La monétique en Algérie a du mal à décoller réellement. Les résultats restent timides. La faute à un manque de confiance de la part des usagers, commerçants, opérateurs et même simples citoyens. La monétique en Algérie a du mal à décoller réellement. Les résultats restent timides. La faute à un manque de confiance de la part des usagers, commerçants, opérateurs et même simples citoyens. D'où la nécessité de trouver les meilleures voies pour inciter les Algériens à adopter le mode de paiement électronique, a suggéré le directeur général de l'organisme de régulation de la monétique qui intervenait, hier, sur les ondes de la radio chaîne trois dans l'émission L'invité de la rédaction. M. Boudiaf a jugé que ce désintérêt des citoyens vis-à-vis de l'usage de la carte de paiement électronique est expliqué par « la déficience » du volet communication ainsi qu'au nombre réduit et limité de terminaux opérationnels, estimés aujourd'hui à 193 sur un total de 2.790 machines installées . Il a affirmé que sur un million de cartes de paiement et de retrait de dividendes délivré à ce jour, « les détenteurs n'ont effectué, en tout et pour tout, que 11.000 transactions, soit à peine 1 % ». Et encore car sur ces 11.000 transactions, on trouve un quart, soit 25 %, qui sont liés au retrait d'argent. On est ainsi loin des prévisions qui tablaient sur l'émission de 4 millions de cartes attendues pour l'année 2006. Le DG de cet organisme de la monétique a fait état par ailleurs d'autres facteurs qui entravent l'usage des cartes de paiement, à l'image de l'appréhension qui caractérise les citoyens, soit l'absence d'une culture dans ce domaine. « Le manque de confiance des détenteurs des cartes y est pour beaucoup également. Les gens ont des doutes sur la sécurité des transactions », a-t-il affirmé en soulignant « la frilosité » de commerçants à faire usage des terminaux de paiement « qu'ils cachent dans leur tiroir ». Mais le DG de l'organisme de régulation de la monétique s'est montré rassurant en insistant sur « le haut niveau de sécurité des transactions que permet la carte de paiement électronique » révélant que « des opérations vont être entreprises pour développer l'usage du paiement par le biais d'Internet ». L'invité de la rédaction a indiqué à cette occasion que « la priorité de son organisme est de généraliser ce système de retrait et de paiement de fonds », et indiqué que l'objectif est d'accélérer durant cette année le développement du paiement électronique dans notre pays. Déjà, M. Boudiaf annonce que ce mode va être introduit dans un proche avenir au niveau des grandes entreprises de services public : Seaal, Sonelgaz et autres sociétés de transport en attendant d'autres établissements. Un accord a été signé en effet il y a quelques semaines entre le directeur général de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger et la directrice générale de Satim, la Société d'automatisation des transactions interbancaires et monétiques visant à mettre en place à partir de ce mois de mars le paiement électronique des factures d'eau. La Satim va gérer la plateforme de règlement des factures par Internet de la Seaal de 2 villes, à savoir Alger et Tipaza, soit 680.000 clients. D'où la nécessité de trouver les meilleures voies pour inciter les Algériens à adopter le mode de paiement électronique, a suggéré le directeur général de l'organisme de régulation de la monétique qui intervenait, hier, sur les ondes de la radio chaîne trois dans l'émission L'invité de la rédaction. M. Boudiaf a jugé que ce désintérêt des citoyens vis-à-vis de l'usage de la carte de paiement électronique est expliqué par « la déficience » du volet communication ainsi qu'au nombre réduit et limité de terminaux opérationnels, estimés aujourd'hui à 193 sur un total de 2.790 machines installées . Il a affirmé que sur un million de cartes de paiement et de retrait de dividendes délivré à ce jour, « les détenteurs n'ont effectué, en tout et pour tout, que 11.000 transactions, soit à peine 1 % ». Et encore car sur ces 11.000 transactions, on trouve un quart, soit 25 %, qui sont liés au retrait d'argent. On est ainsi loin des prévisions qui tablaient sur l'émission de 4 millions de cartes attendues pour l'année 2006. Le DG de cet organisme de la monétique a fait état par ailleurs d'autres facteurs qui entravent l'usage des cartes de paiement, à l'image de l'appréhension qui caractérise les citoyens, soit l'absence d'une culture dans ce domaine. « Le manque de confiance des détenteurs des cartes y est pour beaucoup également. Les gens ont des doutes sur la sécurité des transactions », a-t-il affirmé en soulignant « la frilosité » de commerçants à faire usage des terminaux de paiement « qu'ils cachent dans leur tiroir ». Mais le DG de l'organisme de régulation de la monétique s'est montré rassurant en insistant sur « le haut niveau de sécurité des transactions que permet la carte de paiement électronique » révélant que « des opérations vont être entreprises pour développer l'usage du paiement par le biais d'Internet ». L'invité de la rédaction a indiqué à cette occasion que « la priorité de son organisme est de généraliser ce système de retrait et de paiement de fonds », et indiqué que l'objectif est d'accélérer durant cette année le développement du paiement électronique dans notre pays. Déjà, M. Boudiaf annonce que ce mode va être introduit dans un proche avenir au niveau des grandes entreprises de services public : Seaal, Sonelgaz et autres sociétés de transport en attendant d'autres établissements. Un accord a été signé en effet il y a quelques semaines entre le directeur général de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger et la directrice générale de Satim, la Société d'automatisation des transactions interbancaires et monétiques visant à mettre en place à partir de ce mois de mars le paiement électronique des factures d'eau. La Satim va gérer la plateforme de règlement des factures par Internet de la Seaal de 2 villes, à savoir Alger et Tipaza, soit 680.000 clients.