La conférence de Bandung (Indonésie) en a consacré le premier succès de la diplomatie du Front de libération nationale (FLN) en favorisant l'internationalisation de la cause algérienne, ont estimé des moudjahidine et des historiens. La conférence de Bandung (Indonésie) en a consacré le premier succès de la diplomatie du Front de libération nationale (FLN) en favorisant l'internationalisation de la cause algérienne, ont estimé des moudjahidine et des historiens. "La conférence de Bandung a consacré le premier succès de la diplomatie du FLN en faveur de l‘internationalisation de la cause algérienne", a souligné l‘historien Amer Rekhila lors du forum "Mémoire", organisé par l‘association "Mechaal Echahid" en collaboration avec le quotidien El- Moudjahid, à l‘occasion du 60 anniversaire de la conférence de Bandung. Il a indiqué que les participants avaient ouvertement condamné la colonisation et appelé à une coopération étroite entre les pays du Sud et en voie de développement pour lutter en faveur des droits des peuples à l‘autodétermination. "Cette position a permis aux représentants du FLN de se déployer davantage au plan continental et international grâce notamment à la délégation du FLN au Caire composée alors d‘Ahmed Ben Bella, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Khider et M‘hamed Yazid", a rappelé M. Rekhila. Trois mois après Bandung, 14 pays parmi les 29 ayant participé à la conférence ont adressé une lettre au secrétaire général des Nations Unies l‘appelant à inscrire la cause algérienne à la 10e session de l‘Assemblé générale (septembre 1955). Après une campagne "féroce" menée par la France pour bloquer cette demande, l‘inscription de la cause algérienne fut ainsi reportée à la 11e session l‘Assemblée générale (1956), a-t-il poursuivi. Lors de la réunion préparatoire à la conférence de Bandung, les présidents d‘Inde, d‘Indonésie, de Birmanie, du Sri Lanka et du Pakistan ont inscrit l‘Algérie parmi la délégation maghrébine qui comptait des représentants de Tunisie et du Maroc, a-til encore rappelé. Le moudjahid et diplomate Salah Belkobi est revenu pour sa part sur les efforts des représentants du FLN, Hocine Ait Ahmed et M‘hamed Yazid en faveur de l‘inscription de la cause algérienne au programme des Nations unies. Une des résolutions de la conférence de Bandung fut de soutenir le droit des peuples algérien, tunisien et marocain à l‘autodétermination, a-t-il insisté. Le chargé d‘Affaires à l‘ambassade d‘Indonésie, à Alger M. Swedianto Sumardi a soutenu pour sa part que la conférence de Bandung avait dégagé une position forte concernant la décolonisation. La conférence de Bandung a institué le groupe afro-asiatique qui a consacré la coopération entre les deux continents alors sous occupation, a rappelé le responsable mettant en avant le soutien de son pays aux mouvements libérateurs notamment en Algérie avec laquelle, a-t-il dit, "l‘Indonésie oeuvre aujourd‘hui à promouvoir ses relations". Plusieurs dossiers sont inscrits au programme de la célébration, à Jakarta, du 60e anniversaire de la conférence de Bandung portant notamment sur les échanges commerciaux et la coopération en matière de lutte antiterroriste. La question palestinienne et le partenariat afro-asiatique figurent également parmi les thèmes retenus pour la rencontre. "La conférence de Bandung a consacré le premier succès de la diplomatie du FLN en faveur de l‘internationalisation de la cause algérienne", a souligné l‘historien Amer Rekhila lors du forum "Mémoire", organisé par l‘association "Mechaal Echahid" en collaboration avec le quotidien El- Moudjahid, à l‘occasion du 60 anniversaire de la conférence de Bandung. Il a indiqué que les participants avaient ouvertement condamné la colonisation et appelé à une coopération étroite entre les pays du Sud et en voie de développement pour lutter en faveur des droits des peuples à l‘autodétermination. "Cette position a permis aux représentants du FLN de se déployer davantage au plan continental et international grâce notamment à la délégation du FLN au Caire composée alors d‘Ahmed Ben Bella, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Khider et M‘hamed Yazid", a rappelé M. Rekhila. Trois mois après Bandung, 14 pays parmi les 29 ayant participé à la conférence ont adressé une lettre au secrétaire général des Nations Unies l‘appelant à inscrire la cause algérienne à la 10e session de l‘Assemblé générale (septembre 1955). Après une campagne "féroce" menée par la France pour bloquer cette demande, l‘inscription de la cause algérienne fut ainsi reportée à la 11e session l‘Assemblée générale (1956), a-t-il poursuivi. Lors de la réunion préparatoire à la conférence de Bandung, les présidents d‘Inde, d‘Indonésie, de Birmanie, du Sri Lanka et du Pakistan ont inscrit l‘Algérie parmi la délégation maghrébine qui comptait des représentants de Tunisie et du Maroc, a-til encore rappelé. Le moudjahid et diplomate Salah Belkobi est revenu pour sa part sur les efforts des représentants du FLN, Hocine Ait Ahmed et M‘hamed Yazid en faveur de l‘inscription de la cause algérienne au programme des Nations unies. Une des résolutions de la conférence de Bandung fut de soutenir le droit des peuples algérien, tunisien et marocain à l‘autodétermination, a-t-il insisté. Le chargé d‘Affaires à l‘ambassade d‘Indonésie, à Alger M. Swedianto Sumardi a soutenu pour sa part que la conférence de Bandung avait dégagé une position forte concernant la décolonisation. La conférence de Bandung a institué le groupe afro-asiatique qui a consacré la coopération entre les deux continents alors sous occupation, a rappelé le responsable mettant en avant le soutien de son pays aux mouvements libérateurs notamment en Algérie avec laquelle, a-t-il dit, "l‘Indonésie oeuvre aujourd‘hui à promouvoir ses relations". Plusieurs dossiers sont inscrits au programme de la célébration, à Jakarta, du 60e anniversaire de la conférence de Bandung portant notamment sur les échanges commerciaux et la coopération en matière de lutte antiterroriste. La question palestinienne et le partenariat afro-asiatique figurent également parmi les thèmes retenus pour la rencontre.