Après plusieurs semaines de tensions, il semble que le conflit opposant le gouvernement algérien aux Japonais de Cojaal est sur le point d'être résolu. L'information a été donnée hier par le premier responsable du secteur des Travaux publics qui était l'invité de la rédaction de la Chaîne trois. Après plusieurs semaines de tensions, il semble que le conflit opposant le gouvernement algérien aux Japonais de Cojaal est sur le point d'être résolu. L'information a été donnée hier par le premier responsable du secteur des Travaux publics qui était l'invité de la rédaction de la Chaîne trois. Abdelkader Ouali a déclaré à cette occasion que des discussions ont été engagées entre les deux parties et ce, après l'entrevue qu'il a eu avec l'ambassadeur du Japon à Alger. "Personnellement, j'ai reçu à quatre reprises le coordinateur de Cojaal pour lui faire part de nos exigences. Les Japonais ont pris acte de nos revendications et a à notre tour, nous avons exposé notre point de vue. Notre condition principale est la reprise des travaux du tunnel. On ne restera pas les bras croisés et on ne va pas perdurer dans ce type de négociations", at- il affirmé sur les ondes de la Radio nationale. L'Algérie réaffirme ainsi encore une fois sa disponibilité à trouver une solution finale à ce conflit qui dure depuis quelques années entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et l'entreprise japonaise, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier long de 400 km et reliant trois wilayas de l'est du pays, à savoir Constantine, Annaba et El Tarf. Le casse-tête se trouve au niveau du tunnel de Djebel Ouahch de Constantine où des retards considérables sont désormais constatés. Le contrat a été ainsi résilié et les travaux suspendus. Les deux parties allaient même en référer à l'arbitrage international. La suspension des travaux s'est faite, pour rappel, suite à des mises en demeure adressées par l'Agence nationale des autoroutes au consortium japonais le sommant de poursuivre les travaux d'un des nombreux lots du marché. Cette démarche était justifiée par l'Algérie par le retard accusé dans la réalisation du deuxième tronçon de l'autoroute Est-Ouest. De son coté, le consortium japonais avait motivé l'arrêt des travaux par un différend qui l'opposait aux autorités algériennes portant essentiellement sur le non payement d'un montant supplémentaire et ce, suite à l'effondrement d'une partie de Djebel Ouahch. D'ailleurs, pour résoudre ce problème qui a paralysé le trafic routier reliant l'antique Cirta à Skikda, des travaux de réalisation d'un contournement de ce mont, long de 13 km, ont été engagés en novembre dernier pour une enveloppe de 5 milliards DA. Les taux de réalisation ont atteint un taux d'avancement de 75 % et on prévoit de le réceptionner vers le mois d'octobre prochain. Concernant l'autoroute Est-Ouest, M. Ouali a annoncé que sa livraison finale et totale est prévue à la fin du mois d'octobre prochain. Seuls 175 kilomètres restent à réaliser pour concrétiser définitivement la fin des travaux. Mais ceci ne prend pas en considération le tronçon de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira toujours en cours de réhabilitation. Comme cet axe connait un très grave problème de glissement de terrain, les travaux nécessitent des solutions très complexes, puisqu'il s'agira de réaliser cinq ponts enfouis. "Pour des exigences de qualité et de durabilité, ces ouvrages, seront achevés au mois de juin 2016", a-t-il ajouté. Le ministre a confié aussi que "130 kilomètres de tronçons qui étaient en travaux ont été réhabilités jusqu'à ce jour, que ce soit à l'ouest ou à l'est. Ils ont été livrés depuis le mois de mai dernier". Il s'agit essentiellement de tronçons situés dans les wilayas de Bordj Bou-Arreridj, Bouira, Blida, Aïn-Defla, Chlef et à Relizane où un chantier de réhabilitation de 23 kilomètres vient d'être entamé tout récemment. Par ailleurs, le ministre des Travaux publics a déclaré que la fusion entre l'ANA et l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) sera mise en