Douze groupes industriels ont été mis en place, hier, à Alger, par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, dans le cadre de la réorganisation et de la relance du secteur public marchand industriel (SPMI). Douze groupes industriels ont été mis en place, hier, à Alger, par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, dans le cadre de la réorganisation et de la relance du secteur public marchand industriel (SPMI). Ces 12 groupes, créés à partir des 14 Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP), se composent de 7 groupes nouvellement créés et de 5 autres déjà existants. Les 7 nouveaux portent sur les filières, respectivement, de l'agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électro-domestiques et électroniques, des industries locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques et des textiles et cuirs. Quant aux 5 groupes déjà existants, il s'agit de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), du Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica), du Groupe pharmaceutique Saidal, de la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) et de Manadjim Aldjazair (Manal). Le nouveau schéma du SPMI englobe aussi des entreprises déjà existantes dans le portefeuille du ministère: L'entreprise d'études et conseils en financement pour l'industrie (Ecofie), chargée de la consolidation d'agrégats économiques du secteur public marchand pour le compte du gouvernement, ainsi que 4 SGP de zones industrielles qui gèrent pour le compte de l'Etat les titres de 32 entreprises. Longuement réfléchie, la reconfiguration du SPMI a été définitivement fixée par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) en août 2014 et se décline aussi par le rattachement d'entreprises relevant d'autres secteurs au ministère de l'Industrie et des mines. C'est ainsi qu'il a été rattaché à ce ministère la SGP-Cegro (céréales) qui relevait du ministère de l'Agriculture, et l'Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial) qui dépendait du ministère des Transports. "Le choix de la création des groupes par fusion-absorption des SGP trouve sa raison, notamment, dans la recherche de la valorisation des compétences qu'elles recèlent, leur rentabilisation et la fin de l'éparpillement des compétences", expliquent les concepteurs de cette réorganisation. S'agissant du rôle assigné à ces groupes, ils ont pour mission de rentabiliser financièrement les fonds publics investis en eux, de multiplier les activités au plan national, notamment du fait de l'initiative privée, par une demande croissante de sous-traitance et par l'encouragement de l'investissement dans la filière concernée. De même, ils doivent devenir un "moteur" de l'internationalisation de l'entreprise algérienne par l'extension de ses marchés et activités à l'international emmenant, dans son sillage, les PME publiques et privées. Quant aux missions des dirigeants de ces groupes industriels, ils auront une feuille de route "claire" consistant en la mise en place de l'organisation du groupe, la proposition de modifications et l'incorporation d'activités connexes de métiers ou de filières, en identifiant les activités nécessitant impérativement un partenariat. Les équipes managériales seront recrutées sur les seuls critères de compétence et soumises à des contrats de performance avec toute la liberté d'initiative dans le cadre d'un mandat de gestion définissant clairement le rôle de chacun des organes sociaux de l'entreprise. A propos de la présidence de l'assemblée générale des groupes industriels, elle est assurée par le ministre de l'Industrie et des mines. Chaque groupe industriel sera géré par un conseil d'administration incluant un représentant de la banque de domiciliation du groupe et ouvert à des compétences externes notamment des experts. Ces 12 groupes, créés à partir des 14 Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP), se composent de 7 groupes nouvellement créés et de 5 autres déjà existants. Les 7 nouveaux portent sur les filières, respectivement, de l'agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électro-domestiques et électroniques, des industries locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques et des textiles et cuirs. Quant aux 5 groupes déjà existants, il s'agit de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), du Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica), du Groupe pharmaceutique Saidal, de la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) et de Manadjim Aldjazair (Manal). Le nouveau schéma du SPMI englobe aussi des entreprises déjà existantes dans le portefeuille du ministère: L'entreprise d'études et conseils en financement pour l'industrie (Ecofie), chargée de la consolidation d'agrégats économiques du secteur public marchand pour le compte du gouvernement, ainsi que 4 SGP de zones industrielles qui gèrent pour le compte de l'Etat les titres de 32 entreprises. Longuement réfléchie, la reconfiguration du SPMI a été définitivement fixée par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) en août 2014 et se décline aussi par le rattachement d'entreprises relevant d'autres secteurs au ministère de l'Industrie et des mines. C'est ainsi qu'il a été rattaché à ce ministère la SGP-Cegro (céréales) qui relevait du ministère de l'Agriculture, et l'Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial) qui dépendait du ministère des Transports. "Le choix de la création des groupes par fusion-absorption des SGP trouve sa raison, notamment, dans la recherche de la valorisation des compétences qu'elles recèlent, leur rentabilisation et la fin de l'éparpillement des compétences", expliquent les concepteurs de cette réorganisation. S'agissant du rôle assigné à ces groupes, ils ont pour mission de rentabiliser financièrement les fonds publics investis en eux, de multiplier les activités au plan national, notamment du fait de l'initiative privée, par une demande croissante de sous-traitance et par l'encouragement de l'investissement dans la filière concernée. De même, ils doivent devenir un "moteur" de l'internationalisation de l'entreprise algérienne par l'extension de ses marchés et activités à l'international emmenant, dans son sillage, les PME publiques et privées. Quant aux missions des dirigeants de ces groupes industriels, ils auront une feuille de route "claire" consistant en la mise en place de l'organisation du groupe, la proposition de modifications et l'incorporation d'activités connexes de métiers ou de filières, en identifiant les activités nécessitant impérativement un partenariat. Les équipes managériales seront recrutées sur les seuls critères de compétence et soumises à des contrats de performance avec toute la liberté d'initiative dans le cadre d'un mandat de gestion définissant clairement le rôle de chacun des organes sociaux de l'entreprise. A propos de la présidence de l'assemblée générale des groupes industriels, elle est assurée par le ministre de l'Industrie et des mines. Chaque groupe industriel sera géré par un conseil d'administration incluant un représentant de la banque de domiciliation du groupe et ouvert à des compétences externes notamment des experts.