Les avocats commis d'office de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué par l'armée en juillet 2013, ont fait appel devant la Cour constitutionnelle des condamnations de réclusion à perpétuité et de peine mort prononcées contre leur client au mois de juin. Un cour d'assises du Caire a condamné Mohamed Morsi à la peine capitale pour son implication dans une évasion collective d'une prison lors des manifestations qui ont conduit à la chute d'Hosni Moubarak en 2011. Les avocats commis d'office de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué par l'armée en juillet 2013, ont fait appel devant la Cour constitutionnelle des condamnations de réclusion à perpétuité et de peine mort prononcées contre leur client au mois de juin. Un cour d'assises du Caire a condamné Mohamed Morsi à la peine capitale pour son implication dans une évasion collective d'une prison lors des manifestations qui ont conduit à la chute d'Hosni Moubarak en 2011. La même juridiction a prononcé une peine de réclusion à perpétuité contre l'ancien chef d'Etat issu des Frères musulmans pour la divulgation de secrets d'Etat au Qatar. Le chef de file de la confrérie Mohamed Badie et quatre autres dirigeants de l'organisation avaient, eux aussi, été condamnés à la peine de mort. Une condamnation identique avait été prononcée contre 90 autres membres, dont le dignitaire religieux Youssef al Karadaoui, jugés par contumace. Ces condamnations font suite à une violente répression menée par l'armée contre les islamistes égyptiens après le renversement en juillet de Mohamed Morsi visé par d'importantes manifestations de rue. Plusieurs centaines de militants des Frères musulmans avaient été tués et plusieurs milliers avaient été emprisonnés. La confrérie a été décrétée groupe terroriste et est accusée par le pouvoir d'alimenter une insurrection depuis la destitution de Mohamed Morsi. Mohamed Morsi, qui revendique être le président légitime de l'Egypte, a refusé d'engager un avocat pour le défendre et conteste la légitimité de la cour d'assises devant laquelle il a été jugé. La même juridiction a prononcé une peine de réclusion à perpétuité contre l'ancien chef d'Etat issu des Frères musulmans pour la divulgation de secrets d'Etat au Qatar. Le chef de file de la confrérie Mohamed Badie et quatre autres dirigeants de l'organisation avaient, eux aussi, été condamnés à la peine de mort. Une condamnation identique avait été prononcée contre 90 autres membres, dont le dignitaire religieux Youssef al Karadaoui, jugés par contumace. Ces condamnations font suite à une violente répression menée par l'armée contre les islamistes égyptiens après le renversement en juillet de Mohamed Morsi visé par d'importantes manifestations de rue. Plusieurs centaines de militants des Frères musulmans avaient été tués et plusieurs milliers avaient été emprisonnés. La confrérie a été décrétée groupe terroriste et est accusée par le pouvoir d'alimenter une insurrection depuis la destitution de Mohamed Morsi. Mohamed Morsi, qui revendique être le président légitime de l'Egypte, a refusé d'engager un avocat pour le défendre et conteste la légitimité de la cour d'assises devant laquelle il a été jugé.