Un groupe terroriste a capturé vendredi de jeunes bergers. Il en a décapité un, Mabrouk Soltani, avant d'envoyer sa tête à sa famille. Un groupe terroriste a capturé vendredi de jeunes bergers. Il en a décapité un, Mabrouk Soltani, avant d'envoyer sa tête à sa famille. L'horreur absolue. Alors que John Kerry foulait le sol tunisien, accordant une batterie de mesures sécuritaires à la Tunisie (financements, armements, sécuritaires), un groupe d'une vingtaine de terroristes a décapité un jeune berger, Mabrouk Soltani, à Jebel Mghila, entre Kasserine et Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Ils ont filmé la scène. Ce n'est pas le premier cas. Le 12 octobre, un berger était exécuté, coupable selon les assassins de lien avec la police. Le groupe terroriste Katiba Oqba Ibn Nefâa a revendiqué le meurtre. Un autre suivra. L'âge de la victime suscite l'effroi dans une région qui fût le déclencheur de la révolution (17 décembre 2010-14 janvier 2011). Cette zone victime de sous-développement, de chômage de masse, de pauvreté est un terreau idéal pour les recruteurs du djihad. Sur l'avenue principale de Sidi Bouzid, une mosquée ne fait pas mystère de ses sympathies salafistes. Des hommes en treillis afghans ne se cachent guère. La géographie de la région, entre grottes, forêts et enclaves désertiques, facilite l'action de ces petits groupes, très mobiles, originaires pour une partie de la région. Ces gouvernorats, marginalisés depuis toujours, subissent l'absence de l'Etat, le manque d'espoir, et les crimes terroristes qui tuent désormais les civils. L'horreur absolue. Alors que John Kerry foulait le sol tunisien, accordant une batterie de mesures sécuritaires à la Tunisie (financements, armements, sécuritaires), un groupe d'une vingtaine de terroristes a décapité un jeune berger, Mabrouk Soltani, à Jebel Mghila, entre Kasserine et Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Ils ont filmé la scène. Ce n'est pas le premier cas. Le 12 octobre, un berger était exécuté, coupable selon les assassins de lien avec la police. Le groupe terroriste Katiba Oqba Ibn Nefâa a revendiqué le meurtre. Un autre suivra. L'âge de la victime suscite l'effroi dans une région qui fût le déclencheur de la révolution (17 décembre 2010-14 janvier 2011). Cette zone victime de sous-développement, de chômage de masse, de pauvreté est un terreau idéal pour les recruteurs du djihad. Sur l'avenue principale de Sidi Bouzid, une mosquée ne fait pas mystère de ses sympathies salafistes. Des hommes en treillis afghans ne se cachent guère. La géographie de la région, entre grottes, forêts et enclaves désertiques, facilite l'action de ces petits groupes, très mobiles, originaires pour une partie de la région. Ces gouvernorats, marginalisés depuis toujours, subissent l'absence de l'Etat, le manque d'espoir, et les crimes terroristes qui tuent désormais les civils.