Une série de mesures seront prises en faveur des étudiants et des enseignants afin de créer un climat apaisé dans les universités algériennes dès la rentrée de 2015, a annoncé avant-hier à Alger le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Une série de mesures seront prises en faveur des étudiants et des enseignants afin de créer un climat apaisé dans les universités algériennes dès la rentrée de 2015, a annoncé avant-hier à Alger le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. L'étudiant, "qui est au centre de toute politique d'enseignement supérieur, s'est fait exclure de l'organisation de l'université. Il faut penser à se comporter avec lui d'une nouvelle manière", a souligné M. Hadjar lors d'une visite d'inspection de projets de son secteur dans la wilaya d'Alger. "Une série de mesures seront prises dans les prochaines semaines afin de créer un climat apaisé au sein de l'université et d'évacuer un certain nombre de problèmes pour se concentrer uniquement sur l'aspect pédagogique", a-t-il ajouté. Pour le moment, M. Hadjar se refuse à évoquer les mesures en question. "Je neferai rien avant de consulter la grandefamille universitaire", a-t-il expliqué. Dans les prochains jours, le ministre compte recevoir des représentants des organisations estudiantines, des syndicats d'enseignants, des professeurs et des acteurs du monde économique et industriel "avant d'annoncer les mesures arrêtées, qui seront à la portée des étudiants et appliquées dès la rentrée de 2015". M. Hadjar reconnaît aux étudiants le droit à une consultation sur l'application des programmes d'enseignement et une plus grande représentativité dans les conseils d'administration des universités, déplorant que seulement deux étudiants assistent au CA de l'université Alger 2 (Bouzaréah) qui en compte 25.000. S'agissant des enseignants, le ministre, en présence du wali d'Alger Abdelkader Zoukh, a reconnu qu'il y avait des problèmes comme "le logement dont la solution ne dépend pas directement de ses services, mais nécessite une concertation avec d'autres ministères". Par ailleurs, M. Hadjar a rappelé la nécessité de procéder à une évaluation du système LMD (licence-master-doctorat), onze ans après son applicationdans les universités algériennes, pour mettre en valeur ses points forts et tenter de corriger les disfonctionnements générés. "Le système LMD n'est ni bon ni mauvaisen soi. C'est la manière de l'appliquer, les moyens déployés et la politique d'enseignement et d'organisation suivies qui en font un bon ou un mauvais système", a-t-il dit, assurant que "l'évaluation, qui se fera avec la participation de toute la famille universitaire, ne remettra pas en cause le système". Concernant le classement de l'université algérienne au plan mondial, le ministre a estimé que ce classement "ne reflétait pas la réalité du niveau de l'université algérienne" car les critères de classement adoptés par les institutions de classement "dépendent beaucoup plus des aspects commercial et de marketing". Une faculté de 4.000 places pédagogiques sera inaugurée au niveau du nouveau campus (8.000 places) en construction à l'université Abou-Kacem- Saadallah (Alger 2) à la prochaine rentrée universitaire, a indiqué M. Hadjar qui a inspecté le projet ainsi que le chantier de réhabilitation du bâtiment de la faculté de langues étrangères, qui sera également rouvert à la rentrée prochaine. A l'université Alger 3 (Dely-Ibrahim), la plus grande université du pays par le nombre des étudiants (39.000), il a inauguré une piscine olympique et un stade, avec un terrain gazonné et une piste d'athlétisme. Dans les deux universités, M. Hadjar a présidé des cérémonies de clôture de l'année universitaire 2014-2015 où les meilleurs étudiants diplômés dans chacune des spécialités enseignées ont été distingués. M. Hadjar et le recteur de l'université Abou-Kacem-Saadallah ont rendu hommage au docteur Mohamed Chérif Gaher, qui était leur enseignant en première année à l'université d'Alger, au début des années 70. L'étudiant, "qui est au centre de toute politique d'enseignement supérieur, s'est fait exclure de l'organisation de l'université. Il faut penser à se comporter avec lui d'une nouvelle manière", a souligné M. Hadjar lors d'une visite d'inspection de projets de son secteur dans la wilaya d'Alger. "Une série de mesures seront prises dans les prochaines semaines afin de créer un climat apaisé au sein de l'université et d'évacuer un certain nombre de problèmes pour se concentrer uniquement sur l'aspect pédagogique", a-t-il ajouté. Pour le moment, M. Hadjar se refuse à évoquer les mesures en question. "Je neferai rien avant de consulter la grandefamille universitaire", a-t-il expliqué. Dans les prochains jours, le ministre compte recevoir des représentants des organisations estudiantines, des syndicats d'enseignants, des professeurs et des acteurs du monde économique et industriel "avant d'annoncer les mesures arrêtées, qui seront à la portée des étudiants et appliquées dès la rentrée de 2015". M. Hadjar reconnaît aux étudiants le droit à une consultation sur l'application des programmes d'enseignement et une plus grande représentativité dans les conseils d'administration des universités, déplorant que seulement deux étudiants assistent au CA de l'université Alger 2 (Bouzaréah) qui en compte 25.000. S'agissant des enseignants, le ministre, en présence du wali d'Alger Abdelkader Zoukh, a reconnu qu'il y avait des problèmes comme "le logement dont la solution ne dépend pas directement de ses services, mais nécessite une concertation avec d'autres ministères". Par ailleurs, M. Hadjar a rappelé la nécessité de procéder à une évaluation du système LMD (licence-master-doctorat), onze ans après son applicationdans les universités algériennes, pour mettre en valeur ses points forts et tenter de corriger les disfonctionnements générés. "Le système LMD n'est ni bon ni mauvaisen soi. C'est la manière de l'appliquer, les moyens déployés et la politique d'enseignement et d'organisation suivies qui en font un bon ou un mauvais système", a-t-il dit, assurant que "l'évaluation, qui se fera avec la participation de toute la famille universitaire, ne remettra pas en cause le système". Concernant le classement de l'université algérienne au plan mondial, le ministre a estimé que ce classement "ne reflétait pas la réalité du niveau de l'université algérienne" car les critères de classement adoptés par les institutions de classement "dépendent beaucoup plus des aspects commercial et de marketing". Une faculté de 4.000 places pédagogiques sera inaugurée au niveau du nouveau campus (8.000 places) en construction à l'université Abou-Kacem- Saadallah (Alger 2) à la prochaine rentrée universitaire, a indiqué M. Hadjar qui a inspecté le projet ainsi que le chantier de réhabilitation du bâtiment de la faculté de langues étrangères, qui sera également rouvert à la rentrée prochaine. A l'université Alger 3 (Dely-Ibrahim), la plus grande université du pays par le nombre des étudiants (39.000), il a inauguré une piscine olympique et un stade, avec un terrain gazonné et une piste d'athlétisme. Dans les deux universités, M. Hadjar a présidé des cérémonies de clôture de l'année universitaire 2014-2015 où les meilleurs étudiants diplômés dans chacune des spécialités enseignées ont été distingués. M. Hadjar et le recteur de l'université Abou-Kacem-Saadallah ont rendu hommage au docteur Mohamed Chérif Gaher, qui était leur enseignant en première année à l'université d'Alger, au début des années 70.