Les préparatifs pour le 10é congrès du FLN sont désormais lancés. C'est ce qu'a annoncé hier le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de la réunion du bureau politique (BP). Une réunion du BP qui a aussi examiné, en plus de la question du 10é congrès, l'épineux dossier relatif à la révision de la Constitution. Les préparatifs pour le 10é congrès du FLN sont désormais lancés. C'est ce qu'a annoncé hier le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de la réunion du bureau politique (BP). Une réunion du BP qui a aussi examiné, en plus de la question du 10é congrès, l'épineux dossier relatif à la révision de la Constitution. Le prochain conclave du FLN sera placé sous le slogan du « renouveau et du rajeunissement » dira Saidani en précisant que « ce sera un congrès de la base et non du sommet ». Il dira en outre qu'en prévision de ce congrès, le parti va procéder dans les prochains jours à l'installation des commissions de wilayas pour se pencher sur les documents qui leur seront soumis. C'est dire que les choses sérieuses vont commencer, ce d'autant que le chef de file du FLN a aussi annoncé que des instructions du BP seront adressées incessamment à ces commissions. Cependant la date de ce congrès n'a pas encore été arrêtée. « C'est en fonction des préparatifs que nous annoncerons la date de ce congrès », a indiqué le conférencier. Ce congrès aura-t-il lieu avant ou après la révision de la Constitution ? Par le passé Saidani a annoncé, pour rappel, que le 10 congrès se tiendra après la révision de la Constitution, mais cela pourrait s'inverser. En effet, Saidani a précisé que "si le projet de révision constitutionnelle tarde à voir le jour, le congrès sera alors organisé avant cette échéance". Le chef de file du FLN, qui dira que le congrès verra la participation de tous les membres du comité central, n'a pas non plus avancé de date, ni évoqué le contenu s'agissant de la révision de la Constitution. « Cela relève des prérogatives du président de la République et tout ce qui se dit à propos de la constitution relève de l'Ijtihad personnel » affirme Saidani. En somme rien n'est encore décidé quant au contenu et Saidani fait ainsi allusion à ce qui a été dit par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et celui du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui ont tous les deux, sur la base de la mouture qui leur a été adressée, annoncé que dans la prochaine Constitution le parlement aura plus de prérogatives. « La mouture finale est celle qui sera envoyée par le Président aux institutions. Ce qui est sûr c'est que la révision est proche » a-t-il précisé. Saidani a maintenu aussi la revendication de son parti de diriger le gouvernement. « Le parti majoritaire dot diriger le gouvernement. Quand je dis la majorité cela ne veut pas dire un seul parti car il est possible que ce soit une coalition. Il faut en tout cas que ce soit un gouvernement formé par les partis politiques » soutient Saidani. Pour le chef du vieux parti "le pouvoir doit revenir à la majorité et par conséquent au peuple" a-t-il martelé ajoutant que « que nous avons été patients car on gouverne au nom du FLN depuis 1962 ». Dans la foulée, il dira que le gouvernement doit être issu du Parlement et le Président doit aussi transférer certaines de ses prérogatives aux autres. L'opposition a été de nouveau sévèrement critiquée par Saidani qui a indiqué qu'elle fait un travail stérile. Saidani reproche toujours à l'opposition d'avoir boycotté les consultations sur la Constitution. Le prochain conclave du FLN sera placé sous le slogan du « renouveau et du rajeunissement » dira Saidani en précisant que « ce sera un congrès de la base et non du sommet ». Il dira en outre qu'en prévision de ce congrès, le parti va procéder dans les prochains jours à l'installation des commissions de wilayas pour se pencher sur les documents qui leur seront soumis. C'est dire que les choses sérieuses vont commencer, ce d'autant que le chef de file du FLN a aussi annoncé que des instructions du BP seront adressées incessamment à ces commissions. Cependant la date de ce congrès n'a pas encore été arrêtée. « C'est en fonction des préparatifs que nous annoncerons la date de ce congrès », a indiqué le conférencier. Ce congrès aura-t-il lieu avant ou après la révision de la Constitution ? Par le passé Saidani a annoncé, pour rappel, que le 10 congrès se tiendra après la révision de la Constitution, mais cela pourrait s'inverser. En effet, Saidani a précisé que "si le projet de révision constitutionnelle tarde à voir le jour, le congrès sera alors organisé avant cette échéance". Le chef de file du FLN, qui dira que le congrès verra la participation de tous les membres du comité central, n'a pas non plus avancé de date, ni évoqué le contenu s'agissant de la révision de la Constitution. « Cela relève des prérogatives du président de la République et tout ce qui se dit à propos de la constitution relève de l'Ijtihad personnel » affirme Saidani. En somme rien n'est encore décidé quant au contenu et Saidani fait ainsi allusion à ce qui a été dit par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et celui du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui ont tous les deux, sur la base de la mouture qui leur a été adressée, annoncé que dans la prochaine Constitution le parlement aura plus de prérogatives. « La mouture finale est celle qui sera envoyée par le Président aux institutions. Ce qui est sûr c'est que la révision est proche » a-t-il précisé. Saidani a maintenu aussi la revendication de son parti de diriger le gouvernement. « Le parti majoritaire dot diriger le gouvernement. Quand je dis la majorité cela ne veut pas dire un seul parti car il est possible que ce soit une coalition. Il faut en tout cas que ce soit un gouvernement formé par les partis politiques » soutient Saidani. Pour le chef du vieux parti "le pouvoir doit revenir à la majorité et par conséquent au peuple" a-t-il martelé ajoutant que « que nous avons été patients car on gouverne au nom du FLN depuis 1962 ». Dans la foulée, il dira que le gouvernement doit être issu du Parlement et le Président doit aussi transférer certaines de ses prérogatives aux autres. L'opposition a été de nouveau sévèrement critiquée par Saidani qui a indiqué qu'elle fait un travail stérile. Saidani reproche toujours à l'opposition d'avoir boycotté les consultations sur la Constitution.