smaïl Mesbah, directeur général de la prévention au ministère de la Santé, a annoncé hier sur les ondes de la radio chaîne 3 qu'un plan national destiné à prévenir et à alerter contre l'introduction de maladies à risque latent, à l'exemple de la fièvre d'Ebola, du coronavirus et de la grippe H1N1, vient d'être activé à partir de Ghardaïa. Cette annonce semble être des plus surprenantes ! Pourquoi avoir attendu des mois pour activer ce plan ? Serait-ce à cause de cette rumeur, depuis deux jours, sur Alger d'un cas d'Ebola détecté chez un malade à l'hôpital de Bitraria ? Ou bien c'est pour rassurer la population qui vit une paranoïa sans précédent depuis le décès de plusieurs personnes à cause d'une grippe « saisonnière » ? Ce qui est certain c'est que les pouvoirs publics ne semblent plus négliger les risques. C'est d'ailleurs ce qu'a souligné le professeur Smaïl Mesbah qui a déclaré à propos de la fièvre Ebola et du coronavirus que « le risque de propagation vers l'Algérie est à prendre au sérieux », annonçant par la même occasion que «les moyens de contrôle sanitaire ont été renforcés au niveau de toutes les frontières routières, aéroportuaires et maritimes du pays ». Concernant le retour, durant la période d'hiver, de la grippe saisonnière, le professeur affirme que les autorités sanitaires s'y sont préparées en mettant en place des dispositifs de vaccination des personnes « à risque », ainsi que la surveillance et la prise en charge des personnes affectées. le professeur Smaïl Mesbah a par ailleurs, développé le contenu des mesures arrêtées pour lutter contre la grippe saisonnière pour laquelle, indique-t-il, « 2 millions de doses de vaccins ont été importées dont 90 % ont déjà été administrées ». Il rappelle, en outre, que les formes graves de cette épidémie ont affecté, en 2014, 227 personnes dont 27 y sont décédées. « Cette année, ajoute-t-il, nous en sommes, actuellement, à 180 formes sévères avec 20 décès dont 3 dus au virus H1N1 ». Au passage, le représentant du ministère de la Santé signale que 3 à 5 millions d'Algériens sont affectés, chaque année, par la grippe, « une maladie bénigne dans la majorité des cas ». Il est à rappeler aussi, que le ministère de la Santé a indiqué, il ya quelques jours que la moyenne annuelle des cas de grippe saisonnière enregistrés en Algérie s'élève à 2 millions de cas et celle des décès à 2.000. Dans ce même communiqué, le ministère prévoit une augmentation du nombre de cas de grippe saisonnière et appelle à la prévention. Le moyen le « plus efficace » pour se protéger contre la grippe saisonnière et de ses complications est la vaccination, a recommandé le ministère, précisant que la vaccination contre la grippe saisonnière est « fortement » recommandée aux groupes de population à risque élevé de complications, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes présentant une pathologie chronique, les femmes enceintes, les personnels de santé et les pèlerins, a expliqué la même source. A cet égard, des dispositifs de prévention, de surveillance et de prise en charge des cas de grippe compliqués ont été mis en place et opérationnels depuis le mois d'octobre de l'année 2014, a rappelé le ministère. Le dispositif de surveillance est basé sur l'organisation de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière qui a débuté le 15 octobre 2014 et qui s'étale sur toute la période automno-hivernale, a expliqué la même source, indiquant que près de deux millions de doses de vaccins antigrippaux ont été acquises. Le vaccin est disponible au niveau des centres vaccinateurs habituels des établissements publics de santé, où il est administré gratuitement, et dans les officines où il est remboursé par la sécurité sociale pour les personnes âgées et pour les malades chroniques. La campagne de vaccination a été appuyée par des actions de sensibilisation à la mi-décembre de l'année 2014, plus de 80 % des vaccins reçus ont été utilisés, a fait savoir le ministère de la Santé, rappelant, par ailleurs, que les pèlerins ainsi que les membres de la Baatha ont bénéficié d'un dispositif spécifique qui leur a permis d'être vaccinés avant le lancement officiel de la campagne. Concernant la prise en charge des cas de grippe compliqués, le ministère de la Santé a mis en place un dispositif, opérationnel depuis le mois de novembre 2014, qui veille à la disponibilité des moyens nécessaires pour la protection et la prise en charge de ces cas et à leur hospitalisation et traitement rapide. Ce dispositif demeure opérationnel durant toute la période d'activité du virus grippal, a précisé le ministère, soulignant que ce dispositif a « permis de prendre en charge toutes les formes sévères de cette maladie qui ont été observées chez des personnes à risque, parmi lesquels des décès ont été déplorés ». Par ailleurs, un dispositif de surveillance, basé sur le réseau sentinelle de l'Institut national de santé publique (INSP) et le laboratoire de référence de la grippe de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), a été mis en place. Ce dispositif « permet de suivre l'évolution de la grippe saisonnière qui demeure active et d'identifier les types de virus de la grippe qui circulent dans le pays », a expliqué le ministère. La grippe saisonnière est une infection respiratoire due au virus grippal ou virus influenza. Elle est caractérisée par sa haute