Le phénomène de redoublement scolaire (20 % des effectifs des CEM, 30 % au lycée et 8,85 % dans le primaire) et celui des déperditions scolaires, de l'ordre de 2,34 % pour l'ensemble, ont figuré parmi les sujets commentés, hier, lors de l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne. Le phénomène de redoublement scolaire (20 % des effectifs des CEM, 30 % au lycée et 8,85 % dans le primaire) et celui des déperditions scolaires, de l'ordre de 2,34 % pour l'ensemble, ont figuré parmi les sujets commentés, hier, lors de l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne. L'invité, Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l'Education, tout en reconnaissant qu'il s'agit là d'indicateurs "alarmants", impute cette situation à un problème pédagogique doublé d'une "massification" de l'enseignement. Il rappelle que, chaque année, 200.000 élèves quittent les établissements scolaires faute de n'avoir pas été assistés. La responsabilité, dit-il, "revient à l'école qui n'a pas réussi à leur inculquer le savoir, sa mémorisation et sa restitution". Il indique, d'autre part, que "80.000 à 90.000 élèves, parmi lesquels une majorité de filles, abandonnent l'école entre l'âge de 6 à 15 ans sur l'injonction de leurs parents. Il signale que c'est après l'arrivée de la nouvelle ministre de l'Education nationale que toutes ces questions ont commencé à inquiéter, amenant à mettre en branle une stratégie avec l'aide d'experts universitaires et d'enseignants chevronnés pour en cerner les raisons et élaborer des solutions". Il rappelle qu'un Plan national de formation a été lancé au profit des inspecteurs et des enseignants à qui va incomber la mission de reprendre et de corriger des pratiques pédagogiques inadaptées. Il précise que celui-ci a été monté en prévision de l'année scolaire 2026/2017, lors de laquelle "l'évaluation pédagogique prendra désormais le pas sur l'actuel systèmede notation". L'inspecteur général du ministère de l'Education nationale annonce, encore, que le système de recrutement des enseignants va être revu fondamentalement pour corriger les dérives observées jusqu'alors. Il fait, aussi, état de l'institution, en cours, d'un cahier des charges visant à remettre aux normes, autant la création que le système de gestion des écoles gérées par des personnes de droit privé. L'invité, Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l'Education, tout en reconnaissant qu'il s'agit là d'indicateurs "alarmants", impute cette situation à un problème pédagogique doublé d'une "massification" de l'enseignement. Il rappelle que, chaque année, 200.000 élèves quittent les établissements scolaires faute de n'avoir pas été assistés. La responsabilité, dit-il, "revient à l'école qui n'a pas réussi à leur inculquer le savoir, sa mémorisation et sa restitution". Il indique, d'autre part, que "80.000 à 90.000 élèves, parmi lesquels une majorité de filles, abandonnent l'école entre l'âge de 6 à 15 ans sur l'injonction de leurs parents. Il signale que c'est après l'arrivée de la nouvelle ministre de l'Education nationale que toutes ces questions ont commencé à inquiéter, amenant à mettre en branle une stratégie avec l'aide d'experts universitaires et d'enseignants chevronnés pour en cerner les raisons et élaborer des solutions". Il rappelle qu'un Plan national de formation a été lancé au profit des inspecteurs et des enseignants à qui va incomber la mission de reprendre et de corriger des pratiques pédagogiques inadaptées. Il précise que celui-ci a été monté en prévision de l'année scolaire 2026/2017, lors de laquelle "l'évaluation pédagogique prendra désormais le pas sur l'actuel systèmede notation". L'inspecteur général du ministère de l'Education nationale annonce, encore, que le système de recrutement des enseignants va être revu fondamentalement pour corriger les dérives observées jusqu'alors. Il fait, aussi, état de l'institution, en cours, d'un cahier des charges visant à remettre aux normes, autant la création que le système de gestion des écoles gérées par des personnes de droit privé.