Le système hydraulique Beni Haroun sera entièrement achevé avec l'ensemble de ses installations et structures "avant la fin de l'année en cours", a affirméavant-hier à Oued Seguen (Mila) le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Le système hydraulique Beni Haroun sera entièrement achevé avec l'ensemble de ses installations et structures "avant la fin de l'année en cours", a affirméavant-hier à Oued Seguen (Mila) le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Le ministre a inspecté, au cours de sa visite, le chantier de la grande station de pompage (16,80 m3/seconde) d'où sera acheminée l'eau du barrage réservoir d'Oued Athmania vers une seconde station en cours en construction à Ain Kercha (Oum El Bouahgi) qui, à son tour, pompera 10 m3/seconde vers le barrage de Koudiet Madouar, à Batna, et 3,4 m3/seconde vers le barrage d'Ouerkis (Oum El Bouaghi). Ces deux stations dont la réception est attendue cet été représentent le "coeur" de ce système hydraulique qui alimentera 6 millions d'habitants dans six (6) wilayas dans l'Est du pays et irriguera 41.000 hectares de terres agricoles, a indiqué le ministre, estimant que cette capacité de transfert et son impact économique en font "un des plus importants complexes hydrauliques au monde". D'un coût de 54 milliards DA, le projet de transfert d'eau d'Oued Athmania vers la station d'Ain Kercha comprend plusieurs structures dont un bassin d'équilibrage à Ouled Hamla (Oum El Bouaghi), d'une capacité de 273.000 m3, à réceptionner en août prochain, selon les explications fournies au ministre. M. Necib a affirmé que les mesures prises par son département, ainsi que les inspections de terrain et les engagements pris par les entreprises de réalisation permettent de prévoir la réception de ce système "avant fin 2015", ce qui, a-t-il ajouté, "constitue un défi similaire à celui relevé en 2014 pour la mise en service de la ligne d'urgence de transfert à partir de Béni Haroun vers Koudiet Medouar (Batna) de 65.000 m3/jour." Près du chef-lieu de wilaya, le ministre a inspecté le chantier de réalisation d'un tunnel de 3,6 km de long et 5,5 mètres de diamètre qui remplacera la canalisation reliant la station de Douar Bidi, sur les berges du barrage de Beni Haroun, au bassin d'épuration d'Ain Tine. M. Necib a exhorté, in situ, l'entreprise de réalisation à renforcer la cadence des travaux pour forer 20 mètres linéaires par jour au lieu de 12 mètres/jour actuellement. Dans la zone de Mekhouadh, le ministre a constaté de visu les fissures dues à l'instabilité du terrain qui affectent la canalisation d'approvisionnement de la commune de Mila et 9 autres communes et provoquent des coupures fréquentes sur ce tronçon de 10 km. En attendant les conclusions de l'étude technique en cours, le ministre, qui a imputé la situation à "des lacunes criardes" dans la première étude technique, a appelé les responsables de l'Algérienne des eaux à "mobiliser tous les moyens nécessaires pour intervenir rapidement en cas de besoin". M. Necib s'est rendu dans l'après-midi dans la wilaya d'Oum El Bouaghi où il devait s'enquérir de l'aménagement d'un périmètre irrigué à Ouled Hamla, ainsi que des travaux de transfert entre Ain Kercha et le barrage d'Ouerkis, dans la commune d'Ain Fakroun. Le ministre a inspecté, au cours de sa visite, le chantier de la grande station de pompage (16,80 m3/seconde) d'où sera acheminée l'eau du barrage réservoir d'Oued Athmania vers une seconde station en cours en construction à Ain Kercha (Oum El Bouahgi) qui, à son tour, pompera 10 m3/seconde vers le barrage de Koudiet Madouar, à Batna, et 3,4 m3/seconde vers le barrage d'Ouerkis (Oum El Bouaghi). Ces deux stations dont la réception est attendue cet été représentent le "coeur" de ce système hydraulique qui alimentera 6 millions d'habitants dans six (6) wilayas dans l'Est du pays et irriguera 41.000 hectares de terres agricoles, a indiqué le ministre, estimant que cette capacité de transfert et son impact économique en font "un des plus importants complexes hydrauliques au monde". D'un coût de 54 milliards DA, le projet de transfert d'eau d'Oued Athmania vers la station d'Ain Kercha comprend plusieurs structures dont un bassin d'équilibrage à Ouled Hamla (Oum El Bouaghi), d'une capacité de 273.000 m3, à réceptionner en août prochain, selon les explications fournies au ministre. M. Necib a affirmé que les mesures prises par son département, ainsi que les inspections de terrain et les engagements pris par les entreprises de réalisation permettent de prévoir la réception de ce système "avant fin 2015", ce qui, a-t-il ajouté, "constitue un défi similaire à celui relevé en 2014 pour la mise en service de la ligne d'urgence de transfert à partir de Béni Haroun vers Koudiet Medouar (Batna) de 65.000 m3/jour." Près du chef-lieu de wilaya, le ministre a inspecté le chantier de réalisation d'un tunnel de 3,6 km de long et 5,5 mètres de diamètre qui remplacera la canalisation reliant la station de Douar Bidi, sur les berges du barrage de Beni Haroun, au bassin d'épuration d'Ain Tine. M. Necib a exhorté, in situ, l'entreprise de réalisation à renforcer la cadence des travaux pour forer 20 mètres linéaires par jour au lieu de 12 mètres/jour actuellement. Dans la zone de Mekhouadh, le ministre a constaté de visu les fissures dues à l'instabilité du terrain qui affectent la canalisation d'approvisionnement de la commune de Mila et 9 autres communes et provoquent des coupures fréquentes sur ce tronçon de 10 km. En attendant les conclusions de l'étude technique en cours, le ministre, qui a imputé la situation à "des lacunes criardes" dans la première étude technique, a appelé les responsables de l'Algérienne des eaux à "mobiliser tous les moyens nécessaires pour intervenir rapidement en cas de besoin". M. Necib s'est rendu dans l'après-midi dans la wilaya d'Oum El Bouaghi où il devait s'enquérir de l'aménagement d'un périmètre irrigué à Ouled Hamla, ainsi que des travaux de transfert entre Ain Kercha et le barrage d'Ouerkis, dans la commune d'Ain Fakroun.
