La réduction des dépenses budgétaires de l'Etat, prévue en 2016, ne va pas toucher les salaires des travailleurs, a affirmé samedi à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. La réduction des dépenses budgétaires de l'Etat, prévue en 2016, ne va pas toucher les salaires des travailleurs, a affirmé samedi à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. Interrogé par la presse, en marge de la réunion gouvernement-walis, sur l'impact de la baisse des dépenses publiques de l'ordre de 9 % prévue pour l'exercice 2016 comme annoncé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Benkhalfa a écarté toute réduction des salaires des travailleurs. "Nous parlons de redéploiement (des ressources). Pour aller à la rigueur dans le budget, il faut passer par l'amélioration de la productivité", a précisé le ministre. Ce redéploiement des ressources consiste, selon lui, à "exploiter les foyers de production qui ne sont pas exploités et qu'il s'agira d'optimiser". Evoquant la situation actuelle de l'économie nationale, Benkhalfa a assuré que le pays est ''loin de la crise'' et que les marges "de manoeuvre qu'il détient lui permettent de faire face à la situation, mais tout en accélérant les réformes économiques". Selon le ministre, "le gouvernement maintiendra la dynamique du développement mais tout en rationalisant ses dépenses et en optimisant ses ressources". Il en sera de même pour le secteur de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, qui était hier l'invité de la Chaîne III a, à son tour rassuré, affirmant que "tous les programmes de logements, AADL, LPP et LPA seront maintenus malgré le contexte économique actuel", caractérisé par une chute continue des prix du pétrole. "La crise de logement doit être résorbée. C'est une priorité. Le président de la République et le Premier ministre l'ont affirmé et je l'affirme aussi au nom du gouvernement", a-t-il ajouté. Tebboune a précisé, à l'issue de la réunion, que des instructions ont été données aux walis en vue d'impliquer le secteur privé dans la construction des infrastructures publiques en proposant des mesures incitatives pour les investisseurs dans ce domaine. Il en, outre, indiqué que "toutes les structures publiques, à l'exception de celles relevant de la sûreté, de la santé et de l'éducation seront proposées aux entreprises privées, conformément à ce qui a été convenu lors de la réunion". Les promoteurs privés, "qui investissent dans la location de logements, bénéficieront par ailleurs d'avantages particuliers", a précisé Tebboune qui affirme que cette orientation n'a rien à voir avec une éventuelle politique d'"austérité" mais relève "d'un changement économique profond qui marque le passage d'une économie rentière à une économie intégrée créatrice de richesses et soutenue par les entreprises privées". Les participants à cette rencontre ont abordé par ailleurs la politique urbanistique et l'aménagement d'un cadre de vie adéquat pour le citoyen en ville ou en milieu rural ainsi que les moyens de faire face aux extensions urbanistiques anarchiques. "Nous avons examiné aujourd'hui, a déclaré le ministre, les perspectives futures du secteur et la question centrale est : devons-nous poursuivre la politique de l'habitat qui vise à résoudre le problème du logement du point de vue quantitatif seulement ou bien opter pour une autre approche qui remet en question la sédentarisation des citoyens à travers le territoire national et met fin aux extensions urbanistiques effrénées ?". Il a en outre abordé la mise en place de nouveaux mécanismes de financement des logements en vue d'alléger la pression sur le Trésor public et procéder à la révision des modalités de distribution du logement social. Tebboune a surtout assuré que la "politique de rationalisation des dépenses ne touchera pas les programmes de logements". Interrogé par la presse, en marge de la réunion gouvernement-walis, sur l'impact de la baisse des dépenses publiques de l'ordre de 9 % prévue pour l'exercice 2016 comme annoncé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Benkhalfa a écarté toute réduction des salaires des travailleurs. "Nous parlons de redéploiement (des ressources). Pour aller à la rigueur dans le budget, il faut passer par l'amélioration de la productivité", a précisé le ministre. Ce redéploiement des ressources consiste, selon lui, à "exploiter les foyers de production qui ne sont pas exploités et qu'il s'agira d'optimiser". Evoquant la situation actuelle de l'économie nationale, Benkhalfa a assuré que le pays est ''loin de la crise'' et que les marges "de manoeuvre qu'il détient lui permettent de faire face à la situation, mais tout en accélérant les réformes économiques". Selon le ministre, "le gouvernement maintiendra la dynamique du développement mais tout en rationalisant ses dépenses et en optimisant ses ressources". Il en sera de même pour le secteur de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, qui était hier l'invité de la Chaîne III a, à son tour rassuré, affirmant que "tous les programmes de logements, AADL, LPP et LPA seront maintenus malgré le contexte économique actuel", caractérisé par une chute continue des prix du pétrole. "La crise de logement doit être résorbée. C'est une priorité. Le président de la République et le Premier ministre l'ont affirmé et je l'affirme aussi au nom du gouvernement", a-t-il ajouté. Tebboune a précisé, à l'issue de la réunion, que des instructions ont été données aux walis en vue d'impliquer le secteur privé dans la construction des infrastructures publiques en proposant des mesures incitatives pour les investisseurs dans ce domaine. Il en, outre, indiqué que "toutes les structures publiques, à l'exception de celles relevant de la sûreté, de la santé et de l'éducation seront proposées aux entreprises privées, conformément à ce qui a été convenu lors de la réunion". Les promoteurs privés, "qui investissent dans la location de logements, bénéficieront par ailleurs d'avantages particuliers", a précisé Tebboune qui affirme que cette orientation n'a rien à voir avec une éventuelle politique d'"austérité" mais relève "d'un changement économique profond qui marque le passage d'une économie rentière à une économie intégrée créatrice de richesses et soutenue par les entreprises privées". Les participants à cette rencontre ont abordé par ailleurs la politique urbanistique et l'aménagement d'un cadre de vie adéquat pour le citoyen en ville ou en milieu rural ainsi que les moyens de faire face aux extensions urbanistiques anarchiques. "Nous avons examiné aujourd'hui, a déclaré le ministre, les perspectives futures du secteur et la question centrale est : devons-nous poursuivre la politique de l'habitat qui vise à résoudre le problème du logement du point de vue quantitatif seulement ou bien opter pour une autre approche qui remet en question la sédentarisation des citoyens à travers le territoire national et met fin aux extensions urbanistiques effrénées ?". Il a en outre abordé la mise en place de nouveaux mécanismes de financement des logements en vue d'alléger la pression sur le Trésor public et procéder à la révision des modalités de distribution du logement social. Tebboune a surtout assuré que la "politique de rationalisation des dépenses ne touchera pas les programmes de logements".