Cette année, la rentrée universitaire est marquée par plusieurs événements. Outre son début plus tôt que les années précédentes (7 septembre), une augmentation des inscrits (5,13%) par rapport à l'année précédente et l'ouverture des nouvelles structures dans le secteur, la mesure du découpage vient d'être appliquée. Le premier responsable de secteur Mohamed Mebarki a indiqué hier à Alger que la rentrée universitaire 2014-2015 se déroulait «normalement» dans tous les établissements universitaires à travers le pays. Les conditions étaient réunies à cet effet notamment avec la reprise des services de restauration, d'hébergement et de transport depuis le 1erseptembre. Parmi les facteurs principaux qui ont aidé au bon déroulement de cet exercice dans les délais fixés, on cite le déroulement des examens de rattrapage à la fin de l'année écoulée et le recul du taux de transfert du fait que la plupart des nouveaux étudiants ont été orientés vers l'une des trois premières filières de leur choix. Une évolution notable, selon Mohamed Mebarki , après l'ouverture des nouvelles structures du secteur, telles que l'Ecole nationale supérieure polytechnique, l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie à Constantine et trois facultés de médecine à Ouargla, Laghouat et Béchar. Il est à noter le renforcement des infrastructures pédagogiques avec la réception de 62 500 nouvelles places pédagogiques portant la capacité d'accueil à 1 250 000 places pédagogiques. La nouveauté, cette année, est l'élargissement de la carte des filières à l'inscription nationale. Par ailleurs, le nombre des filières d'excellence est porté à 41, outre la réorganisation du secteur de l'enseignement supérieur dans la wilaya d'Alger par le transfert de quatre écoles supérieures nationales à Koléa (Tipasa). L'élargissement de la mesure de découpage touchera l'université d'Es-senia (Oran) qui rejoindra les universités d'Alger, Blida et Constantine. «Cette mesure sera promulguée prochainement dans le cadre d'un décret ministériel», a indiqué le ministre. Cette réforme concerne aussi, les universités dont le nombre d'étudiants dépasse les 25 000 et ce, dans le but d'une meilleure gestion. Concernant les critiques faites sur le système LMD, M. Mebarki a jugé qu'il «est prématuré de faire une évaluation objective définitive» d'autant plus que le secteur fonctionne toujours avec ce système et le système classique. Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le système LMD, engagé depuis 2009, fait l'objet d'une évaluation périodique par des équipes pédagogiques.