La République arabe sahraouie démocratique (RASD) se félicite du dernier rapport du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) dans lequel il appelle, notamment, le Conseil de sécurité de l'Onu à hâter le processus devant permettre l'autodétermination du peuple sahraoui. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) se félicite du dernier rapport du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) dans lequel il appelle, notamment, le Conseil de sécurité de l'Onu à hâter le processus devant permettre l'autodétermination du peuple sahraoui. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salam Ould Salak, a en effet estimé que ce rapport constitue une autre victoire diplomatique de la RASD puisque l'UA a décidé de reprendre l'initiative s'agissant de cette question de décolonisation. Lors de sa 49e réunion tenue le 27 mars dernier à Addis- Abeba, cet organe de l'UA a haussé le ton, particulièrement lorsqu'il a rappelé au Conseil de sécurité de l'Onu ses responsabilités dans la gestion de cet épineux dossier de décolonisation. Le Conseil de sécurité de l'Onu est ainsi exhorté « à prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer un progrès dans la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental ». « C'est un rappel à l'ordre que vient de faire ce conseil de l'Union africaine au Conseil de sécurité de l'Onu » a indiqué hier le ministre sahraoui des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'ambassade de la RASD à Alger. Et au ministre sahraoui de critiquer ouvertement l'attitude du Conseil de sécurité de l'Onu qu'il a accusé de faire dans la politique des deux poids deux mesures. Il a reproché au plus important organe de l'Onu de se montrer ferme quelquefois lorsqu'il est question de défendre la démocratie et les droits de l'Homme, mais d'être très peu regardant quand ces mêmes droits de l'Homme sont bafoués par le colonialisme marocain au Sahara occidental. « Les tergiversations du Maroc trouvent, hélas, un écho favorable au sein du Conseil de sécurité de l'Onu » dira Mohamed Salam Ould Salak. Dans la foulée, il s'en est pris à quelques pays membres du Conseil de sécurité, responsables, selon lui, de ce statu quo qui empêche l'avancée des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et par voie de conséquence la tenue d'un référendum d'autodétermination. « C'est la France qui, en soutenant le Maroc, bloque toute avancée. Nous réitérons notreappel à la France afin qu'elle adopte une politique positive ». Le conférencier, qui a épargné de ses critiques les Etats-Unis, a aussi épinglé l'Espagne qui soutient les positions marocaines. Pour le chef de la diplomatie sahraouie, « le régime marocain s'est offert de puissants lobbies grâce à l'argent du trafic des stupéfiants ». Il a en outre accusé le roi du Maroc Mohamed VI de vouloir remettre en cause les engagements de feu son père le roi Hassan II. L'actuel roi du Maroc, dira le conférencier, « a peur de rapatrier son armée du Sahara occidental au Maroc, d'où ses tergiversations lors des négociations avec le Front Polisario et son entêtement à refuser au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination ». Il lance donc un appel pressant au Conseil de sécurité de l'Onu « afin qu'il assume ses responsabilités » et invite les pays membres de cet organe de l'Onu « d'arrêter d'accommoder l'occupant marocain. Le Conseil doit honorer ses engagements ». Ould Salak a aussi réitéré le voeu de la RASD de voir le mandat de la Minurso étendu à la défense des droits de l'Homme. Le Conseil de sécurité se réunira, pour rappel, vers la fin du mois d'avril en cours pour passer en revue les développements de cette question de décolonisation et il sera aussi question du renouvèlement du mandat de la Minurso. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salam Ould Salak, a en effet estimé que ce rapport constitue une autre victoire diplomatique de la RASD puisque l'UA a décidé de reprendre l'initiative s'agissant de cette question de décolonisation. Lors de sa 49e réunion tenue le 27 mars dernier à Addis- Abeba, cet organe de l'UA a haussé le ton, particulièrement lorsqu'il a rappelé au Conseil de sécurité de l'Onu ses responsabilités dans la gestion de cet épineux dossier de décolonisation. Le Conseil de sécurité de l'Onu est ainsi exhorté « à prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer un progrès dans la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental ». « C'est un rappel à l'ordre que vient de faire ce conseil de l'Union africaine au Conseil de sécurité de l'Onu » a indiqué hier le ministre sahraoui des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'ambassade de la RASD à Alger. Et au ministre sahraoui de critiquer ouvertement l'attitude du Conseil de sécurité de l'Onu qu'il a accusé de faire dans la politique des deux poids deux mesures. Il a reproché au plus important organe de l'Onu de se montrer ferme quelquefois lorsqu'il est question de défendre la démocratie et les droits de l'Homme, mais d'être très peu regardant quand ces mêmes droits de l'Homme sont bafoués par le colonialisme marocain au Sahara occidental. « Les tergiversations du Maroc trouvent, hélas, un écho favorable au sein du Conseil de sécurité de l'Onu » dira Mohamed Salam Ould Salak. Dans la foulée, il s'en est pris à quelques pays membres du Conseil de sécurité, responsables, selon lui, de ce statu quo qui empêche l'avancée des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et par voie de conséquence la tenue d'un référendum d'autodétermination. « C'est la France qui, en soutenant le Maroc, bloque toute avancée. Nous réitérons notreappel à la France afin qu'elle adopte une politique positive ». Le conférencier, qui a épargné de ses critiques les Etats-Unis, a aussi épinglé l'Espagne qui soutient les positions marocaines. Pour le chef de la diplomatie sahraouie, « le régime marocain s'est offert de puissants lobbies grâce à l'argent du trafic des stupéfiants ». Il a en outre accusé le roi du Maroc Mohamed VI de vouloir remettre en cause les engagements de feu son père le roi Hassan II. L'actuel roi du Maroc, dira le conférencier, « a peur de rapatrier son armée du Sahara occidental au Maroc, d'où ses tergiversations lors des négociations avec le Front Polisario et son entêtement à refuser au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination ». Il lance donc un appel pressant au Conseil de sécurité de l'Onu « afin qu'il assume ses responsabilités » et invite les pays membres de cet organe de l'Onu « d'arrêter d'accommoder l'occupant marocain. Le Conseil doit honorer ses engagements ». Ould Salak a aussi réitéré le voeu de la RASD de voir le mandat de la Minurso étendu à la défense des droits de l'Homme. Le Conseil de sécurité se réunira, pour rappel, vers la fin du mois d'avril en cours pour passer en revue les développements de cette question de décolonisation et il sera aussi question du renouvèlement du mandat de la Minurso.