Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé vendredi un message aux travailleurs algériens à l'occasion de la célébration de la journée mondiale du travail, dont voici le texte intégral Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé vendredi un message aux travailleurs algériens à l'occasion de la célébration de la journée mondiale du travail, dont voici le texte intégral "Chers frères, Chères soeurs, A l'instar de la communauté internationale, notre pays célèbre le 1er Mai, consacré Fête du travail si pleine de symboles pour nos travailleuses et nos travailleurs qui, après avoir apporté une contribution déterminante au combat libérateur contre le colonialisme, entreprirent la reconstruction de l'économie nationale aussitôt la souveraineté nationale recouvrée. A cette occasion, je tiens à m'incliner une nouvelle fois à la mémoire des vaillants chouhada de la liberté, militants de l'UGTA, à leur tête le Martyr Aïssat Idir, tout comme je salue avec ferveur l'héroïsme des travailleuses et travailleurs qui, dès la première année de l'indépendance, ont engagé la bataille de la reconstruction nationale dans tous les secteurs, avec des moyens dérisoires, mais avec une foi inébranlable dans l'avenir de l'Algérie. Travailleuses, travailleurs, Les années écoulées depuis ont été jalonnées d'importantes réalisations accomplies, grâce aux efforts de toute la collectivité nationale, et qui se sont traduites également par des avancées significatives y compris dans la promotion des droits et acquis sociaux. Ainsi, les travailleuses et les travailleurs ont bénéficié d'importants acquis suite aux revalorisations successives de leurs salaires aussi bien dans le secteur économique que dans celui de la fonction publique. Les pensions et allocations de retraite ont également connu une évolution régulière suite aux augmentations opérées, dans le cadre de la loi ou à titre exceptionnel. Le système national de protection sociale a été consolidé récemment par la promulgation de la nouvelle loi relative aux mutuelles sociales qui institue la retraite complémentaire au bénéfice de leurs adhérents, ce qui permettra à tout travailleur d'avoir la possibilité d'augmenter son revenu à l'âge de la retraite. S'agissant du dialogue social, je me félicite de la constance et de la qualité de la concertation traditionnelle entre le Gouvernement et les partenaires socioéconomiques qui fut couronnée, en février 2014, par la conclusion du pacte économique et social de croissance, lequel est devenu, depuis, une référence en matière de partenariat stratégique autour d'objectifs et d'actions à mener, en commun, pour assurer le développement du pays. Je voudrais, à cette occasion, saluer chaleureusement l'UGTA, ainsi que les organisations patronales et les féliciter pour leur engagement et leur persévérance dans la consolidation de la culture du dialogue. Je saisis également l'opportunité que m'offre la Fête du travail pour inviter tous les travailleurs et travailleuses à continuer à oeuvrer à la concrétisation de ce pacte qui vise, notamment, à affermir la bonne gouvernance, à renforcer les capacités nationales de gestion du développement durable et à accélérer le processus de réformes économiques afin d'impulser le développement du pays. A cet effet, des résolutions ont été prises et se sont traduites par la mise en place d'un cadre approprié pour le développement des investissements, l'appui à l'entreprise et l'encouragement des partenariats Public-Privé national dans différents domaines d'activités. Travailleuses, travailleurs, Au-delà de la sphère à laquelle s'applique le pacte économique et social de croissance, tous les autres domaines d'activités ont connu également une évolution significative grâce aux efforts des travailleuses et travailleurs et aux volumes d'investissements publics importants dont ils ont bénéficié, sans discontinuer, depuis quelques années. Dans le domaine de l'agriculture, la mise en oeuvre du plan national de développement agricole et du Plan national du développement du renouveau rural s'est traduite par une redynamisation et une diversification de la production à travers l'extension des surfaces exploitées, la mise en valeur de nouveaux espaces dans les régions des hauts plateaux et du sud du pays, et la revivification des zones rurales. Dans le domaine de l'industrie et des services, le dispositif d'encouragement des investissements a permis d'amorcer le renouveau des filières de la sidérurgie, de la mécanique et de l'industrie agro-alimentaire d'une part, et de créer un nombre important de petites et moyennes entreprises dans les différents créneaux d'activités d'autre part, élargissant ainsi le tissu industriel national et générant de nouveaux et nombreux emplois destinés, notamment, aux jeunes. S'agissant du développement humain, tous les indicateurs, tels que l'espérance de vie, le taux de scolarisation, le taux de raccordement des ménages aux réseaux publics de l'eau, de l'électricité et du gaz naturel, ont connu un accroissement remarquable. Les résultats obtenus