Jamais une émission de télévision consacrée à l'Algérie n'a suscité autant d'intérêt que celle de Thalassa diffusée vendredi soir sur France 3. Depuis l'annonce de cette émission des articles à foison, des liens vidéos, des commentaires enthousiastes sur les réseaux sociaux, piratage intégral de l'émission, Thalassa est au centre de l'actualité. Mais cet enthousiasme a vite disparu laissant place aux critiques surtout sur les réseaux sociaux. Jamais une émission de télévision consacrée à l'Algérie n'a suscité autant d'intérêt que celle de Thalassa diffusée vendredi soir sur France 3. Depuis l'annonce de cette émission des articles à foison, des liens vidéos, des commentaires enthousiastes sur les réseaux sociaux, piratage intégral de l'émission, Thalassa est au centre de l'actualité. Mais cet enthousiasme a vite disparu laissant place aux critiques surtout sur les réseaux sociaux. Les « Algériens attendent impatiemment Thalassa pour découvrir leur pays », ironisent les internautes sur plusieurs pages facebook. Un engouement sans précédent. La diffusion de l'émission Algérie, la mer retrouvée était prévue le 3 avril 2015 en soirée sur France 3. Les Algériens pressés l'ont déjà visionnée le 23 mars 2015 sur la plateforme Youtube grâce à un piratage. Des clics par milliers pendant 24 heures, avant que la vidéo ne soit retirée pour le respect des droits d'auteur. Du côté de Thalassa, on prend ça plutôt philosophiquement. À la fin du mois de mars, Thalassa a consacré un numéro aux grandes marées et offert un record d'audience à France 3. Devant la télévision, 3.38 millions de Français ont alors suivi le magazine de la mer, soit 14.2 % du public. Ce vendredi 3 avril, Georges Pernoud, invitait son public en Algérie. L'audience a reculé en conservant un bon niveau. Au final, les reportages sur le littoral nord-africain ont convaincu 2.63 millions de téléspectateurs. Au niveau de sa part de marché, Thalassa a conquis 10.9 % du public présent devant la télévision. Avec ces scores, la chaîne publique a terminé à la quatrième place du classement des audiences générales, en première partie de soirée. Le numéro consacré à l'Algérie a été un succès pour l'équipe de Thalassa qui note sur la page Facebook de l'émission : "Vous avez été plus de 2,6 millions en France à découvrir les splendeurs de l'Algérie. Merci de votre fidélité et de votre activité sur les réseaux. Thalassa était le 2e sujet le plus commenté sur Twitter et le 1er en Algérie !". Mais pour d'autres, cette émission n'a pas été réalisée fortuitement. Au contraire "cette émission sur commande qui arrange les intérêts politiques et économiques de quelques-uns" renchérit un internaute connu dans le milieu cinématographique algérien. D'autres au contraire ne remettent pas en cause la beauté de l'Algérie mais le contenu choisi à montrer aux téléspectateurs c'est d'ailleurs l'avis d'El-Gharbi Djallil (Université d'Oran Es-Senia) qui souligne : "Peu importe le pays où l'on réalise des tournages de films documentaires... tout n'est pas autorisé à filmer... prenez, par exemple les centrales nucléaires en France survolées par des drones... ce n'est pas autorisé et l'Algérie n'est pas un pays d ́exception. Il y a des règles de sécurité à respecter... mais tout de même de très belles vues du plus grand littoral Maghrébin. super. !" Guillaume Pitron, co-réalisateur du numéro de l'émission Thalassa sur l'Algérie, est revenu sur le tournage et son expérience dans le pays dans un entretien à Chouf Chouf. Il y évoque les conditions du tournage et il parle également de sa découverte de l'Algérie durant les deux mois de travail. "Ce n'est pas facile de tourner en Algérie, ce n'est pas facile d'obtenir une autorisation de tournage", a-t-il indiqué même s'il admet que "les Algériens ont été dans une logique d'aide, ils voulaient vraiment nous aider". Ajoutant : "On aura des critiques par rapport au fait qu'on ne parle pas des problèmes de politique, d'économie, d'écologie [...]