La France souhaiterait que les Emirats financent l'acquisition de matériels destinés à Tunis, dans le but de renforcer l'appareil sécuritaire du pays menacé par le terrorisme. Dans la perspective de la visite en France du président Béji Caïd Essebsi, les 7 et 8 avril, plusieurs réunions ont eu lieu ces dernières semaines à Paris entre responsables tunisiens et français, mais aussi émiriens. La France souhaiterait que les Emirats financent l'acquisition de matériels destinés à Tunis, dans le but de renforcer l'appareil sécuritaire du pays menacé par le terrorisme. Dans la perspective de la visite en France du président Béji Caïd Essebsi, les 7 et 8 avril, plusieurs réunions ont eu lieu ces dernières semaines à Paris entre responsables tunisiens et français, mais aussi émiriens. Objectif de ces discrets conclaves : élaborer un montage à trois pour permettre à Tunis d'acheter des armes et des équipements français financés par les Emirats arabes unis, afin de renforcer l'appareil sécuritaire de la jeune démocratie tunisienne menacée par le terrorisme. Un peu sur le modèle de ce que Paris a réalisé avec l'Arabie saoudite au profit de l'armée libanaise, mais en moins important : ici on parle d'une shopping list de quelques centaines de millions d'euros. L'attentat contre le Musée du Bardo le 18 mars, qui a coûté la vie à vingt et un touristes étrangers, a montré les failles de l'appareil sécuritaire tunisien. Le jour-même de cet attentat, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Taïeb Baccouche, discutait à Paris de ce partenariat avec les Français et les Emiriens. "L'armée tunisienne, sur laquelle s'appuie le président Essebsi pour contrer le péril djihadiste, a de gros besoins, souligne un militaire français. Elle veut des fusils d'assaut, des radars, des capteurs, des jumelles de vision nocturne, des petits bateaux, etc." Entre Paris-Tunis et Abu Dhabi, les contacts n'en sont qu'au stade exploratoire. Cheikh Mohammed, des Emirats, tient à aider le président Essebsi, constate un diplomate, mais les Emiriens sont sceptiques sur la capacité de Tunis à gérer l'affaire. Objectif de ces discrets conclaves : élaborer un montage à trois pour permettre à Tunis d'acheter des armes et des équipements français financés par les Emirats arabes unis, afin de renforcer l'appareil sécuritaire de la jeune démocratie tunisienne menacée par le terrorisme. Un peu sur le modèle de ce que Paris a réalisé avec l'Arabie saoudite au profit de l'armée libanaise, mais en moins important : ici on parle d'une shopping list de quelques centaines de millions d'euros. L'attentat contre le Musée du Bardo le 18 mars, qui a coûté la vie à vingt et un touristes étrangers, a montré les failles de l'appareil sécuritaire tunisien. Le jour-même de cet attentat, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Taïeb Baccouche, discutait à Paris de ce partenariat avec les Français et les Emiriens. "L'armée tunisienne, sur laquelle s'appuie le président Essebsi pour contrer le péril djihadiste, a de gros besoins, souligne un militaire français. Elle veut des fusils d'assaut, des radars, des capteurs, des jumelles de vision nocturne, des petits bateaux, etc." Entre Paris-Tunis et Abu Dhabi, les contacts n'en sont qu'au stade exploratoire. Cheikh Mohammed, des Emirats, tient à aider le président Essebsi, constate un diplomate, mais les Emiriens sont sceptiques sur la capacité de Tunis à gérer l'affaire.