Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, s'est évertué durant presque une heure de temps à expliquer aux députés de l'APN le bien-fondé des mesures énoncées dans le projet de loi de finances 2016 (PLF). Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, s'est évertué durant presque une heure de temps à expliquer aux députés de l'APN le bien-fondé des mesures énoncées dans le projet de loi de finances 2016 (PLF). En présentant hier devant la chambre basse du Parlement le PLF 2016 le premier argentier du pays s'est notamment expliqué sur les augmentations des prix des carburants (essence et gasoil)à travers l'augmentation de certaines taxes sur les produits pétroliers (TPP). Il en est aussi de même pour ce qui est de l'électricité et du gaz et de l'électricité. Des augmentations, qui ont fait couler beaucoup d'encre et qui ont donné lieu à des réajustements, quelquefois à la hausse, de la part de la commission des financés de l'APN. "Ces augmentations sont nécessaires" a martelé d'emblée le ministre des Finances en précisant que cette inclinaison tend surtout "à réduire la surconsommation et la lutte contre la contrebande". Benkhalfa faisait là allusion notamment à l'augmentation des prix de l'essence et du gasoil qui sont, comme le reconnaissent tous les observateurs et analystes, parmi les plus bas au monde. C'est sans doute pour cette raison que la commission des finances a fait mieux que ce qui a été proposé par le gouvernement dans le projet de loi. En effet les membres de cette commission ont proposé, pour l'essence notamment, des prix supérieurs à ceux proposés par le gouvernement. Ils ont ainsi proposé une augmentation de 6 dinars sur le prix du super et du sans plomb alors que dans le projet de LFC 2016 l'éxécutif proposait une augmentation de 5 dinars seulement. Il en est de même pour l'essence normal puisque dans son rapport préliminaire la commission des finances et du budget a proposé une augmentation de 5 dinars alors que le gouvernement en a proposé 4. La seule exception a été le prix du gasoil puisque les députés ont proposé moins que le gouvernement. Les élus du peuple ont en effet proposé une augmentation de 1 dinar contre 2 dinars recommandé par le gouvernement. "Il est nécessaire aussi de lutter contre la contrebande de carburants par des moyens économiques et non pas uniquement des moyens de répression" dira le ministre qui faisait allusion à la contrebande au niveau des frontières est et ouest du pays. Benkhalfa s'est également étalé sur la question de l'électricité et du gaz en indiquant que "les prix sont gelés depuis 2005". Et d'ajouter que "les prix actuels, même avec ces légères augmentations ne couvrent pas la facture de la production". Comme quoi l'Etat, à travers le Trésor public, continuera a allouer des subventions à Sonelgaz qui croule, dira le ministre "sous le poids de la dette qui s'est accumulée". Cependant l'Etat, a précisé le ministre, continuera de "soutenir les millions d'Algériens qui ont de faibles revenus, come elle poursuivra son soutien aux populations des 10 wilayas du sud du pays". Benkhalfa a également défendu la hausse du prix de la vignette automobile qui va permettre notamment l'entretien des autoroutes. Le premier argentier du pays a aussi indiqué que le PLF 2016 met l'accent sur "la gestion prudente des ressources financières du pays". À ce titre il a aussi plaidé pour ce qu'il a appelé "une gestion vigilante" et a fait allusion à la nécessité de la maîtrise de la question des salaires ; comprendre que le gouvernement, qui fait face à une crise financière induite par la chute des prix des hydrocarbures, fera dorénavant l'impasse sur les augmentations salariales. Benkhalfa n'a pas cependant fait dans l'alarmisme en estimant que le pays dispose encore, à travers les réserves de change et de la cagnotte du fonds de régulation des recettes, d'une cératine marge de manouvre. Il a toutefois reconnu que les réserves de change sont en chute puisque à la fin de 2016 le pays ne disposera que de 121 milliards de dollars. Cela se comprend aisément puisque Benkhalfa a aussi indiqué que la chute des recettes du pays va se poursuivre et ce suite à la chute du prix du pétrole. L'année prochaine les recettes du pétrole seront de 26,4 milliards de dollars seulement alors que selon les prévisions de la fin de cette année elles seront de 33,8 milliards de dollars. Il a aussi fait cas de l'épineuse question du déficit budgétaire. "Le déficit est devenu structurel et non conjoncturel et il est à hauteur de 12 % du PIB" admet le ministre. Ce dernier a, par ailleurs, défendu l'article 71 du projet de loi en estimant que "c'est une mesure technique" qui existe déjà dans un article de la