Sauf pour ceux dont les financements sont déjà engagés, la crise induite par la chute des cours du brut risque de remettre en cause des projets inscrits au bénéfice du secteur des transports et de différer la réalisation de certains autres, prévient Boudjema Talaï, ministre des Transports, sans donner de détails. Sauf pour ceux dont les financements sont déjà engagés, la crise induite par la chute des cours du brut risque de remettre en cause des projets inscrits au bénéfice du secteur des transports et de différer la réalisation de certains autres, prévient Boudjema Talaï, ministre des Transports, sans donner de détails. S'exprimant, hier, à l'émission L'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le ministre des Transports a réservé la majeure partie de son intervention au secteur ferroviaire ciblant particulièrement le phénomène de la fraude massive dont fait l'objet la Société nationale de transport ferroviaire dont la recette, affirme-t-il, "est nulle" amenant l'Etat à augmenter d'autant ses subventions. Il indique que "cette entreprise accuse, en outre, de sérieux déficits, en raison de la faible demande exprimée pour le transport des marchandises par le rail, à l'exclusion toutefois des hydrocarbures et de certains minerais. Cette situation, déclare-t-il, ne l'empêche de poursuivre son déploiement. Il en veut pour preuve les nouvelles lignes devant être inaugurées en 2016 et 2017 dans certaines régions du territoire en relation avec l'acquisition de nouvelles motrices permettant de faire passer de 80 à 160, voire, à 220 km/heure la vitesse des trains sur certains trajets". Le ministre annonce, par ailleurs que l'extension du réseau est toujours en cours et que "d'ici trois années", 2.300 nouveaux km de lignes vont venir s'ajouter aux 4.500 actuels. Il rassure, d'autre part, qu'il n'y aura pas de compression des personnels au sein de la SNTF (13.000 travailleurs), "mais au contraire des recrutements" en raison, explique-t-il, de "l'extension du réseau". Du transport aérien, il observe que la compagnie Air Algérie a "perdu ses couleurs" et que celle-ci devra fonctionner autrement sinon "elle est fichue". Se voulant quelque peu optimiste, il observe cependant que les choses sont en train de se "recadrer" à travers notamment un redéploiement de la formation, une remise à niveau de services ne souffrant d'aucun reproche, et le respect des normes de ponctualité en raison, dit-il de l'acquisition de nouveaux aéronefs. A fin 2016, annonce-t-il, "Air Algérie disposera d'une flotte de 59 appareils". Du secteur de la marine marchande, qui ne dispose plus que de 6 navires contre les 78 que comprenait le pavillon géré par la Cnan jusque vers la fin des années 80, le ministre observe que ce déficit fait perdre à l'Algérie quelque 4 milliards de dollars/an, "parce que nos bateaux ont été déclassés, réformés ou sont sous l'eau. Ce qui nous reste comme flotte ne permet de transporter que 2 % de nos marchandises, le reste du fret étant acheminé par des bateaux étrangers". M. Talaï fait, là aussi, état de l'acquisition prochaine de 26 navires grâce auxquels on peut "espérer" pouvoir augmenter à 30 % le transport de fret algérien. S'exprimant, hier, à l'émission L'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le ministre des Transports a réservé la majeure partie de son intervention au secteur ferroviaire ciblant particulièrement le phénomène de la fraude massive dont fait l'objet la Société nationale de transport ferroviaire dont la recette, affirme-t-il, "est nulle" amenant l'Etat à augmenter d'autant ses subventions. Il indique que "cette entreprise accuse, en outre, de sérieux déficits, en raison de la faible demande exprimée pour le transport des marchandises par le rail, à l'exclusion toutefois des hydrocarbures et de certains minerais. Cette situation, déclare-t-il, ne l'empêche de poursuivre son déploiement. Il en veut pour preuve les nouvelles lignes devant être inaugurées en 2016 et 2017 dans certaines régions du territoire en relation avec l'acquisition de nouvelles motrices permettant de faire passer de 80 à 160, voire, à 220 km/heure la vitesse des trains sur certains trajets". Le ministre annonce, par ailleurs que l'extension du réseau est toujours en cours et que "d'ici trois années", 2.300 nouveaux km de lignes vont venir s'ajouter aux 4.500 actuels. Il rassure, d'autre part, qu'il n'y aura pas de compression des personnels au sein de la SNTF (13.000 travailleurs), "mais au contraire des recrutements" en raison, explique-t-il, de "l'extension du réseau". Du transport aérien, il observe que la compagnie Air Algérie a "perdu ses couleurs" et que celle-ci devra fonctionner autrement sinon "elle est fichue". Se voulant quelque peu optimiste, il observe cependant que les choses sont en train de se "recadrer" à travers notamment un redéploiement de la formation, une remise à niveau de services ne souffrant d'aucun reproche, et le respect des normes de ponctualité en raison, dit-il de l'acquisition de nouveaux aéronefs. A fin 2016, annonce-t-il, "Air Algérie disposera d'une flotte de 59 appareils". Du secteur de la marine marchande, qui ne dispose plus que de 6 navires contre les 78 que comprenait le pavillon géré par la Cnan jusque vers la fin des années 80, le ministre observe que ce déficit fait perdre à l'Algérie quelque 4 milliards de dollars/an, "parce que nos bateaux ont été déclassés, réformés ou sont sous l'eau. Ce qui nous reste comme flotte ne permet de transporter que 2 % de nos marchandises, le reste du fret étant acheminé par des bateaux étrangers". M. Talaï fait, là aussi, état de l'acquisition prochaine de 26 navires grâce auxquels on peut "espérer" pouvoir augmenter à 30 % le transport de fret algérien.