Le lundi 18 mai, un nouveau communiqué d'El Mouradia annonce un nouveau changement au sein du gouvernement. Ainsi à moins d'une semaine de l'annonce d'un remaniement ministérielle, il est question d'un nouveau changement qui n'a pas manqué de susciter beaucoup d'interrogations. Le lundi 18 mai, un nouveau communiqué d'El Mouradia annonce un nouveau changement au sein du gouvernement. Ainsi à moins d'une semaine de l'annonce d'un remaniement ministérielle, il est question d'un nouveau changement qui n'a pas manqué de susciter beaucoup d'interrogations. Au moment où les passations de consignes ont été effectuées au niveau de plusieurs ministères, le nouveau communiqué de la Présidence annonce la nomination de Ramtane Lamamra ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, rectifiant ainsi l'énoncé de la première décision, suivant laquelle Lamamra a été nommé ministre des Affaires étrangères. Par la même occasion, Abdelkader Messahel, nommé à la faveur du dernier remaniement ministre des Affaires maghrébines et de la Coopération internationale, devient ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe. Pourquoi un tel changement ? Des sources concordantes expliquent en substance que les premières nominations de Messahel et de Lamamra étaient confuses en parlant d'une « diplomatie à deux têtes» et où on s'interroge sur l'intérêt de l'existence de deux ministres des Affaires étrangères. Les deux hommes pouvaient donc piétiner facilement l'un sur le domaine de compétence de l'autre. Aujourd'hui après « le remaniement du remaniement », la question est orientée différemment, où les observateurs soulignent que cela peut nuire sérieusement à l'image du pays, et surtout à la crédibilité d'un tel gouvernement. Ce qui est certain avec ce « rectificatif », c'est que Ramtane Lamamra est élevé au rang de ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Les attributions d'Abdelkader Messahel se voient élargies et il devient ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue Arabe. Ce dernier avait en charge la « Coopération internationale » qui est censée dépendre des compétences de Lamamra. Le second changement, qui n'est pas fortuit, est celui de Youcef Yousfi qui devient ministre-conseiller auprès du président de la République, chargé des questions de l'Energie. Pour ce dernier, les observateurs relèvent que vu la conjoncture actuelle sur le plan national et international marquée par la baisse des prix de pétrole, Yousfi vient en renfort du gouvernement. D'autant plus que « la production algérienne de pétrole n'a pas augmenté en 2015. La hausse de la consommation, de quelque 5 % par an, a pour effet mécanique une baisse des exportations ». Aussi, faut-il encore le souligner, Yousfi avait prédit que la production d'hydrocarbures allait repartir, pour retrouver en 2018 son niveau de 2008. Ce qui ne semble pas se réaliser. La production d'hydrocarbures avait connu une légère augmentation en 2014, avec une progression de 4,4 %, après une baisse sensible en 2013, due partiellement à l'arrêt du site de Tiguentourine, qui assurait 18 % de la production algérienne de gaz avant qu'il ne soit attaqué par un groupe terroriste, en janvier 2014. La nomination de Yousfi n'a pas suscité énormément de critiques par rapport à celle de Lamamra et de Messahel. Car il est clair que l'Energie est un secteur très sensible pour l'Algérie un pays essentiellement gazier. Le pétrole et le condensat ne représentaient que 61 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2014, sur un total de 200 millions de TEP, soit 30,5 %. Au moment où les passations de consignes ont été effectuées au niveau de plusieurs ministères, le nouveau communiqué de la Présidence annonce la nomination de Ramtane Lamamra ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, rectifiant ainsi l'énoncé de la première décision, suivant laquelle Lamamra a été nommé ministre des Affaires étrangères. Par la même occasion, Abdelkader Messahel, nommé à la faveur du dernier remaniement ministre des Affaires maghrébines et de la Coopération internationale, devient ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe. Pourquoi un tel changement ? Des sources concordantes expliquent en substance que les premières nominations de Messahel et de Lamamra étaient confuses en parlant d'une « diplomatie à deux têtes» et où on s'interroge sur l'intérêt de l'existence de deux ministres des Affaires étrangères. Les deux hommes pouvaient donc piétiner facilement l'un sur le domaine de compétence de l'autre. Aujourd'hui après « le remaniement du remaniement », la question est orientée différemment, où les observateurs soulignent que cela peut nuire sérieusement à l'image du pays, et surtout à la crédibilité d'un tel gouvernement. Ce qui est certain avec ce « rectificatif », c'est que Ramtane Lamamra est élevé au rang de ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Les attributions d'Abdelkader Messahel se voient élargies et il devient ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue Arabe. Ce dernier avait en charge la « Coopération internationale » qui est censée dépendre des compétences de Lamamra. Le second changement, qui n'est pas fortuit, est celui de Youcef Yousfi qui devient ministre-conseiller auprès du président de la République, chargé des questions de l'Energie. Pour ce dernier, les observateurs relèvent que vu la conjoncture actuelle sur le plan national et international marquée par la baisse des prix de pétrole, Yousfi vient en renfort du gouvernement. D'autant plus que « la production algérienne de pétrole n'a pas augmenté en 2015. La hausse de la consommation, de quelque 5 % par an, a pour effet mécanique une baisse des exportations ». Aussi, faut-il encore le souligner, Yousfi avait prédit que la production d'hydrocarbures allait repartir, pour retrouver en 2018 son niveau de 2008. Ce qui ne semble pas se réaliser. La production d'hydrocarbures avait connu une légère augmentation en 2014, avec une progression de 4,4 %, après une baisse sensible en 2013, due partiellement à l'arrêt du site de Tiguentourine, qui assurait 18 % de la production algérienne de gaz avant qu'il ne soit attaqué par un groupe terroriste, en janvier 2014. La nomination de Yousfi n'a pas suscité énormément de critiques par rapport à celle de Lamamra et de Messahel. Car il est clair que l'Energie est un secteur très sensible pour l'Algérie un pays essentiellement gazier. Le pétrole et le condensat ne représentaient que 61 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2014, sur un total de 200 millions de TEP, soit 30,5 %.