Cinq nouveaux projets de partenariat dans le domaine industriel sont actuellement en cours de négociation entre l'Algérie et la France, a indiqué hier à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb Cinq nouveaux projets de partenariat dans le domaine industriel sont actuellement en cours de négociation entre l'Algérie et la France, a indiqué hier à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb Il s'agit principalement d'implanter une usine de valorisation de phosphate à Oued El-Kebrit (Tebessa) pour produire des acides phosphoriques et des engrais, a indiqué Bouchouareb lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion avec le représentant spécial pour les relations algéro-françaises Jean Louis Bianco. L'accord définitif pour ce projet, qui sera réalisé en partenariat avec le groupe Roullier, a été conclu lors de cette réunion, précise le ministre. Un autre projet, qui devrait regrouper le groupe industriel public national des industries métallurgiques "IMetal" et le français "Air Liquide", consiste à créer une société mixte de production de gaz industriels pour les besoins des usines de sidérurgie d'El-Hadjar (Annaba) et de Bellara (Jijel). Quant au troisième projet, il concerne le secteur automobile avec la création prévue d'une usine de montage de véhicules de la marque Peugeot. Les négociations, qui "avancent bien" entre les partenaires algérien et français, devraient aboutir dans un futur proche, selon le ministre qui a affirmé qu'une partie de la production de la future usine serait destinée à l'exportation. Le projet de l'usine Cital pour l'assemblage et la maintenance de tramways, inauguré en mai dernier, connaîtra une extension pour pouvoir proposer une partie de sa production à l'exportation. Cette usine est le fruit d'un partenariat entre l'Entreprise de constructions de matériels et d'équipements ferroviaires (Ferrovial), l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et la société française Alstom. L'implantation d'une unité de fabrication du fromage, dont une partie de la production sera exportée, figure aussi parmi les projets envisagés. "La réunion d'aujourd'hui a été une occasion pour évaluer les différents projets en commun et d'inscrire de nouveaux projets structurants qui rentrent dans la politique économique et la stratégie industrielle du pays", a souligné M. Bouchouareb qui qualifie la France comme partenaire technologique important. Elle entre également dans le cadre de la préparation de la prochaine réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa) prévue le 26 octobre à Paris. Créée en 2013, la Comefa a été instituée par la déclaration d'Alger signée par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, le 19 décembre 2012. Elle est considérée comme une plateforme de dialogue sur l'ensemble des relations économiques bilatérales. De son côté, M. Bianco a estimé que le partenariat entre l'Algérie et la France était "dynamique" et "ambitieux" avec moins de difficultés liées aux contentieux "qui se règlent". Le responsable français a réaffirmé à cette occasion la volonté des entreprises françaises de s'installer en Algérie pour élargir le champ de coopération entre les deux pays. "Nous voulons avoir une base algéro-française d'exportation vers le Maghreb et l'Afrique", a-t-il dit. Par ailleurs, M. Bouchouareb, a fait savoir que son département ministériel examine avec celui des Finances la création d'une banque pour le financement des PME créées en partenariat avec des étrangers. Il s'agit principalement d'implanter une usine de valorisation de phosphate à Oued El-Kebrit (Tebessa) pour produire des acides phosphoriques et des engrais, a indiqué Bouchouareb lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion avec le représentant spécial pour les relations algéro-françaises Jean Louis Bianco. L'accord définitif pour ce projet, qui sera réalisé en partenariat avec le groupe Roullier, a été conclu lors de cette réunion, précise le ministre. Un autre projet, qui devrait regrouper le groupe industriel public national des industries métallurgiques "IMetal" et le français "Air Liquide", consiste à créer une société mixte de production de gaz industriels pour les besoins des usines de sidérurgie d'El-Hadjar (Annaba) et de Bellara (Jijel). Quant au troisième projet, il concerne le secteur automobile avec la création prévue d'une usine de montage de véhicules de la marque Peugeot. Les négociations, qui "avancent bien" entre les partenaires algérien et français, devraient aboutir dans un futur proche, selon le ministre qui a affirmé qu'une partie de la production de la future usine serait destinée à l'exportation. Le projet de l'usine Cital pour l'assemblage et la maintenance de tramways, inauguré en mai dernier, connaîtra une extension pour pouvoir proposer une partie de sa production à l'exportation. Cette usine est le fruit d'un partenariat entre l'Entreprise de constructions de matériels et d'équipements ferroviaires (Ferrovial), l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et la société française Alstom. L'implantation d'une unité de fabrication du fromage, dont une partie de la production sera exportée, figure aussi parmi les projets envisagés. "La réunion d'aujourd'hui a été une occasion pour évaluer les différents projets en commun et d'inscrire de nouveaux projets structurants qui rentrent dans la politique économique et la stratégie industrielle du pays", a souligné M. Bouchouareb qui qualifie la France comme partenaire technologique important. Elle entre également dans le cadre de la préparation de la prochaine réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa) prévue le 26 octobre à Paris. Créée en 2013, la Comefa a été instituée par la déclaration d'Alger signée par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, le 19 décembre 2012. Elle est considérée comme une plateforme de dialogue sur l'ensemble des relations économiques bilatérales. De son côté, M. Bianco a estimé que le partenariat entre l'Algérie et la France était "dynamique" et "ambitieux" avec moins de difficultés liées aux contentieux "qui se règlent". Le responsable français a réaffirmé à cette occasion la volonté des entreprises françaises de s'installer en Algérie pour élargir le champ de coopération entre les deux pays. "Nous voulons avoir une base algéro-française d'exportation vers le Maghreb et l'Afrique", a-t-il dit. Par ailleurs, M. Bouchouareb, a fait savoir que son département ministériel examine avec celui des Finances la création d'une banque pour le financement des PME créées en partenariat avec des étrangers.