application prochainement pour donner naissance à une nouvelle entité dénommée Algérienne des autoroutes (ADA). "Le projet de texte de ce jumelage a pour objectif de créer une meilleure cohérence entre les deux agences. Il est actuellement au niveau du gouvernement pour concertation", a-t-il conclu. Abdelkader Ouali a déclaré à cette occasion que des discussions ont été engagées entre les deux parties et ce, après l'entrevue qu'il a eu avec l'ambassadeur du Japon à Alger. "Personnellement, j'ai reçu à quatre reprises le coordinateur de Cojaal pour lui faire part de nos exigences. Les Japonais ont pris acte de nos revendications et a à notre tour, nous avons exposé notre point de vue. Notre condition principale est la reprise des travaux du tunnel. On ne restera pas les bras croisés et on ne va pas perdurer dans ce type de négociations", at- il affirmé sur les ondes de la Radio nationale. L'Algérie réaffirme ainsi encore une fois sa disponibilité à trouver une solution finale à ce conflit qui dure depuis quelques années entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et l'entreprise japonaise, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier long de 400 km et reliant trois wilayas de l'est du pays, à savoir Constantine, Annaba et El Tarf. Le casse-tête se trouve au niveau du tunnel de Djebel Ouahch de Constantine où des retards considérables sont désormais constatés. Le contrat a été ainsi résilié et les travaux suspendus. Les deux parties allaient même en référer à l'arbitrage international. La suspension des travaux s'est faite, pour rappel, suite à des mises en demeure adressées par l'Agence nationale des autoroutes au consortium japonais le sommant de poursuivre les travaux d'un des nombreux lots du marché. Cette démarche était justifiée par l'Algérie par le retard accusé dans la réalisation du deuxième tronçon de l'autoroute Est-Ouest. De son coté, le consortium japonais avait motivé l'arrêt des travaux par un différend qui l'opposait aux autorités algériennes portant essentiellement sur le non payement d'un montant supplémentaire et ce, suite à l'effondrement d'une partie de Djebel Ouahch. D'ailleurs, pour résoudre ce problème qui a paralysé le trafic routier reliant l'antique Cirta à Skikda, des travaux de réalisation d'un contournement de ce mont, long de 13 km, ont été engagés en novembre dernier pour une enveloppe de 5 milliards DA. Les taux de réalisation ont atteint un taux d'avancement de 75 % et on prévoit de le réceptionner vers le mois d'octobre prochain. Concernant l'autoroute Est-Ouest, M. Ouali a annoncé que sa livraison finale et totale est prévue à la fin du mois d'octobre prochain. Seuls 175 kilomètres restent à réaliser pour concrétiser définitivement la fin des travaux. Mais ceci ne prend pas en considération le tronçon de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira toujours en cours de réhabilitation. Comme cet axe connait un très grave problème de glissement de terrain, les travaux nécessitent des solutions très complexes, puisqu'il s'agira de réaliser cinq ponts enfouis. "Pour des exigences de qualité et de durabilité, ces ouvrages, seront achevés au mois de juin 2016", a-t-il ajouté. Le ministre a confié aussi que "130 kilomètres de tronçons qui étaient en travaux ont été réhabilités jusqu'à ce jour, que ce soit à l'ouest ou à l'est. Ils ont été livrés depuis le mois de mai dernier". Il s'agit essentiellement de tronçons situés dans les wilayas de Bordj Bou-Arreridj, Bouira, Blida, Aïn-Defla, Chlef et à Relizane où un chantier de réhabilitation de 23 kilomètres vient d'être entamé tout récemment. Par ailleurs, le ministre des Travaux publics a déclaré que la fusion entre l'ANA et l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) sera mise en application prochainement pour donner naissance à une nouvelle entité dénommée Algérienne des autoroutes (ADA). "Le projet de texte de ce jumelage a pour objectif de créer une meilleure cohérence entre les deux agences. Il est actuellement au niveau du gouvernement pour concertation", a-t-il conclu.