permettent, ce faisant, à notre pays d'afficher de nombreuses réalisations des objectifs du millénaire en matière de développement humain, bien avant l'échéance fixée. Travailleuses, travailleurs, L'économie mondiale vit aujourd'hui de profondes mutations qui remettent en question les positions acquises. Mais dans le cas de l'Algérie, ces mutations peuvent, au contraire, ouvrir des perspectives de création de richesses dont l'industrie demeure, précisément, l'une des sources privilégiées. C'est le rôle qui est conféré à notre industrie nationale, qu'elle soit publique ou privée, pour donner corps à cette ambition, en valorisant les facteurs clés de succès qui résident, d'abord et avant tout, dans la stabilité du cadre juridique et institutionnel ainsi que dans la détente du climat social. L'industrie apparaît comme un puissant vecteur de création de richesses à même d'entraîner notre économie dans son ensemble, de développer l'employabilité et de diffuser la prospérité. Dans ce sens, trois leviers seront actionnés, à savoir la diversification et le développement de la production nationale, l'encouragement de l'investissement et, enfin, l'amélioration du climat des affaires. Dans cette optique, l'impulsion de l'entreprise, placée au coeur de ces actions, bénéficie de toute notre attention. Mais, dans le même temps, il faut que nos entreprises soient performantes, que notre système productif soit moderne et qu'il puisse intégrer l'innovation comme source principale des gains de compétitivité et d'avantages comparatifs. Nous sommes en mesure d'enclencher ce cercle vertueux en comptant notamment sur l'engagement de nos travailleurs et de tous les partenaires socio-économiques, mais aussi en réalisant des synergies avec les centres de recherches relevant, à la fois, des entreprises et des universités. La promotion de la production nationale ne va pas sans l'amélioration simultanée de la compétitivité et de la qualité des produits nationaux, tout en veillant à ce que le principe de la préférence nationale prévale, rigoureusement, et conformément aux lois en vigueur, notamment dans les commandes publiques. Dans cette démarche, la priorité sera accordée aux activités de valorisation des ressources naturelles comme elle consistera aussi à encourager l'intégration et les remontées de filières. La promotion de la production nationale nécessite également une réelle politique d'incitation et de soutien à l'innovation et à la libération des énergies. Dans cette optique, nous nous attacherons à créer, pour notre jeunesse, les conditions et les moyens qui lui permettront de prendre des initiatives, d'entreprendre et d'être à même d'apporter sa contribution à l'édification du pays fondée sur la connais- "Chers frères, Chères soeurs, A l'instar de la communauté internationale, notre pays célèbre le 1er Mai, consacré Fête du travail si pleine de symboles pour nos travailleuses et nos travailleurs qui, après avoir apporté une contribution déterminante au combat libérateur contre le colonialisme, entreprirent la reconstruction de l'économie nationale aussitôt la souveraineté nationale recouvrée. A cette occasion, je tiens à m'incliner une nouvelle fois à la mémoire des vaillants chouhada de la liberté, militants de l'UGTA, à leur tête le Martyr Aïssat Idir, tout comme je salue avec ferveur l'héroïsme des travailleuses et travailleurs qui, dès la première année de l'indépendance, ont engagé la bataille de la reconstruction nationale dans tous les secteurs, avec des moyens dérisoires, mais avec une foi inébranlable dans l'avenir de l'Algérie. Travailleuses, travailleurs, Les années écoulées depuis ont été jalonnées d'importantes réalisations accomplies, grâce aux efforts de toute la collectivité nationale, et qui se sont traduites également par des avancées significatives y compris dans la promotion des droits et acquis sociaux. Ainsi, les travailleuses et les travailleurs ont bénéficié d'importants acquis suite aux revalorisations successives de leurs salaires aussi bien dans le secteur économique que dans celui de la fonction publique. Les pensions et allocations de retraite ont également connu une évolution régulière suite aux augmentations opérées, dans le cadre de la loi ou à titre exceptionnel. Le système national de protection sociale a été consolidé récemment par la promulgation de la nouvelle loi relative aux mutuelles sociales qui institue la retraite complémentaire au bénéfice de leurs adhérents, ce qui permettra à tout travailleur d'avoir la possibilité d'augmenter son revenu à l'âge de la retraite. S'agissant du dialogue social, je me félicite de la constance et de la qualité de la concertation traditionnelle entre le Gouvernement et les partenaires socioéconomiques qui fut couronnée, en février 2014, par la conclusion du pacte économique et social de croissance, lequel est devenu, depuis, une référence en matière de partenariat stratégique autour d'objectifs et d'actions à mener, en commun, pour assurer le développement du pays. Je voudrais, à cette occasion, saluer chaleureusement l'UGTA, ainsi