. Ce n'était pas le but", a-til expliqué. "Nous avons travaillé avec une émission (Thalassa) qui montre des belles choses". Après sa diffusion sur France 3 l'émission Thalassa dédiée à l'Algérie sera projetée à Alger le 8 avril. C'est à l'initiative de l'Institut français d'Alger que la cinémathèque algérienne projettera l'émission Algérie, la mer retrouvée et ce, en présence de Guillaume Pitron, journaliste et réalisateur de l'agence CAPA. Les « Algériens attendent impatiemment Thalassa pour découvrir leur pays », ironisent les internautes sur plusieurs pages facebook. Un engouement sans précédent. La diffusion de l'émission Algérie, la mer retrouvée était prévue le 3 avril 2015 en soirée sur France 3. Les Algériens pressés l'ont déjà visionnée le 23 mars 2015 sur la plateforme Youtube grâce à un piratage. Des clics par milliers pendant 24 heures, avant que la vidéo ne soit retirée pour le respect des droits d'auteur. Du côté de Thalassa, on prend ça plutôt philosophiquement. À la fin du mois de mars, Thalassa a consacré un numéro aux grandes marées et offert un record d'audience à France 3. Devant la télévision, 3.38 millions de Français ont alors suivi le magazine de la mer, soit 14.2 % du public. Ce vendredi 3 avril, Georges Pernoud, invitait son public en Algérie. L'audience a reculé en conservant un bon niveau. Au final, les reportages sur le littoral nord-africain ont convaincu 2.63 millions de téléspectateurs. Au niveau de sa part de marché, Thalassa a conquis 10.9 % du public présent devant la télévision. Avec ces scores, la chaîne publique a terminé à la quatrième place du classement des audiences générales, en première partie de soirée. Le numéro consacré à l'Algérie a été un succès pour l'équipe de Thalassa qui note sur la page Facebook de l'émission : "Vous avez été plus de 2,6 millions en France à découvrir les splendeurs de l'Algérie. Merci de votre fidélité et de votre activité sur les réseaux. Thalassa était le 2e sujet le plus commenté sur Twitter et le 1er en Algérie !". Mais pour d'autres, cette émission n'a pas été réalisée fortuitement. Au contraire "cette émission sur commande qui arrange les intérêts politiques et économiques de quelques-uns" renchérit un internaute connu dans le milieu cinématographique algérien. D'autres au contraire ne remettent pas en cause la beauté de l'Algérie mais le contenu choisi à montrer aux téléspectateurs c'est d'ailleurs l'avis d'El-Gharbi Djallil (Université d'Oran Es-Senia) qui souligne : "Peu importe le pays où l'on réalise des tournages de films documentaires... tout n'est pas autorisé à filmer... prenez, par exemple les centrales nucléaires en France survolées par des drones... ce n'est pas autorisé et l'Algérie n'est pas un pays d ́exception. Il y a des règles de sécurité à respecter... mais tout de même de très belles vues du plus grand littoral Maghrébin. super. !" Guillaume Pitron, co-réalisateur du numéro de l'émission Thalassa sur l'Algérie, est revenu sur le tournage et son expérience dans le pays dans un entretien à Chouf Chouf. Il y évoque les conditions du tournage et il parle également de sa découverte de l'Algérie durant les deux mois de travail. "Ce n'est pas facile de tourner en Algérie, ce n'est pas facile d'obtenir une autorisation de tournage", a-t-il indiqué même s'il admet que "les Algériens ont été dans une logique d'aide, ils voulaient vraiment nous aider". Ajoutant : "On aura des critiques par rapport au fait qu'on ne parle pas des problèmes de politique, d'économie, d'écologie [...]. Ce n'était pas le but", a-til expliqué. "Nous avons travaillé avec une émission (Thalassa) qui montre des belles choses". Après sa diffusion sur France 3 l'émission Thalassa dédiée à l'Algérie sera projetée à Alger le 8 avril. C'est à l'initiative de l'Institut français d'Alger que la cinémathèque algérienne projettera l'émission Algérie, la mer retrouvée et ce, en présence de Guillaume Pitron, journaliste et réalisateur de l'agence CAPA.