Canicule aidant, beaucoup d'Algériens se sont rués ces derniers temps vers les plages, à la recherche defraîcheur et de quiétude. Si pour certains, les choses se sont bien passées, d'autres en ont payé malheureusement le prix fort. Canicule aidant, beaucoup d'Algériens se sont rués ces derniers temps vers les plages, à la recherche defraîcheur et de quiétude. Si pour certains, les choses se sont bien passées, d'autres en ont payé malheureusement le prix fort. Une trentaine de noyades ont en effet été enregistrées par les services de la Protection civile durant ces derniers jours. Et dire que la saison estivale n'est pas encore officiellement lancée puisqu'elle s'ouvre le 1er juin et sera clôturée comme chaque année le 30 septembre. Mais en attendant, le lot de victimes dans les plages et les plans d'eau tels les oueds et les barrages ne cesse d'augmenter, plus particulièrement pendant ce mois de mai meurtrier où on a compté 23 victimes dont 10 dans les plages et 13 dans les différentes réserves d'eau. Rien que durant le week-end dernier, on a recensé 6 personnes portées disparues, emportées par une mer démontée dont les trois personnes originaires de Ghardaïa qui se sont noyées à la plage Kaddous d'Ain-Taya (Alger). Le même jour, trois autres personnes ont été portées disparues suite à leur noyade enregistrées dans les wilayas de Tipaza, Tlemcen et Oran. Quelques jours auparavant, les services de la Protection civile ont constaté 5 noyades mortelles. Deux adolescents se sont noyés à Alger, noyé au niveau de la plage El Ryad de Staoueli, et à Tipaza, au lieu dit rocher blanc, à Cherchell alors que pour les trous autres victimes, elles ont péri dans les oueds, à Ghardaïa, Mila et Sétif. Au début du mois, le bilan de la PC portait sur 15 décès dont la plupart ont péri dans les barrages, les oueds et les retenues collinaires des wilayas de l'intérieur du pays où les jeunes et les adolescents se réfugient pour fuir la canicule qui s'est installée trop tôt cette année. Les victimes ont été observées à El Tarf (plage Messida), Oran (Merset El Hadjaj) et Alger (Ain-Taya) pour les noyés en mer tandis que pour les plans d'eau, les drames ont eu lieu à Médéa, Sétif, Tébessa, Mila, Naâma, Bejaia, Tiaret, Bouira et Souk Ahras. C'est dire qu'aucune région du pays n'est épargnée par ce phénomène en dépit des multiples campagnes de sensibilisation et les appels à la vigilance lancés notamment par la protection civile à la veille de chaque saison estivale pour attirer l'attention sur les dangers des noyades dans les plages non surveillées ainsi que dans les plans d'eau. Il est n'est pas impossible que le triste record de l'été dernier soit battu cette année si le rythme des noyades reste en l'état. En 2014, et dans la cadre du dispositif de surveillance des plages, 140 personnes sont en effet décédées dans les plages d'Algérie dont 94 se sont noyées dans des plages interdites à la baignade. Le bilan final fait état au niveau des 371 plages autorisées à la baignade de quelque 58.192 interventions enregistrées entre 1er juin et le 30 septembre 2014, date de la clôture de la saison estivale. Ces interventions auront permis de sauver 38.540 personnes d'une noyade certaine tandis que 14.971 estivants ont été soignés sur place. Concernant la baignade dans les réserves d'eau, ce phénomène qui ne cesse de se généraliser à travers le territoire national, on compte plus de 100 décès, essentiellement des enfants et des adolescents. Une trentaine de noyades ont en effet été enregistrées par les services de la Protection civile durant ces derniers jours. Et dire que la saison estivale n'est pas encore officiellement lancée puisqu'elle s'ouvre le 1er juin et sera clôturée comme chaque année le 30 septembre. Mais en attendant, le lot de victimes dans les plages et les plans d'eau tels les oueds et les barrages ne cesse d'augmenter, plus particulièrement pendant ce mois de mai meurtrier où on a compté 23 victimes dont 10 dans les plages et 13 dans les différentes réserves d'eau. Rien que durant le week-end dernier, on a recensé 6 personnes portées disparues, emportées par une mer démontée dont les trois personnes originaires de Ghardaïa qui se sont noyées à la plage Kaddous d'Ain-Taya (Alger). Le même jour, trois autres personnes ont été portées disparues suite à leur noyade enregistrées dans les wilayas de Tipaza, Tlemcen et Oran. Quelques jours auparavant, les services de la Protection civile ont constaté 5 noyades mortelles. Deux adolescents se sont noyés à Alger, noyé au niveau de la plage El Ryad de Staoueli, et à Tipaza, au lieu dit rocher blanc, à Cherchell alors que pour les trous autres victimes, elles ont péri dans les oueds, à Ghardaïa, Mila et Sétif. Au début du mois, le bilan de la PC portait sur 15 décès dont la plupart ont péri dans les barrages, les oueds et les retenues collinaires des wilayas de l'intérieur du pays où les jeunes et les adolescents se réfugient pour fuir la canicule qui s'est installée trop tôt cette année. Les victimes ont été observées à El Tarf (plage Messida), Oran (Merset El Hadjaj) et Alger (Ain-Taya) pour les noyés en mer tandis que pour les plans d'eau, les drames ont eu lieu à Médéa, Sétif, Tébessa, Mila, Naâma, Bejaia, Tiaret, Bouira et Souk Ahras. C'est dire qu'aucune région du pays n'est épargnée par ce phénomène en dépit des multiples campagnes de sensibilisation et les appels à la vigilance lancés notamment par la protection civile à la veille de chaque saison estivale pour attirer l'attention sur les dangers des noyades dans les plages non surveillées ainsi que dans les plans d'eau. Il est n'est pas impossible que le triste record de l'été dernier soit battu cette année si le rythme des noyades reste en l'état. En 2014, et dans la cadre du dispositif de surveillance des plages, 140 personnes sont en effet décédées dans les plages d'Algérie dont 94 se sont noyées dans des plages interdites à la baignade. Le bilan final fait état au niveau des 371 plages autorisées à la baignade de quelque 58.192 interventions enregistrées entre 1er juin et le 30 septembre 2014, date de la clôture de la saison estivale. Ces interventions auront permis de sauver 38.540 personnes d'une noyade certaine tandis que 14.971 estivants ont été soignés sur place. Concernant la baignade dans les réserves d'eau, ce phénomène qui ne cesse de se généraliser à travers le territoire national, on compte plus de 100 décès, essentiellement des enfants et des adolescents.