loi de finances complémentaire 2015. Cet article, qui donnerait selon l'interprétation des députés une liberté au ministre des finances d'opérer des transferts budgétaires, a été rejeté par la commission des finances. En présentant hier devant la chambre basse du Parlement le PLF 2016 le premier argentier du pays s'est notamment expliqué sur les augmentations des prix des carburants (essence et gasoil)à travers l'augmentation de certaines taxes sur les produits pétroliers (TPP). Il en est aussi de même pour ce qui est de l'électricité et du gaz et de l'électricité. Des augmentations, qui ont fait couler beaucoup d'encre et qui ont donné lieu à des réajustements, quelquefois à la hausse, de la part de la commission des financés de l'APN. "Ces augmentations sont nécessaires" a martelé d'emblée le ministre des Finances en précisant que cette inclinaison tend surtout "à réduire la surconsommation et la lutte contre la contrebande". Benkhalfa faisait là allusion notamment à l'augmentation des prix de l'essence et du gasoil qui sont, comme le reconnaissent tous les observateurs et analystes, parmi les plus bas au monde. C'est sans doute pour cette raison que la commission des finances a fait mieux que ce qui a été proposé par le gouvernement dans le projet de loi. En effet les membres de cette commission ont proposé, pour l'essence notamment, des prix supérieurs à ceux proposés par le gouvernement. Ils ont ainsi proposé une augmentation de 6 dinars sur le prix du super et du sans plomb alors que dans le projet de LFC 2016 l'éxécutif proposait une augmentation de 5 dinars seulement. Il en est de même pour l'essence normal puisque dans son rapport préliminaire la commission des finances et du budget a proposé une augmentation de 5 dinars alors que le gouvernement en a proposé 4. La seule exception a été le prix du gasoil puisque les députés ont proposé moins que le gouvernement. Les élus du peuple ont en effet proposé une augmentation de 1 dinar contre 2 dinars recommandé par le gouvernement. "Il est nécessaire aussi de lutter contre la contrebande de carburants par des moyens économiques et non pas uniquement des moyens de répression" dira le ministre qui faisait allusion à la contrebande au niveau des frontières est et ouest du pays. Benkhalfa s'est également étalé sur la question de l'électricité et du gaz en indiquant que "les prix sont gelés depuis 2005". Et d'ajouter que "les prix actuels, même avec ces légères augmentations ne couvrent pas la facture de la production". Comme quoi l'Etat, à travers le Trésor public, continuera a allouer des subventions à Sonelgaz qui croule, dira le ministre "sous le poids de la dette qui s'est accumulée". Cependant l'Etat, a précisé le ministre, continuera de "soutenir les millions d'Algériens qui ont de faibles revenus, come elle poursuivra son soutien aux populations des 10 wilayas du sud du pays". Benkhalfa a également défendu la hausse du prix de la vignette automobile qui va permettre notamment l'entretien des autoroutes. Le premier argentier du pays a aussi indiqué que le PLF 2016 met l'accent sur "la gestion prudente des ressources financières du pays". À ce titre il a aussi plaidé pour ce qu'il a appelé "une gestion vigilante" et a fait allusion à la nécessité de la maîtrise de la question des salaires ; comprendre que le gouvernement, qui fait face à une crise financière induite par la chute des prix des hydrocarbures, fera dorénavant l'impasse sur les augmentations salariales. Benkhalfa n'a pas cependant fait dans l'alarmisme en estimant que le pays dispose encore, à travers les réserves de change et de la cagnotte du fonds de régulation des recettes, d'une cératine marge de manouvre. Il a toutefois reconnu que les réserves de change sont en chute puisque à la fin de 2016 le pays ne disposera que de 121 milliards de dollars. Cela se comprend aisément puisque Benkhalfa a aussi indiqué que la chute des recettes du pays va se poursuivre et ce suite à la chute du prix du pétrole. L'année prochaine les recettes du pétrole seront de 26,4 milliards de dollars seulement alors que selon les prévisions de la fin de cette année elles seront de 33,8 milliards de dollars. Il a aussi fait cas de l'épineuse question du déficit budgétaire. "Le déficit est devenu structurel et non conjoncturel et il est à hauteur de 12 % du PIB" admet le ministre. Ce dernier a, par ailleurs, défendu l'article 71 du projet de loi en estimant que "c'est une mesure technique" qui existe déjà dans un article de la loi de finances complémentaire 2015. Cet article, qui donnerait selon l'interprétation des députés une liberté au ministre des finances d'opérer des transferts budgétaires, a été rejeté par la commission des finances.