La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est-elle dans l'impasse dans ce qui semble être un véritable bras de fer avec les syndicats autonomes ? Face à la détermination des syndicats du secteur de recourir à la grève pour faire aboutir leurs revendications, la ministre ne trouve plus de solutions pour mettre fin aux mouvements de protestations qui secouent son secteur depuis quelques semaines déjà. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est-elle dans l'impasse dans ce qui semble être un véritable bras de fer avec les syndicats autonomes ? Face à la détermination des syndicats du secteur de recourir à la grève pour faire aboutir leurs revendications, la ministre ne trouve plus de solutions pour mettre fin aux mouvements de protestations qui secouent son secteur depuis quelques semaines déjà. Pour espérer parvenir à ses fins la ministre n'a pas trouvé mieux que de solliciter le concours de l'UGTA. Ce dernier syndicat, qui n'est pas concerné par ce mouvement de grève puisque la fédération qui lui est affilié n'a pas appelé ses adhérents à la protestation, est donc sollicité pour jouer l'arbitre en sensibilisant les syndicats autonomes à la nécessité de privilégier le dialogue dans l'intérêt des élèves. En d'autres termes,Benghebrit espère que l'UGTA réussira à convaincre les syndicats autonomes de mettre fin à leur mouvement de grève. C'est sans doute dans cette même perspective que la ministre de l'Education nationale a rencontré hier le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et le ministre du Travail, Mohamed Ghazi au siège du département ministériel de ce dernier. Cette réunion tripartite atteste, s'il en était encore besoin, de la gravité de la situation dans le secteur de l'Education. Car le secteur est secoué par un mouvement de grève qui tend à s'amplifier faisant ainsi planer un réel danger sur l'année scolaire. Le Cnapeste est, en effet en grève depuis le 16 février dernier. Une grève intervenue après celle initiée par un consortium de syndicats. L'Intersyndicale de l'éducation, qui regroupe sept syndicats, a en effet initié une grève de deux jours, les 9 et 10 février derniers. Ce groupe de syndicats ne baisse pas pour autant les bras puisqu'il menace de revenir à la charge. Il a ainsi prévu une nouvelle grève de trois jours cette fois-ci reconductible chaque semaine. Ce mouvement de débrayage est prévu les 9, 10 et 11 mars. C'est dire combien la situation est grave. Les examens sont ainsi d'ores et déjà sérieusement hypothéqués. Et si la situation n'évolue pas positivement d'ici peu, il y a un risque sérieux sur le baccalauréat et le BEM en particulier et l'ensemble des examens de fin d'année en général. Autant dire que le spectre de l'année blanche pourrait ne pas être une simple vue de l'esprit. Cela est d'autant plus plausible que toutes les tentatives entreprises par le ministère se sont avérées vaines pour le moment. En effet, le dialogue entrepris par Nouria Benghebrit avec les syndicats a lamentablement échoué. Car chaque camp campe sur ses positions. Le ministère insiste sur l'impérieuse nécessité de la signature d'une charte d'éthique afin de préserver la sérénité dans le secteur. C'est un préalable à tout règlement des questions soulevées par les syndicats. De plus Nouria Benghebrit, qui reconnaît la légitimité des revendications des syndicats autonomes, ne cesse de déclarer que la révision du statut particulier se fera dans cinq ans et non dans l'immédiat. Il faut dire que la révision du statut particulier, qui souffre de nombreux dysfonctionnements, constitue la principale revendication des syndicats. Tout compte fait, cette sollicitation du concours de l'UGTA est très mal perçue par les syndicats autonomes qui ne comprennent pas le recours à ce syndicat. « La ministre a frappé à la mauvaise porte », nous a indiqué hier un syndicaliste. Décidément le secteur de l'Education n'est pas prêt de sortir de l'ornière et tout indique que la situation pourrait même se compliquer à l'avenir. Pour espérer parvenir à ses fins la ministre n'a pas trouvé mieux que de solliciter le concours de l'UGTA. Ce dernier syndicat, qui n'est pas concerné par ce mouvement de grève puisque la fédération qui lui est affilié n'a pas appelé ses adhérents à la protestation, est donc sollicité pour jouer l'arbitre en sensibilisant les syndicats autonomes à la nécessité de privilégier le dialogue dans l'intérêt des élèves. En d'autres termes,Benghebrit espère que l'UGTA réussira à convaincre les syndicats autonomes de mettre fin à leur mouvement de grève. C'est sans doute dans cette même perspective que la ministre de l'Education nationale a rencontré hier le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et le ministre du Travail, Mohamed Ghazi au siège du département ministériel de ce dernier. Cette réunion tripartite atteste, s'il en était encore besoin, de la gravité de la situation dans le secteur de l'Education. Car le secteur est secoué par un mouvement de grève qui tend à s'amplifier faisant ainsi planer un réel danger sur l'année scolaire. Le Cnapeste est, en effet en grève depuis le 16 février dernier. Une grève intervenue après celle initiée par un consortium de syndicats. L'Intersyndicale de l'éducation, qui regroupe sept syndicats, a en effet initié une grève de deux jours, les 9 et 10 février derniers. Ce groupe de syndicats ne baisse pas pour autant les bras puisqu'il menace de revenir à la charge. Il a ainsi prévu une nouvelle grève de trois jours cette fois-ci reconductible chaque semaine. Ce mouvement de débrayage est prévu les 9, 10 et 11 mars. C'est dire combien la situation est grave. Les examens sont ainsi d'ores et déjà sérieusement hypothéqués. Et si la situation n'évolue pas positivement d'ici peu, il y a un risque sérieux sur le baccalauréat et le BEM en particulier et l'ensemble des examens de fin d'année en général. Autant dire que le spectre de l'année blanche pourrait ne pas être une simple vue de l'esprit. Cela est d'autant plus plausible que toutes les tentatives entreprises par le ministère se sont avérées vaines pour le moment. En effet, le dialogue entrepris par Nouria Benghebrit avec les syndicats a lamentablement échoué. Car chaque camp campe sur ses positions. Le ministère insiste sur l'impérieuse nécessité de la signature d'une charte d'éthique afin de préserver la sérénité dans le secteur. C'est un préalable à tout règlement des questions soulevées par les syndicats. De plus Nouria Benghebrit, qui reconnaît la légitimité des revendications des syndicats autonomes, ne cesse de déclarer que la révision du statut particulier se fera dans cinq ans et non dans l'immédiat. Il faut dire que la révision du statut particulier, qui souffre de nombreux dysfonctionnements, constitue la principale revendication des syndicats. Tout compte fait, cette sollicitation du concours de l'UGTA est très mal perçue par les syndicats autonomes qui ne comprennent pas le recours à ce syndicat. « La ministre a frappé à la mauvaise porte », nous a indiqué hier un syndicaliste. Décidément le secteur de l'Education n'est pas prêt de sortir de l'ornière et tout indique que la situation pourrait même se compliquer à l'avenir.