Contre toute attente, le couffin de Ramadhan sera maintenu encoreune fois cette année, n'en déplaise aux P/APC et au CRA, le Croissant- Rouge algérien. Contre toute attente, le couffin de Ramadhan sera maintenu encoreune fois cette année, n'en déplaise aux P/APC et au CRA, le Croissant- Rouge algérien. Ces derniers, acteurs essentiels dans cette opération de solidarité, se sont pourtant clairement positionnés sur le sujet et pour eux, la meilleure solution demeure une aide financière pour chaque famille bénéficiaire comme prévu d'ailleurs l'année passée où cette option était sérieusement envisagée et même sur le point d'être appliquée par le biais de chèques postaux. Mais à la dernière minute, les pouvoirs publics ont fait machine arrière en prétextant des raisons pratiques et techniques liées à son application. Ce refus de la suppression du couffin de Ramadhan suscite l'embarrades maires qui affirment être pris au dépourvu pour organiser comme il se doit l'opération et surtout éviter les soupçons qui pèseront forcément au moment du choix des fournisseurs. « On aurait aimé être informé bien à l'avance car l'on s'attendait tous à voir cette forme de solidarité supprimée et remplacée par des aides financières », se sont plaint de nombreux P/APC. Même constat pour la présidente du Croissant-Rouge algérien, Mme Benhabiles, laquelle considère que pour « préserver la dignité des citoyens, il faut substituer le couffin par le chèque, ce qui permettra aux bénéficiaires d'acheter ce qu'ils souhaitent consommer et d'utiliser cette somme en fonction de leurs besoins ». Contenant des produits alimentaires de première nécessité, il a été décidé cette année par le ministère de la Solidarité nationale d'élever à 7.000 dinars la valeur des produits. Ainsi, les bénéficiaires trouveront normalement 10 kg de semoule, 5 kg de farine, 2 kg de pois chiche, 1 kg de riz, 2 kg d'orge, 1 kg de maïs, 5 litres d'huile, 2 kg de tomates concentrées, 3 kg de sucre, quatre paquets de 250 grammes de café, un paquet de 500 grammes de lait en poudre et 500 grammes de margarine. Néanmoins, la présidente du CRA n'a pas manqué de critiquer les agissements de certains P/APC et de douter sur leur « bonne foi » dans l'élaboration des listes des bénéficiaires de l'opération. « Ces listes sont dans plusieurs cas loin de refléter la réalité et elles répondent souvent à des fins politiques au détriment de la misère humaine » a déploré Mme Benhabiles qui plaide, comme elle l'a souligné l'année passée, au lendemain de sa désignation à la tête du CRA, pour une « transparence totale» et une traçabilité à toute épreuve dans la gestion du dossier du couffin de Ramadhan. Elle souhaite à ce propos que les maires optent pour la méthode « classique » dans l'opération du recensement des familles démunies, basée exclusivement sur le de proximité effectué sur le terrain. « Pour réussir cela, il est nécessaire d'impliquer la société civile et le mouvement associatif de sorte à traduire le principe de la démocratie participative », a expliqué la présidente du Croissant-Rouge algérien. Pour ce Ramadhan 2015, l'opération concerne 1,7 million de familles algériennes contre 1,3 million de familles en 2012, ce qui prouve que la pauvreté est en hausse dans notre pays. Pour mener à bien cette opération, une enveloppe de 800 milliards de centimes sera débloquée dont une grande partie par le ministère de la Solidarité nationale qui a en charge toutes les opérations de ce genre. Ce montant englobe néanmoins l'apport de plusieurs autres parties, notamment les collectivités locales, le Fonds de la zakat, le Croissant-Rouge algérien (CRA), en plus de la contribution des donateurs. Décriée par beaucoup d'observateurs politiques en Algérie (partis, organisations, ...), l'opération du couffin de Ramadhan ne semble pas susciter l'adhésion de la majorité des pans de la société, à l'exemple de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme. Cette dernière vient à ce sujet de tirer la sonnette d'alarme sur l'ampleur de la pauvreté atteinte par notre pays à travers, at- elle indiqué, le nombre d'inscrits dans cette