La grille des programmes télévisuels, durant les premiers jours du Ramadhan, reste en deçà des attentes des téléspectateurs. La plupart des émissions de divertissement proposées, des sitcoms et des caméras cachées pèchent par une qualité moindre et des dialogues qui ne s'inscrivent aucunement dans les convenances du mois du jeûne. La grille des programmes télévisuels, durant les premiers jours du Ramadhan, reste en deçà des attentes des téléspectateurs. La plupart des émissions de divertissement proposées, des sitcoms et des caméras cachées pèchent par une qualité moindre et des dialogues qui ne s'inscrivent aucunement dans les convenances du mois du jeûne. On note que la diversité des chaînes TV algériennes est un atout dans le paysage audiovisuel actuel. Cependant les programmes ficelés durant cette période sont pauvres en contenu et la créativité se limite à des caméras cachées qui se généralisent un peu partout avec des thèmes rebattus à la longue et qui favorisent une violence de langage, et parfois même de geste, qui heurte la sensibilité des téléspectateurs. Que ce soit les sitcoms proposés par certaines chaînes ou les sketches et autres "plaisanteries" de mauvais goût, ledivertissement à la télé ne séduit pas trop. Les dialogues font parfois à des références de « langage de rue » et les comédiens qui sont censés mettre leur talent en matière d'incarnation de rôles bien composés prennent des raccourcis et se limitent à des improvisations qui renseignent sur l'état chaotique des thématiques ou des scénarii. Sans retenue ni pudeur, le contenu de certains sketches,caméras cachées (il y en a trop) sont choquants par leur bavardage rébarbatif et insipide qui est parfois une atteinte aux bonnes moeurs. D'un autre côté, il faut avouer qu'en matière d'investissement sur la grille du Ramadhan, la chaîne publique algérienne avec ses annexes parraine toujours des productions lourdes, vu ses moyens techniques et humains et son expérience avérée. On constate, dès lors, que des noms de réalisateurs bien connus et bien rodés ont toujours la primauté des feuilletons ou des émissions de rire. Pour l'heure, on a droit aux mêmes contenus sans innovation apparente avec parfois des fausses notes sur la manière de présenter même le récit proposé. Dans cet environnement particulier, les chaînes TV ne présentent aucune émission religieuse digne de nom censée éclairer davantage les jeûneurs sur des aspects inconnus du mois de Ramadhan. Les téléspectateurs se rabattent sûrement sur les chaînes du satellite Nile Sat pour les "télés du savoir" qui se diversifient par les approches autour des thèmes, feuilletons religieux de qualité, des talk show politiques et sociaux qui n'omettent rien. En l'état actuel des choses, il faut convenir que la bataille annoncée par les producteurs algériens pour le programme de Ramadhan a été, encore une fois, un ratage. Des centaines de produits sont ficelés à la va-vite, avec des jeunes comédiens souvent amateurs alors que les professionnels ne sont appelés qu'à figurer dans des sketches chorba ou des blagues insipides et des sentences moralisantes. Bref, on se demande pourquoi les professionnels de la production favorisent de tels produits et pour défendre quelle logique ? Les observateurs de la scène culturelle et médiatique découvrent avec stupeur que "la marchandisation" de ces produits de piètre qualité est l'une des façons de tirer plus de bénéfices en vendant tous azimuts. Le public sera-t-il satisfait L'annonce faite par le DG de l'ENTV d'une grille ramadhanesque aussi variée ne laisse pas de doute. On retient donc 18 séries, 4 téléfilms algériens et 4 autres arabes ainsi que d'autres variétés culinaires, historiques et religieuses qui sont au programme. Sauf que cet investissement reste diversement apprécié. Ce sont en effet les sondages qui révèleront plus tard si le public aura été satisfait ou pas. Mais pour l'heure, il y a chez la télé publique algérienne une petite percée dans la diversité du plateau de la grille du Ramadhan. On pioche parfois dans l'histoire et la mémoire pour rafraîchir les idées ou se remémorer des artistes ou des personnalités disparues. Voilà qui pourrait retenir les téléspectateurs