, Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, le directeur général de la Société d'automatisation et des traitements monétiques (Satim), El Hadj Alouane, a confirmé qu'il sera désormais possible de procéder au paiement sur internet des billets d'Air Algérie. L'opération a été testée, elle fonctionne et est sécurisée, les informations sont cryptées. Elle démarrera début février 2010, a précisé le DG de la Satim, qui a fait savoir que le Crédit populaire d'Algérie (CPA), la Satim et Air Algérie sont les partenaires dans cette opération. Les détenteurs de la carte interbancaire CIB pourront ainsi réserver et effectuer le e-paiement (paiement électronique) sur le site web d'Air Algérie. Un code confidentiel leur sera attribué pour valider la transaction. C'est le même système que celui utilisé par Visa et Master Card. Toujours dans le cadre de l'e-paiement, un autre projet sera concrétisé dans deux mois, a annoncé El Hadj Alouane, il s'agit du paiement du carburant dans les stations-service de Naftal. Avec Algérie Télécommunications, le projet est naissant, fait-il remarquer. Il est question aussi de l'e-paiement des factures d'eau (ADE) et d'électricité et gaz (Sonelgaz). La Satim a été créée en 1995. C'est une société technique qui met en place et assure le fonctionnement du réseau interbancaire. Elle a consacré ses deux premières années à la personnalisation des chèques puis en 1997 a commencé l'expérience monétique de retrait. Son DG a promis une amélioration pour les deux années à venir. Avec 450 000 cartes personnalisées en 2010, le nombre de cartes interbancaires atteindra le million. Le DG de Satim rappelle que 1300 distributeurs automatiques de billets sont installés à travers le territoire national, c'est insuffisant, reconnaît-il, mais chaque année le nombre augmente. Le DAB est un investissement qui coûte cher, il est installé en fonction du nombre de cartes, souligne-t-il. Près de 3 000 terminaux de paiement électronique (TPE) sont installés chez des commerçants. Il fait observer qu'il y a des terminaux qui sont installés et qui ne sont pas utilisés. Le problème n'est pas technique, il est ailleurs, ajoute-t-il. Chaque banque fait des efforts, mais ce n'est pas facile, fait remarquer El Hadj Alouane. On est passé, dit-il, de 400 000 transactions à trois millions, avec une progression de 30 à35% par an. Le paiement est gratuit, le commerçant paie une commission liée au montant de la transaction. Il rappelle que le CPA est membre de Visa (pour émettre et acquérir) et de Master Card (pour acquérir). La Banque de développement local (BDL) est membre de Master Card (pour émettre). Il y a des projets d'adhésion d'autres banques. Les installations techniques sont réalisées par Visa.