Depuis plusieurs jours maintenant la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a été le sujet préféré des médias. Son nom est sur toutes les lèvres. Ces derniers temps, elle fait souvent la "Une" des médias. Elle aime apparemment que les feux de la rampe soient braqués sur elle. Depuis plusieurs jours maintenant la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a été le sujet préféré des médias. Son nom est sur toutes les lèvres. Ces derniers temps, elle fait souvent la "Une" des médias. Elle aime apparemment que les feux de la rampe soient braqués sur elle. Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. De Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Said Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune à fait des siennes ces dernières semaines. Surtout avec ces virulentes critiques contre l'exministre de la Culture Nadia Labidi et le président du FCE, Ali Haddad. Dans un entretien accordé au site d'information TSA Algérie, réalisé avant le remaniement ministériel du 14 mai dernier, Louisa Hanoune dément son soutien au quatrième mandat de Bouteflika, explique son désaccord avec Ali Haddad et revient sur son conflit avec l'ex-ministre de la Culture, Nadia Labidi. Ainsi la première responsable du PT trouve « étrange » la lecture politique de plusieurs personnalités qui affirment qu'elle a soutenu le quatrième mandat du président Bouteflika «Nous n'avons soutenu aucun mandat d'Abdelaziz Bouteflika. Si le Parti des travailleurs était en total accord avec tout le programme du président de la République, il n'aurait pas hésité une seconde à le soutenir ouvertement. Nous avons soutenu des décisions qu'il a prises et nous avons combattu par le passé l'orientation économique des différents gouvernements d‘Abdelaziz Bouteflika qui l'ont mise en oeuvre. Reste que Louisa Hannoun affirme que son parti n'est pas « partisan de la limitation des mandats » mais pour «la révocabilité des mandats afin que le peuple puisse révoquer ses représentants à tous les niveaux ; des assemblées locales à l'Assemblée populaire nationale jusqu'au président de la République. Au PT, nous n'avons jamais soutenu la candidature de Monsieur Bouteflika, ni l'ensemble de sa politique d'ailleurs ». Mais elle souligne néanmoins que le PT a soutenu « la Charte pour la paix et la réconciliation par exemple tout en expliquant qu'elle est insuffisante. Pourquoi voulez-vous qu'on ne soutienne pas le Président quand il intègre le 51-49% dans la loi de finances complémentaire de 2009 et celle de 2010, ou bien lorsque, faisant le bilan des « réformes économiques c'est-à-dire des privatisations que nous avons combattues, il a réorienté sa politique en arrêtant les privatisations des entreprises publiques, des banques publiques ou quand il décide d'abroger l'article 87 bis, ou de promulguer le code de nationalité? Ces mesures même partielles font partie du combat du PT ». Louisa Hanoune ne voulait pas dans cet entretien donner les noms des ministres qu'elle accuse de dilapider les biens publics. Elle a seulement souligné qu'elle avait des preuves, que son parti a connaissance de faits concrets, avant d'ajouter : « 30% des ministres sont entachés à des degrés différents ce qui veut dire que 70% des ministres n'ont pas dilapidé les biens publics. Parmi les 30 % certains sont euxmêmes des oligarques qui servent les intérêts de l'oligarchie à travers un siphonage gigantesque des fonds publics en donnant des marchés en exclusivité à quelques personnes, toujours les mêmes et pas au privé algérien traditionnel qui a toujours existé en Algérie. J'ai cité, à titre d'exemple les contrats qui concernent les équipements hospitaliers et l'acquisition par l'Etat des accélérateurs pour la radiothérapie dans le cadre du plan national contre le cancer et c'est une très bonne chose. On sait que ce n'est pas l'actuel ministre de la Santé qui a signé le contrat. Le problème est où? Au cours de l'été 2014, l'actuel ministre de la Santé annonce la création d'une entreprise sur la base de 51-49% et que les 51% reviennent au président du FCE qui n'a rien à voir avec le secteur de la santé. C'est de la dérèglementation. Et par la suite, il déclare que l'Etat ne peut pas imposer aux multinationales leurs représentants en Algérie. C'est d'une extrême gravité car c'est l'Etat qui a payé les sommes colossales et c'est cet entrepreneur dans le domaine des travaux publics qui devient l'intermédiaire entre les multinationales et les hôpitaux publics. Qu'est-ce que les travaux publics ont à voir avec la santé ? ». Elle appelle par la même occasion «l'Etat de faire les investigations », et à la « justice de s'autosaisir». Louisa Hanoune revient sur ses critiques émises à l'encontre de Ali Haddad Elle soutient ainsi une fois de plus dans cet entretien que « nous allons tout droit vers la création de monopoles privés, ce qui est extrêmement dangereux. Le privé traditionnel et les EPE sont menacés de disparition. Le problème de l'actuel président du FCE c'est qu'il parle au nom de l'Etat comme il l'a fait avec les ambassadeurs et les délégations étrangères qu'il a reçues en leur promettant au début la suppression de la règle 49-51% avant de changer d'avis puisque c'est lui qui prend souvent les 51%. Enfin concernant le conflit avec l'ancienne ministre de la Culture Nadia Labidi, Louisa Hannoun déclare qu'« au lieu de répondre sur les déclarations et les preuves que nous avons apportées, elle a pris une décision, qui est certes un précédent, de m'ester en justice. La ministre de la Culture n'a demandé l'aval de personne". Enfin Louisa Hanoune annonce qu'elle a saisi Mr le président de l'Assemblée populaire nationale et le ministre de la Justice pour les informer que « j'abandonne l'immunité parlementaire et qu'ils peuvent entamer les démarches normalement dans ce sens. Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. De Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Said Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune à fait des siennes ces dernières semaines. Surtout avec ces virulentes critiques contre l'exministre de la Culture Nadia Labidi et le président du FCE, Ali Haddad. Dans un entretien accordé au site d'information TSA Algérie, réalisé avant le remaniement ministériel du 14 mai dernier, Louisa Hanoune dément son soutien au quatrième mandat de Bouteflika, explique son désaccord avec Ali Haddad et revient sur son conflit avec l'ex-ministre de la Culture, Nadia Labidi. Ainsi la première responsable du PT trouve « étrange » la lecture politique de plusieurs personnalités qui affirment qu'elle a soutenu le quatrième mandat du président Bouteflika «Nous n'avons soutenu aucun mandat d'Abdelaziz Bouteflika. Si le Parti des travailleurs était en total accord avec tout le programme du président de la République, il n'aurait pas hésité une seconde à le soutenir ouvertement. Nous avons soutenu des décisions qu'il a prises et nous avons combattu par le passé l'orientation économique des différents gouvernements d‘Abdelaziz Bouteflika qui l'ont mise en oeuvre. Reste que Louisa Hannoun affirme que son parti n'est pas « partisan de la limitation des mandats » mais pour «la révocabilité des mandats afin que le peuple puisse révoquer ses représentants à tous les niveaux ; des assemblées locales à l'Assemblée populaire nationale jusqu'au président de la République. Au PT, nous n'avons jamais soutenu la candidature de Monsieur Bouteflika, ni l'ensemble de sa politique d'ailleurs ». Mais elle souligne néanmoins que le PT a soutenu « la Charte pour la paix et la réconciliation par exemple tout en expliquant qu'elle est insuffisante. Pourquoi voulez-vous qu'on ne soutienne pas le Président quand il intègre le 51-49% dans la loi de finances complémentaire de 2009 et celle de 2010, ou bien lorsque, faisant le bilan des « réformes économiques c'est-à-dire des privatisations que nous avons combattues, il a réorienté sa politique en arrêtant les privatisations des entreprises publiques, des banques publiques ou quand il décide d'abroger l'article 87 bis, ou de promulguer le code de nationalité? Ces mesures même partielles font partie du combat du PT ». Louisa Hanoune ne voulait pas dans cet entretien donner les noms des ministres qu'elle accuse de dilapider les biens publics. Elle a seulement souligné qu'elle avait des preuves, que son parti a connaissance de faits concrets, avant d'ajouter : « 30% des ministres sont entachés à des degrés différents ce qui veut dire que 70% des ministres n'ont pas dilapidé les biens publics. Parmi les 30 % certains sont euxmêmes des oligarques qui servent les intérêts de l'oligarchie à travers un siphonage gigantesque des fonds publics en donnant des marchés en exclusivité à quelques personnes, toujours les mêmes et pas au privé algérien traditionnel qui a toujours existé en Algérie. J'ai cité, à titre d'exemple les contrats qui concernent les équipements hospitaliers et l'acquisition par l'Etat des accélérateurs pour la radiothérapie dans le cadre du plan national contre le cancer et c'est une très bonne chose. On sait que ce n'est pas l'actuel ministre de la Santé qui a signé le contrat. Le problème est où? Au cours de l'été 2014, l'actuel ministre de la Santé annonce la création d'une entreprise sur la base de 51-49% et que les 51% reviennent au président du FCE qui n'a rien à voir avec le secteur de la santé. C'est de la dérèglementation. Et par la suite, il déclare que l'Etat ne peut pas imposer aux multinationales leurs représentants en Algérie. C'est d'une extrême gravité car c'est l'Etat qui a payé les sommes colossales et c'est cet entrepreneur dans le domaine des travaux publics qui devient l'intermédiaire entre les multinationales et les hôpitaux publics. Qu'est-ce que les travaux publics ont à voir avec la santé ? ». Elle appelle par la même occasion «l'Etat de faire les investigations », et à la « justice de s'autosaisir». Louisa Hanoune revient sur ses critiques émises à l'encontre de Ali Haddad Elle soutient ainsi une fois de plus dans cet entretien que « nous allons tout droit vers la création de monopoles privés, ce qui est extrêmement dangereux. Le privé traditionnel et les EPE sont menacés de disparition. Le problème de l'actuel président du FCE c'est qu'il parle au nom de l'Etat comme il l'a fait avec les ambassadeurs et les délégations étrangères qu'il a reçues en leur promettant au début la suppression de la règle 49-51% avant de changer d'avis puisque c'est lui qui prend souvent les 51%. Enfin concernant le conflit avec l'ancienne ministre de la Culture Nadia Labidi, Louisa Hannoun déclare qu'« au lieu de répondre sur les déclarations et les preuves que nous avons apportées, elle a pris une décision, qui est certes un précédent, de m'ester en justice. La ministre de la Culture n'a demandé l'aval de personne". Enfin Louisa Hanoune annonce qu'elle a saisi Mr le président de l'Assemblée populaire nationale et le ministre de la Justice pour les informer que « j'abandonne l'immunité parlementaire et qu'ils peuvent entamer les démarches normalement dans ce sens.