La distribution des couffins de Ramadhan ou colis alimentaires a enregistré de nombreux dépassements. Le ministère de la Solidarité qui gère l'opération est interpellé sur des cas où les colis octroyés aux nécessiteux ont été dépecés et d'autres ont quasiment disparu. La distribution des couffins de Ramadhan ou colis alimentaires a enregistré de nombreux dépassements. Le ministère de la Solidarité qui gère l'opération est interpellé sur des cas où les colis octroyés aux nécessiteux ont été dépecés et d'autres ont quasiment disparu. Le constat est amer suite aux anomalies relevées dans la distribution de ces couffins qui concernent 1,4 million d'Algériens et dont le Croissant-Rouge algérien tire la sonnette d'alarme. En effet, la présidente du CRA déplore dans une intervention publique que certaines familles nécessiteuses ne figuraient pas tout bonnement dans les listes établies par les APC. Ce qui a engendré une colère manifeste de ces familles qui sont dans leur droit d'obtenir chaque jour leurs parts de la ration alimentaire. A cela s'ajoute, selon plusieurs de ces familles, un manque constaté dans certains de ces produits comme le sucre, le café ou le riz. Il est à souligner que cette fois, le couffin du Ramadhan devait comporter 10 kilos de semoule, 5 kilos de farine, 2 kilos de pois chiche, 1 kilo de riz, 2 kilos d'orge, 5 litres d'huile, 2 kilos de tomates concentrées, 3 kilos de sucre, 4 paquets de café, 1 paquet de 500 grammes de poudre de lait et 500 grammes de beurre. Dans la série de ces « abus », il y a également une non transparence dans la publication des listes des vrais bénéficiaires. Dans certaines APC, ces listes ne sont pas rendues publiques alors qu'elles devaient être affichées tout au long du mois de Ramadhan. Le ministère avait pourtant déclaré il y a des semaines que des sanctions pénales étaient prévues si des manquements ou de détournements seraient dûment constatées. L'opération qui semblait jusque-là, réussir selon les responsables du ministère de la Solidarité nationale, a failli dans sa gestion du fait que le montant alloué à cette opération était conséquent soit 8 milliards de DA sans compter l'aide fournie par les donateurs et autres bienfaiteurs. Il faut noter également le concours du fonds national de la Zakat et du soutien des collectivités locales. Dans ce cas de figure, ce n'est pas l'argent qui viendrait à manquer pour assurer le bon déroulement de l'opération. Le ministère de la Solidarité nationale avait, rappelons-le, souligné que pour ce Ramadhan 2015, il serait préférable d'octroyer des chèques plutôt que des couffins qui sont vus comme un procédé « humiliant » et indigne pour indexer sans vergogne les familles pauvres. Mais ces aides financières n'ont pas été respectées selon des familles nécessiteuses dans certaines localités du pays et des milliers de familles sont obligées de pointer quotidiennement et attendre leur tour pour se voir donner des provisions alimentaires. L'autre anomalie relevée dans ce cadre est celle ayant trait au certificat de non affiliation aux organismes de sécurité sociale. Ce qui pose la question si un « pauvre » ou un démuni n'est pas forcément un citoyen qui possède un numéro de sécurité sociale. De même qu'exiger un document attestant que les parents soient chômeurs, relève carrément de l'aberration selon plusieurs associations caritatives. Le CRA exige carrément la suppression de l'attestation de non-affiliation au moment où les familles nécessiteuses devaient figurer dans des listings numérisés. Mais pour d'autres représentants de la société civile, la LADDH avait appelé à supprimer les couffins de Ramadhan qui alimentent comme chaque année la polémique avec une gestion de l'opération qui ne semble pas être maîtrisée comme à l'accoutumée. Le constat est amer suite aux anomalies relevées dans la distribution de ces couffins qui concernent 1,4 million d'Algériens et dont le Croissant-Rouge algérien tire la sonnette d'alarme. En effet, la présidente du CRA déplore dans une intervention publique que certaines familles nécessiteuses ne figuraient pas tout bonnement dans les listes établies par les APC. Ce qui a engendré une colère manifeste de ces familles qui sont dans leur droit d'obtenir chaque jour leurs parts de la ration alimentaire. A cela s'ajoute, selon plusieurs de ces familles, un manque constaté dans certains de ces produits comme le sucre, le café ou le riz. Il est à souligner que cette fois, le couffin du Ramadhan devait comporter 10 kilos de semoule, 5 kilos de farine, 2 kilos de pois chiche, 1 kilo de riz, 2 kilos d'orge, 5 litres d'huile, 2 kilos de tomates concentrées, 3 kilos de sucre, 4 paquets de café, 1 paquet de 500 grammes de poudre de lait et 500 grammes de beurre. Dans la série de ces « abus », il y a également une non transparence dans la publication des listes des vrais bénéficiaires. Dans certaines APC, ces listes ne sont pas rendues publiques alors qu'elles devaient être affichées tout au long du mois de Ramadhan. Le ministère avait pourtant déclaré il y a des semaines que des sanctions pénales étaient prévues si des manquements ou de détournements seraient dûment constatées. L'opération qui semblait jusque-là, réussir selon les responsables du ministère de la Solidarité nationale, a failli dans sa gestion du fait que le montant alloué à cette opération était conséquent soit 8 milliards de DA sans compter l'aide fournie par les donateurs et autres bienfaiteurs. Il faut noter également le concours du fonds national de la Zakat et du soutien des collectivités locales. Dans ce cas de figure, ce n'est pas l'argent qui viendrait à manquer pour assurer le bon déroulement de l'opération. Le ministère de la Solidarité nationale avait, rappelons-le, souligné que pour ce Ramadhan 2015, il serait préférable d'octroyer des chèques plutôt que des couffins qui sont vus comme un procédé « humiliant » et indigne pour indexer sans vergogne les familles pauvres. Mais ces aides financières n'ont pas été respectées selon des familles nécessiteuses dans certaines localités du pays et des milliers de familles sont obligées de pointer quotidiennement et attendre leur tour pour se voir donner des provisions alimentaires. L'autre anomalie relevée dans ce cadre est celle ayant trait au certificat de non affiliation aux organismes de sécurité sociale. Ce qui pose la question si un « pauvre » ou un démuni n'est pas forcément un citoyen qui possède un numéro de sécurité sociale. De même qu'exiger un document attestant que les parents soient chômeurs, relève carrément de l'aberration selon plusieurs associations caritatives. Le CRA exige carrément la suppression de l'attestation de non-affiliation au moment où les familles nécessiteuses devaient figurer dans des listings numérisés. Mais pour d'autres représentants de la société civile, la LADDH avait appelé à supprimer les couffins de Ramadhan qui alimentent comme chaque année la polémique avec une gestion de l'opération qui ne semble pas être maîtrisée comme à l'accoutumée.