contagiosité et par sa gravité chez les personnes fragilisées par une maladie chronique ou par l'âge chez qui elle provoque des complications sévères pouvant aboutir aux décès. Cette annonce semble être des plus surprenantes ! Pourquoi avoir attendu des mois pour activer ce plan ? Serait-ce à cause de cette rumeur, depuis deux jours, sur Alger d'un cas d'Ebola détecté chez un malade à l'hôpital de Bitraria ? Ou bien c'est pour rassurer la population qui vit une paranoïa sans précédent depuis le décès de plusieurs personnes à cause d'une grippe « saisonnière » ? Ce qui est certain c'est que les pouvoirs publics ne semblent plus négliger les risques. C'est d'ailleurs ce qu'a souligné le professeur Smaïl Mesbah qui a déclaré à propos de la fièvre Ebola et du coronavirus que « le risque de propagation vers l'Algérie est à prendre au sérieux », annonçant par la même occasion que «les moyens de contrôle sanitaire ont été renforcés au niveau de toutes les frontières routières, aéroportuaires et maritimes du pays ». Concernant le retour, durant la période d'hiver, de la grippe saisonnière, le professeur affirme que les autorités sanitaires s'y sont préparées en mettant en place des dispositifs de vaccination des personnes « à risque », ainsi que la surveillance et la prise en charge des personnes affectées. le professeur Smaïl Mesbah a par ailleurs, développé le contenu des mesures arrêtées pour lutter contre la grippe saisonnière pour laquelle, indique-t-il, « 2 millions de doses de vaccins ont été importées dont 90 % ont déjà été administrées ». Il rappelle, en outre, que les formes graves de cette épidémie ont affecté, en 2014, 227 personnes dont 27 y sont décédées. « Cette année, ajoute-t-il, nous en sommes, actuellement, à 180 formes sévères avec 20 décès dont 3 dus au virus H1N1 ». Au passage, le représentant du ministère de la Santé signale que 3 à 5 millions d'Algériens sont affectés, chaque année, par la grippe, « une maladie bénigne dans la majorité des cas ». Il est à rappeler aussi, que le ministère de la Santé a indiqué, il ya quelques jours que la moyenne annuelle des cas de grippe saisonnière enregistrés en Algérie s'élève à 2 millions de cas et celle des décès à 2.000. Dans ce même communiqué, le ministère prévoit une augmentation du nombre de cas de grippe saisonnière et appelle à la prévention. Le moyen le « plus efficace » pour se protéger contre la grippe saisonnière et de ses complications est la vaccination, a recommandé le ministère, précisant que la vaccination contre la grippe saisonnière est « fortement » recommandée aux groupes de population à risque élevé de complications, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes présentant une pathologie chronique, les femmes enceintes, les personnels de santé et les pèlerins, a expliqué la même source. A cet égard, des dispositifs de prévention, de surveillance et de prise en charge des cas de grippe compliqués ont été mis en place et opérationnels depuis le mois d'octobre de l'année 2014, a rappelé le ministère. Le dispositif de surveillance est basé sur l'organisation de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière qui a débuté le 15 octobre 2014 et qui s'étale sur toute la période automno-hivernale, a expliqué la même source, indiquant que près de deux millions de doses de vaccins antigrippaux ont été acquises. Le vaccin est disponible au niveau des centres vaccinateurs habituels des établissements publics de santé, où il est administré gratuitement, et dans les officines où il est remboursé par la sécurité sociale pour les personnes âgées et pour les malades chroniques. La campagne de vaccination a été appuyée par des actions de sensibilisation à la mi-décembre de l'année 2014, plus de 80 % des vaccins reçus ont été utilisés, a fait savoir le ministère de la Santé, rappelant, par ailleurs, que les pèlerins ainsi que les membres de la Baatha ont bénéficié d'un dispositif spécifique qui leur a permis d'être vaccinés avant le lancement officiel de la campagne. Concernant la prise en charge des cas de grippe compliqués, le ministère de la Santé a mis en place un dispositif, opérationnel depuis le mois de novembre 2014, qui veille à la disponibilité des moyens nécessaires pour la protection et la prise en charge de ces cas et à leur hospitalisation et traitement rapide. Ce dispositif demeure opérationnel durant toute la période d'activité du virus grippal, a précisé le ministère, soulignant que ce dispositif a « permis de prendre en charge toutes les formes sévères de cette maladie qui ont été observées chez des personnes à risque, parmi lesquels des décès ont été déplorés ». Par ailleurs, un dispositif de surveillance, basé sur le réseau sentinelle de l'Institut national de santé publique (INSP) et le laboratoire de référence de la grippe de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), a été mis en place. Ce dispositif « permet de suivre l'évolution de la grippe saisonnière qui demeure active et d'identifier les types de virus de la grippe qui circulent dans le pays », a expliqué le ministère. La grippe saisonnière est une infection respiratoire due au virus grippal ou virus influenza. Elle est caractérisée par sa haute contagiosité et par sa gravité chez les personnes fragilisées par une maladie chronique ou par l'âge chez qui elle provoque des complications sévères pouvant aboutir aux décès.