opération. Pour la LADDH, 24 % des Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté et ils existent en Algérien plus de 1,6 million de familles pauvres. Ces derniers, acteurs essentiels dans cette opération de solidarité, se sont pourtant clairement positionnés sur le sujet et pour eux, la meilleure solution demeure une aide financière pour chaque famille bénéficiaire comme prévu d'ailleurs l'année passée où cette option était sérieusement envisagée et même sur le point d'être appliquée par le biais de chèques postaux. Mais à la dernière minute, les pouvoirs publics ont fait machine arrière en prétextant des raisons pratiques et techniques liées à son application. Ce refus de la suppression du couffin de Ramadhan suscite l'embarrades maires qui affirment être pris au dépourvu pour organiser comme il se doit l'opération et surtout éviter les soupçons qui pèseront forcément au moment du choix des fournisseurs. « On aurait aimé être informé bien à l'avance car l'on s'attendait tous à voir cette forme de solidarité supprimée et remplacée par des aides financières », se sont plaint de nombreux P/APC. Même constat pour la présidente du Croissant-Rouge algérien, Mme Benhabiles, laquelle considère que pour « préserver la dignité des citoyens, il faut substituer le couffin par le chèque, ce qui permettra aux bénéficiaires d'acheter ce qu'ils souhaitent consommer et d'utiliser cette somme en fonction de leurs besoins ». Contenant des produits alimentaires de première nécessité, il a été décidé cette année par le ministère de la Solidarité nationale d'élever à 7.000 dinars la valeur des produits. Ainsi, les bénéficiaires trouveront normalement 10 kg de semoule, 5 kg de farine, 2 kg de pois chiche, 1 kg de riz, 2 kg d'orge, 1 kg de maïs, 5 litres d'huile, 2 kg de tomates concentrées, 3 kg de sucre, quatre paquets de 250 grammes de café, un paquet de 500 grammes de lait en poudre et 500 grammes de margarine. Néanmoins, la présidente du CRA n'a pas manqué de critiquer les agissements de certains P/APC et de douter sur leur « bonne foi » dans l'élaboration des listes des bénéficiaires de l'opération. « Ces listes sont dans plusieurs cas loin de refléter la réalité et elles répondent souvent à des fins politiques au détriment de la misère humaine » a déploré Mme Benhabiles qui plaide, comme elle l'a souligné l'année passée, au lendemain de sa désignation à la tête du CRA, pour une « transparence totale» et une traçabilité à toute épreuve dans la gestion du dossier du couffin de Ramadhan. Elle souhaite à ce propos que les maires optent pour la méthode « classique » dans l'opération du recensement des familles démunies, basée exclusivement sur le de proximité effectué sur le terrain. « Pour réussir cela, il est nécessaire d'impliquer la société civile et le mouvement associatif de sorte à traduire le principe de la démocratie participative », a expliqué la présidente du Croissant-Rouge algérien. Pour ce Ramadhan 2015, l'opération concerne 1,7 million de familles algériennes contre 1,3 million de familles en 2012, ce qui prouve que la pauvreté est en hausse dans notre pays. Pour mener à bien cette opération, une enveloppe de 800 milliards de centimes sera débloquée dont une grande partie par le ministère de la Solidarité nationale qui a en charge toutes les opérations de ce genre. Ce montant englobe néanmoins l'apport de plusieurs autres parties, notamment les collectivités locales, le Fonds de la zakat, le Croissant-Rouge algérien (CRA), en plus de la contribution des donateurs. Décriée par beaucoup d'observateurs politiques en Algérie (partis, organisations, ...), l'opération du couffin de Ramadhan ne semble pas susciter l'adhésion de la majorité des pans de la société, à l'exemple de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme. Cette dernière vient à ce sujet de tirer la sonnette d'alarme sur l'ampleur de la pauvreté atteinte par notre pays à travers, at- elle indiqué, le nombre d'inscrits dans cette opération. Pour la LADDH, 24 % des Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté et ils existent en Algérien plus de 1,6 million de familles pauvres.