Les pays riches ont été pointés du doigt, jeudi au 3e jour des négociations pour le climat, par les représentants des pays du Sud qui ne veulent rien céder si les engagements financiers en leur direction ne sont pas tenus dans la lutte contre le réchauffement climatique. "ça passera ou ça cassera sur la question des financements", a averti lors d'une conférence de presse au Bourget l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, présidente du G77 + la Chine, acteur majeur des négociations. Les pays riches ont été pointés du doigt, jeudi au 3e jour des négociations pour le climat, par les représentants des pays du Sud qui ne veulent rien céder si les engagements financiers en leur direction ne sont pas tenus dans la lutte contre le réchauffement climatique. "ça passera ou ça cassera sur la question des financements", a averti lors d'une conférence de presse au Bourget l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, présidente du G77 + la Chine, acteur majeur des négociations. Les pays du Sud, dans leur majorité, sont les premières victimes des conséquences du dérèglement climatique que subit la planète depuis l'ère préindustrielle, en raison de l'utilisation de l'énergie fossile par des pays industrialisés sans pour autant tenir compte des aspects écologiques. Le groupe réclame des financements pour payer leur transition vers les énergies vertes, pour s'adapter aux conséquences des changements climatiques (digues, alerte météo...), et compenser les dommages subis. A rappeler que 10 % des habitants les plus riches de la planète «sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2, alors que la moitié la plus pauvre du globe n'est responsable que de 10 % des rejets polluants. Les pays du Sud, dans leur majorité, sont les premières victimes des conséquences du dérèglement climatique que subit la planète depuis l'ère préindustrielle, en raison de l'utilisation de l'énergie fossile par des pays industrialisés sans pour autant tenir compte des aspects écologiques. Le groupe réclame des financements pour payer leur transition vers les énergies vertes, pour s'adapter aux conséquences des changements climatiques (digues, alerte météo...), et compenser les dommages subis. A rappeler que 10 % des habitants les plus riches de la planète «sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2, alors que la moitié la plus pauvre du globe n'est responsable que de 10 % des rejets polluants.