nostalgiques du temps ancien. Toutefois, il n'y a pas pour l'heure une promotion des "télévisions du savoir" à travers les chaînes éducatives, scientifiques et culturelles de haute facture comme c'est le cas chez d'autres. C'est le chaînon manquant dans le paysage audio-visuel algérien auquel il faudrait réfléchir dorénavant. On note que la diversité des chaînes TV algériennes est un atout dans le paysage audiovisuel actuel. Cependant les programmes ficelés durant cette période sont pauvres en contenu et la créativité se limite à des caméras cachées qui se généralisent un peu partout avec des thèmes rebattus à la longue et qui favorisent une violence de langage, et parfois même de geste, qui heurte la sensibilité des téléspectateurs. Que ce soit les sitcoms proposés par certaines chaînes ou les sketches et autres "plaisanteries" de mauvais goût, ledivertissement à la télé ne séduit pas trop. Les dialogues font parfois à des références de « langage de rue » et les comédiens qui sont censés mettre leur talent en matière d'incarnation de rôles bien composés prennent des raccourcis et se limitent à des improvisations qui renseignent sur l'état chaotique des thématiques ou des scénarii. Sans retenue ni pudeur, le contenu de certains sketches,caméras cachées (il y en a trop) sont choquants par leur bavardage rébarbatif et insipide qui est parfois une atteinte aux bonnes moeurs. D'un autre côté, il faut avouer qu'en matière d'investissement sur la grille du Ramadhan, la chaîne publique algérienne avec ses annexes parraine toujours des productions lourdes, vu ses moyens techniques et humains et son expérience avérée. On constate, dès lors, que des noms de réalisateurs bien connus et bien rodés ont toujours la primauté des feuilletons ou des émissions de rire. Pour l'heure, on a droit aux mêmes contenus sans innovation apparente avec parfois des fausses notes sur la manière de présenter même le récit proposé. Dans cet environnement particulier, les chaînes TV ne présentent aucune émission religieuse digne de nom censée éclairer davantage les jeûneurs sur des aspects inconnus du mois de Ramadhan. Les téléspectateurs se rabattent sûrement sur les chaînes du satellite Nile Sat pour les "télés du savoir" qui se diversifient par les approches autour des thèmes, feuilletons religieux de qualité, des talk show politiques et sociaux qui n'omettent rien. En l'état actuel des choses, il faut convenir que la bataille annoncée par les producteurs algériens pour le programme de Ramadhan a été, encore une fois, un ratage. Des centaines de produits sont ficelés à la va-vite, avec des jeunes comédiens souvent amateurs alors que les professionnels ne sont appelés qu'à figurer dans des sketches chorba ou des blagues insipides et des sentences moralisantes. Bref, on se demande pourquoi les professionnels de la production favorisent de tels produits et pour défendre quelle logique ? Les observateurs de la scène culturelle et médiatique découvrent avec stupeur que "la marchandisation" de ces produits de piètre qualité est l'une des façons de tirer plus de bénéfices en vendant tous azimuts. Le public sera-t-il satisfait L'annonce faite par le DG de l'ENTV d'une grille ramadhanesque aussi variée ne laisse pas de doute. On retient donc 18 séries, 4 téléfilms algériens et 4 autres arabes ainsi que d'autres variétés culinaires, historiques et religieuses qui sont au programme. Sauf que cet investissement reste diversement apprécié. Ce sont en effet les sondages qui révèleront plus tard si le public aura été satisfait ou pas. Mais pour l'heure, il y a chez la télé publique algérienne une petite percée dans la diversité du plateau de la grille du Ramadhan. On pioche parfois dans l'histoire et la mémoire pour rafraîchir les idées ou se remémorer des artistes ou des personnalités disparues. Voilà qui pourrait retenir les téléspectateurs nostalgiques du temps ancien. Toutefois, il n'y a pas pour l'heure une promotion des "télévisions du savoir" à travers les chaînes éducatives, scientifiques et culturelles de haute facture comme c'est le cas chez d'autres. C'est le chaînon manquant dans le paysage audio-visuel algérien auquel il faudrait réfléchir dorénavant.