que les organisations patronales et les féliciter pour leur engagement et leur persévérance dans la consolidation de la culture du dialogue. Je saisis également l'opportunité que m'offre la Fête du travail pour inviter tous les travailleurs et travailleuses à continuer à oeuvrer à la concrétisation de ce pacte qui vise, notamment, à affermir la bonne gouvernance, à renforcer les capacités nationales de gestion du développement durable et à accélérer le processus de réformes économiques afin d'impulser le développement du pays. A cet effet, des résolutions ont été prises et se sont traduites par la mise en place d'un cadre approprié pour le développement des investissements, l'appui à l'entreprise et l'encouragement des partenariats Public-Privé national dans différents domaines d'activités. Travailleuses, travailleurs, Au-delà de la sphère à laquelle s'applique le pacte économique et social de croissance, tous les autres domaines d'activités ont connu également une évolution significative grâce aux efforts des travailleuses et travailleurs et aux volumes d'investissements publics importants dont ils ont bénéficié, sans discontinuer, depuis quelques années. Dans le domaine de l'agriculture, la mise en oeuvre du plan national de développement agricole et du Plan national du développement du renouveau rural s'est traduite par une redynamisation et une diversification de la production à travers l'extension des surfaces exploitées, la mise en valeur de nouveaux espaces dans les régions des hauts plateaux et du sud du pays, et la revivification des zones rurales. Dans le domaine de l'industrie et des services, le dispositif d'encouragement des investissements a permis d'amorcer le renouveau des filières de la sidérurgie, de la mécanique et de l'industrie agro-alimentaire d'une part, et de créer un nombre important de petites et moyennes entreprises dans les différents créneaux d'activités d'autre part, élargissant ainsi le tissu industriel national et générant de nouveaux et nombreux emplois destinés, notamment, aux jeunes. S'agissant du développement humain, tous les indicateurs, tels que l'espérance de vie, le taux de scolarisation, le taux de raccordement des ménages aux réseaux publics de l'eau, de l'électricité et du gaz naturel, ont connu un accroissement remarquable. Les résultats obtenus permettent, ce faisant, à notre pays d'afficher de nombreuses réalisations des objectifs du millénaire en matière de développement humain, bien avant l'échéance fixée. Travailleuses, travailleurs, L'économie mondiale vit aujourd'hui de profondes mutations qui remettent en question les positions acquises. Mais dans le cas de l'Algérie, ces mutations peuvent, au contraire, ouvrir des perspectives de création de richesses dont l'industrie demeure, précisément, l'une des sources privilégiées. C'est le rôle qui est conféré à notre industrie nationale, qu'elle soit publique ou privée, pour donner corps à cette ambition, en valorisant les facteurs clés de succès qui résident, d'abord et avant tout, dans la stabilité du cadre juridique et institutionnel ainsi que dans la détente du climat social. L'industrie apparaît comme un puissant vecteur de création de richesses à même d'entraîner notre économie dans son ensemble, de développer l'employabilité et de diffuser la prospérité. Dans ce sens, trois leviers seront actionnés, à savoir la diversification et le développement de la production nationale, l'encouragement de l'investissement et, enfin, l'amélioration du climat des affaires. Dans cette optique, l'impulsion de l'entreprise, placée au coeur de ces actions, bénéficie de toute notre attention. Mais, dans le même temps, il faut que nos entreprises soient performantes, que notre système productif soit moderne et qu'il puisse intégrer l'innovation comme source principale des gains de compétitivité et d'avantages comparatifs. Nous sommes en mesure d'enclencher ce cercle vertueux en comptant notamment sur l'engagement de nos travailleurs et de tous les partenaires socio-économiques, mais aussi en réalisant des synergies avec les centres de recherches relevant, à la fois, des entreprises et des universités. La promotion de la production nationale ne va pas sans l'amélioration simultanée de la compétitivité et de la qualité des produits nationaux, tout en veillant à ce que le principe de la préférence nationale prévale, rigoureusement, et conformément aux lois en vigueur, notamment dans les commandes publiques. Dans cette démarche, la priorité sera accordée aux activités de valorisation des ressources naturelles comme elle consistera aussi à encourager l'intégration et les remontées de filières. La promotion de la production nationale nécessite également une réelle politique d'incitation et de soutien à l'innovation et à la libération des énergies. Dans cette optique, nous nous attacherons à créer, pour notre jeunesse, les conditions et les moyens qui lui permettront de prendre des initiatives, d'entreprendre et d'être à même d'apporter sa contribution à l'édification du pays fondée sur la connais-