Le parti pro Kremlin Russie-Unie a largement survolé les élections locales du dimanche 13 septembre marquées, selon l'opposition, par de multiples fraudes. Le parti pro Kremlin Russie-Unie a largement survolé les élections locales du dimanche 13 septembre marquées, selon l'opposition, par de multiples fraudes. Dans les 21 régions du pays où l'élection d'un gouverneur était en jeu la victoire du parti hégémonique a été acquise dès le premier tour avec plus de 50 % des voix, selon les résultats pratiquement définitifs annoncés lundi par la commission électorale centrale. Une seule exception, le territoire d'Irkoutsk, en Sibérie, où un second tour, qui s'annonce sans surprise, devra être organisé face au Parti communiste. Ailleurs, dans les oblasts de Kemerovo (Sibérie centrale) et de Leningrad, un fief de Vladimir Poutine, les candidats de Russie-Unie ont obtenu des scores soviétiques avec respectivement près de 97 % et 82 % des suffrages. Après l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000, ces superpréfets furent directement désignés par le Kremlin avant que le système ne change à nouveau en 2012 après les grandes manifestations de l'opposition à qui le pouvoir avait dû donner une poire pour la soif. Mais dans les faits, la continuité prévaut. Aucun des candidats de l'opposition "radicale", proches de l'avocat Alexeï Navalny ou de feu Boris Nemtsov, assassiné en février 2015, n'a pu se présenter à cette compétition. Dans les 21 régions du pays où l'élection d'un gouverneur était en jeu la victoire du parti hégémonique a été acquise dès le premier tour avec plus de 50 % des voix, selon les résultats pratiquement définitifs annoncés lundi par la commission électorale centrale. Une seule exception, le territoire d'Irkoutsk, en Sibérie, où un second tour, qui s'annonce sans surprise, devra être organisé face au Parti communiste. Ailleurs, dans les oblasts de Kemerovo (Sibérie centrale) et de Leningrad, un fief de Vladimir Poutine, les candidats de Russie-Unie ont obtenu des scores soviétiques avec respectivement près de 97 % et 82 % des suffrages. Après l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000, ces superpréfets furent directement désignés par le Kremlin avant que le système ne change à nouveau en 2012 après les grandes manifestations de l'opposition à qui le pouvoir avait dû donner une poire pour la soif. Mais dans les faits, la continuité prévaut. Aucun des candidats de l'opposition "radicale", proches de l'avocat Alexeï Navalny ou de feu Boris Nemtsov, assassiné en février 2015, n'a pu se présenter à cette compétition.