Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a appelé ceux qui n'ont pas encore paraphé l'accord de paix et de la réconciliation d'Alger du 1er mars à le faire ou à aller "carrément" à la signature dans les "meilleurs délais" pour l'instauration d'une paix durable au Mali. Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a appelé ceux qui n'ont pas encore paraphé l'accord de paix et de la réconciliation d'Alger du 1er mars à le faire ou à aller "carrément" à la signature dans les "meilleurs délais" pour l'instauration d'une paix durable au Mali. Nous "espérons que nos frères vont comprendre qu'il y a une phase de confiance à recréer entre nous et que, plus tard on ira et plus de préjudices il y aura. Et ce n'est pas bon pour nous, ni pour les uns ni pour les autres", a déclaré le président malien à l'aéroport de Bamako à son retour de sa visite en Algérie du 22 au 24 mars. "Et ce sont les populations qui vont souffrir encore, une fois et parmi les populations, les plus fragiles, les enfants et les femmes", a-t-il ajouté. "Donc, vraiment que chacun se reprenne et que l'on paraphe ou que l'on vienne carrément à la signature dans les meilleurs délais. Et ne pas nous laisser trimbaler par le temps et, làdessus, nous sommes en phase absolue avec l'ensemble de la communauté internationale", at- il affirmé. Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali ont paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie, en tant que chef de file. Le document a été paraphé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politicomilitaires du nord du mali engagés dans la plateforme d'Alger (le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) et par l'équipe de la médiation conduite par l'Algérie. Cependant la Coordination des mouvement de l'Azawad (CMA) regroupant (le Mouvement national de libération de l'azawad (MNLA), le haut conseil pour l'unité de l'azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'azawad (MAA) a demandé "une pause" pour consulter leur base militante avant de parapher le document. Evoquant, par ailleurs sa visite en Algérie, notamment le Monument des martyrs "où se déroule le martyrologe du peuple algérien", le président malien a dit comprendre "combien de sacrifice il a fallu consentir pour que l'Algérie soit où elle est aujourd'hui". "Cette Algérie qui a conquis avec les armes sa liberté et sa place, cette Algérie aujourd'hui se tient très fermement à nos côtés. Cela nous a été dit par un homme de mérite, un homme d'Etat hors pair, le président Abdelaziz Bouteflika", a-t-il souligné. S'agissant de son entretien avec le président Bouteflika, il a indiqué qu'il était d'"une cordialité magnifique...". "C'est au total une visite attendue, de mise, de reconnaissance de ce qui a été fait pour le Mali et pour l'Afrique et pour la paix mondiale. C'est de ça qu'il s'agit, avec une humilité, une courtoisie jamais surprise et beaucoup d'amitié, de sincérité, de fraternité vraie. C'est cela qui est de mise et cela seul qui compte pour nous", a-til déclaré. Le chef de l'Etat malien a fait également part de sa visite à la société nationale des véhicules industriels (SNVI), qui produit, a-t-il dit, "des camions de belle facture, solides, aussi bien civils que militaires et d'autres usages, des cars, des autobus... ". "Tout cela dans une nation confiante en son devenir, en son présent et qui est prête, absolument prête, à aller le plus loin possible avec nous... Voila ce que je peux vous dire en remerciant du fond du coeur les peuples namibien et algérien et leurs dirigeants pour ces marques à l'endroit du Mali et de notre personne", a-t-il souligné. Nous "espérons que nos frères vont comprendre qu'il y a une phase de confiance à recréer entre nous et que, plus tard on ira et plus de préjudices il y aura. Et ce n'est pas bon pour nous, ni pour les uns ni pour les autres", a déclaré le président malien à l'aéroport de Bamako à son retour de sa visite en Algérie du 22 au 24 mars. "Et ce sont les populations qui vont souffrir encore, une fois et parmi les populations, les plus fragiles, les enfants et les femmes", a-t-il ajouté. "Donc, vraiment que chacun se reprenne et que l'on paraphe ou que l'on vienne carrément à la signature dans les meilleurs délais. Et ne pas nous laisser trimbaler par le temps et, làdessus, nous sommes en phase absolue avec l'ensemble de la communauté internationale", at- il affirmé. Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali ont paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie, en tant que chef de file. Le document a été paraphé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politicomilitaires du nord du mali engagés dans la plateforme d'Alger (le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) et par l'équipe de la médiation conduite par l'Algérie. Cependant la Coordination des mouvement de l'Azawad (CMA) regroupant (le Mouvement national de libération de l'azawad (MNLA), le haut conseil pour l'unité de l'azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'azawad (MAA) a demandé "une pause" pour consulter leur base militante avant de parapher le document. Evoquant, par ailleurs sa visite en Algérie, notamment le Monument des martyrs "où se déroule le martyrologe du peuple algérien", le président malien a dit comprendre "combien de sacrifice il a fallu consentir pour que l'Algérie soit où elle est aujourd'hui". "Cette Algérie qui a conquis avec les armes sa liberté et sa place, cette Algérie aujourd'hui se tient très fermement à nos côtés. Cela nous a été dit par un homme de mérite, un homme d'Etat hors pair, le président Abdelaziz Bouteflika", a-t-il souligné. S'agissant de son entretien avec le président Bouteflika, il a indiqué qu'il était d'"une cordialité magnifique...". "C'est au total une visite attendue, de mise, de reconnaissance de ce qui a été fait pour le Mali et pour l'Afrique et pour la paix mondiale. C'est de ça qu'il s'agit, avec une humilité, une courtoisie jamais surprise et beaucoup d'amitié, de sincérité, de fraternité vraie. C'est cela qui est de mise et cela seul qui compte pour nous", a-til déclaré. Le chef de l'Etat malien a fait également part de sa visite à la société nationale des véhicules industriels (SNVI), qui produit, a-t-il dit, "des camions de belle facture, solides, aussi bien civils que militaires et d'autres usages, des cars, des autobus... ". "Tout cela dans une nation confiante en son devenir, en son présent et qui est prête, absolument prête, à aller le plus loin possible avec nous... Voila ce que je peux vous dire en remerciant du fond du coeur les peuples namibien et algérien et leurs dirigeants pour ces marques à l'endroit du Mali et de notre personne", a-t-il souligné.