Nombreux sont les enseignants qui activent pour un départ à la retraite. Pour cette seule année, ils seront 15.000 alors que leur nombre risque de se démultiplier. Nombreux sont les enseignants qui activent pour un départ à la retraite. Pour cette seule année, ils seront 15.000 alors que leur nombre risque de se démultiplier. D'ici à 2020, selon des statistiques établis par le ministère de l'Education, plus de 35.000 enseignants partiront à la retraite. Cela représente 2 % des effectifs mais ce chiffre est appelé à augmenter encore puisque près de 6.000 enseignants ont atteint l'âge légal de la retraite, fixé à 60 ans. Cette situation s'explique, non seulement par la durée de l'exercice de 32 ans pour certains, mais aussi par le fait de l'environnement qui devient de plus en difficile du point de vue salarial et de promotion. D'ailleurs des indices montrent que 50 % des professeurs ont atteint 50 ans en 2015 et ouvrent donc droit à une retraite anticipée. Mais le gouvernement avait instruit, fin 2015, que le départ à la retraite anticipée est interdit du fait que certains secteurs comme l'Education et la Santé ont besoin de ces ressources humaines. Pour ce qui est des enseignants, une large proportion issue du secondaire a validé son départ à la retraite. Ils sont ainsi plus de 10.000 enseignants qui seront concernés par le départ à la retraite, ce qui constitue plus de la moitié des effectifs du corps de l'enseignement. Pour les autres, il est à noter que les motifs sont divers pour préparer leurs dossiers de départ. L'une des raisons qui précipitent ces départs est liée à la maladie et là c'est 3 % des enseignants qui se disent concernés par "une maladie et qu'ils ne peuvent poursuivre leurs activités pour cette raison". Les autres facteurs qui poussent les enseignants vers le choix du départ à la retraite sont d'ordre socio-professionnels. Les conditions actuelles d'exercice pleines de contraintes, à savoir classes surchargées, déficit en adjoints de l'Education qui font que la violence scolaire pèse comme une pression sur les fonctions pédagogiques de l'enseignant. Dans ce registre, les professeurs prennent le relais souvent pour des rôles administratifs qui ne devraient pas leur être dévolues. Il faut citer également, dans ce contexte, le flou qui caractérise le statut de l'enseignant qui a un impact sur la stabilité sociale et professionnelle de tout le secteur. Il est, à coup sûr, les considérations de salaire dans l'évolution de la carrière dont se plaignent la plupart des enseignants. Selon un conseiller de la ministre de l'Education "il y a le climat dans le secteur avec la violence et la répétition des grèves qui sont à l'origine de ce départ massif, surtout pour les anciens qui ont vu la situation se dégrader au fil des années". Ce responsable pointe le doigt sur le phénomène des cours particuliers. Ce dernier explique "qu'avec l'explosion du système des cours particuliers, un grand nombre des ces futurs retraités, préfèrent assurer le minimum avec une retraite à 80 % et avoir du temps libre pour les cours particuliers, car c'est un véritable business". D'ici à 2020, selon des statistiques établis par le ministère de l'Education, plus de 35.000 enseignants partiront à la retraite. Cela représente 2 % des effectifs mais ce chiffre est appelé à augmenter encore puisque près de 6.000 enseignants ont atteint l'âge légal de la retraite, fixé à 60 ans. Cette situation s'explique, non seulement par la durée de l'exercice de 32 ans pour certains, mais aussi par le fait de l'environnement qui devient de plus en difficile du point de vue salarial et de promotion. D'ailleurs des indices montrent que 50 % des professeurs ont atteint 50 ans en 2015 et ouvrent donc droit à une retraite anticipée. Mais le gouvernement avait instruit, fin 2015, que le départ à la retraite anticipée est interdit du fait que certains secteurs comme l'Education et la Santé ont besoin de ces ressources humaines. Pour ce qui est des enseignants, une large proportion issue du secondaire a validé son départ à la retraite. Ils sont ainsi plus de 10.000 enseignants qui seront concernés par le départ à la retraite, ce qui constitue plus de la moitié des effectifs du corps de l'enseignement. Pour les autres, il est à noter que les motifs sont divers pour préparer leurs dossiers de départ. L'une des raisons qui précipitent ces départs est liée à la maladie et là c'est 3 % des enseignants qui se disent concernés par "une maladie et qu'ils ne peuvent poursuivre leurs activités pour cette raison". Les autres facteurs qui poussent les enseignants vers le choix du départ à la retraite sont d'ordre socio-professionnels. Les conditions actuelles d'exercice pleines de contraintes, à savoir classes surchargées, déficit en adjoints de l'Education qui font que la violence scolaire pèse comme une pression sur les fonctions pédagogiques de l'enseignant. Dans ce registre, les professeurs prennent le relais souvent pour des rôles administratifs qui ne devraient pas leur être dévolues. Il faut citer également, dans ce contexte, le flou qui caractérise le statut de l'enseignant qui a un impact sur la stabilité sociale et professionnelle de tout le secteur. Il est, à coup sûr, les considérations de salaire dans l'évolution de la carrière dont se plaignent la plupart des enseignants. Selon un conseiller de la ministre de l'Education "il y a le climat dans le secteur avec la violence et la répétition des grèves qui sont à l'origine de ce départ massif, surtout pour les anciens qui ont vu la situation se dégrader au fil des années". Ce responsable pointe le doigt sur le phénomène des cours particuliers. Ce dernier explique "qu'avec l'explosion du système des cours particuliers, un grand nombre des ces futurs retraités, préfèrent assurer le minimum avec une retraite à 80 % et avoir du temps libre pour les cours particuliers, car c'est un véritable business".