L' expérience algérienne en matière de création des micro et petites entreprises pour les jeunes a fait l'objet d'un examen approfondi de l'Organisation internationale du travail (OIT). L' expérience algérienne en matière de création des micro et petites entreprises pour les jeunes a fait l'objet d'un examen approfondi de l'Organisation internationale du travail (OIT). Le bureau de l'OIT à Alger pour les pays du Maghreb a, en effet, conduit une mission d'évaluation exhaustive sur tout ce qui entoure l'environnement de ces petites entités économiques. Cette mission, qui a duré une année, soit du mois d'avril 2014 au mois de mars 2015, a notamment concentré son travail dans trois wilayas du pays, à savoir Sétif, Tizi-Ouzou et Tipaza. Ce programme a été présenté hier par les responsables de l'OIT lors d'une journée d'étude organisée à l'hôtel El-Djazair d'Alger. Le directeur du Bureau international du travail à Alger, Mohamed Ali Deyahi, a mis en avant les points positifs de l'expérience algérienne, notamment à travers l'Ansej. L'intervenant a toutefois estimé que ce dispositif méritait d'être évalué après une expérience qui dure depuis plus de 16 ans années maintenant. Cette étude, qui entre dans le cadre de la promotion du travail décent par le développement de micro et petites entreprises a ainsi permis aux experts et aux 9 enquêteurs de l'OIT d'avoir une idée globale, voire même exhaustive, sur l'expérience algérienne. En termes de chiffres, l'OIT a fait état de la participation de 60 participants aux ateliers filières porteuses, de 75 formations de formateurs, de 240 porteurs de projets formés, de 280 entreprises accompagnées, de 215 participants aux séminaires de présentation et de 200 accompagnements de jeunes entrepreneurs. Ce projet d'assistance technique avait plusieurs objectifs. Il était ainsi question, en plus de la sensibilisation et la mobilisation des acteurs locaux pour le soutien de l'entreprenariat privé, du développement d'un pool de compétences dans chaque basion ciblé en matière de conseil et d'appui à ces entreprises. Dans le rapport de synthèse il est dit que "ces inventaires ont conduit à la compréhension de la dynamique entrepreneuriale dans ces trois wilayas (...) et la saisie des caractéristiques, des motivations et des attentes des populations des entrepreneurs". Dans un exposé d'analyse prospective du développement économique et promotion de la MPE, le consultant international Gdoura, a mis l'accent sur les spécificités de chaque région. En somme pour lui "chaque territoire a ses spécificités et ses potentialités qu'il faut développer". M. Gdoura, qui a fait cas de certaines disparités entre les wilayas côtières et celles plus à l'intérieur du pays, s'est étonné de l'absence de toute relation entre l'université et le milieu économique. "Le divorce entre le milieu universitaire et le monde économique n'est pas normal" a-t-il notamment indiqué. Il a aussi fait un constat un tant soit peu négatif des agences chargées de la promotion des micro et petites entreprises. "Il faut nécessairement faire une évaluation de ces agences" dira-t-il en précisant qu'un groupe de travail est d'ores et déjà à pied d'oeuvre sur ce plan. "La promotion de l'entreprenariat liée au développement des régions (...) engagée depuis 1997 et mise en oeuvre par l'Ansej, la Cnac, l'Anerm, l'Angem et la FNPAAT et les institutions soeurs nécessite une revue-actualisation-mise à jour et harmonisation suite aux leçons acquises" note le rapport d'analyse dans son volet recommandations. Dans ce même registre il a été mis en exergue les difficultés liées au financement. "C'est encore un problème malgré la disponibilité d'une foultitude de fonds" dira Gdoura. Le bureau de l'OIT à Alger pour les pays du Maghreb a, en effet, conduit une mission d'évaluation exhaustive sur tout ce qui entoure l'environnement de ces petites entités économiques. Cette mission, qui a duré une année, soit du mois d'avril 2014 au mois de mars 2015, a notamment concentré son travail dans trois wilayas du pays, à savoir Sétif, Tizi-Ouzou et Tipaza. Ce programme a été présenté hier par les responsables de l'OIT lors d'une journée d'étude organisée à l'hôtel El-Djazair d'Alger. Le directeur du Bureau international du travail à Alger, Mohamed Ali Deyahi, a mis en avant les points positifs de l'expérience algérienne, notamment à travers l'Ansej. L'intervenant a toutefois estimé que ce dispositif méritait d'être évalué après une expérience qui dure depuis plus de 16 ans années maintenant. Cette étude, qui entre dans le cadre de la promotion du travail décent par le développement de micro et petites entreprises a ainsi permis aux experts et aux 9 enquêteurs de l'OIT d'avoir une idée globale, voire même exhaustive, sur l'expérience algérienne. En termes de chiffres, l'OIT a fait état de la participation de 60 participants aux ateliers filières porteuses, de 75 formations de formateurs, de 240 porteurs de projets formés, de 280 entreprises accompagnées, de 215 participants aux séminaires de présentation et de 200 accompagnements de jeunes entrepreneurs. Ce projet d'assistance technique avait plusieurs objectifs. Il était ainsi question, en plus de la sensibilisation et la mobilisation des acteurs locaux pour le soutien de l'entreprenariat privé, du développement d'un pool de compétences dans chaque basion ciblé en matière de conseil et d'appui à ces entreprises. Dans le rapport de synthèse il est dit que "ces inventaires ont conduit à la compréhension de la dynamique entrepreneuriale dans ces trois wilayas (...) et la saisie des caractéristiques, des motivations et des attentes des populations des entrepreneurs". Dans un exposé d'analyse prospective du développement économique et promotion de la MPE, le consultant international Gdoura, a mis l'accent sur les spécificités de chaque région. En somme pour lui "chaque territoire a ses spécificités et ses potentialités qu'il faut développer". M. Gdoura, qui a fait cas de certaines disparités entre les wilayas côtières et celles plus à l'intérieur du pays, s'est étonné de l'absence de toute relation entre l'université et le milieu économique. "Le divorce entre le milieu universitaire et le monde économique n'est pas normal" a-t-il notamment indiqué. Il a aussi fait un constat un tant soit peu négatif des agences chargées de la promotion des micro et petites entreprises. "Il faut nécessairement faire une évaluation de ces agences" dira-t-il en précisant qu'un groupe de travail est d'ores et déjà à pied d'oeuvre sur ce plan. "La promotion de l'entreprenariat liée au développement des régions (...) engagée depuis 1997 et mise en oeuvre par l'Ansej, la Cnac, l'Anerm, l'Angem et la FNPAAT et les institutions soeurs nécessite une revue-actualisation-mise à jour et harmonisation suite aux leçons acquises" note le rapport d'analyse dans son volet recommandations. Dans ce même registre il a été mis en exergue les difficultés liées au financement. "C'est encore un problème malgré la disponibilité d'une foultitude de fonds" dira Gdoura.