Cinq personnes, dont un officier de police, ont été tuées dimanche par des hommes armés à Aden, deuxième ville du Yémen, théâtre d'attaques quasi-quotidiennes et où les autorités peinent à rétablir l'ordre, selon des sources de sécurité. Cinq personnes, dont un officier de police, ont été tuées dimanche par des hommes armés à Aden, deuxième ville du Yémen, théâtre d'attaques quasi-quotidiennes et où les autorités peinent à rétablir l'ordre, selon des sources de sécurité. Le colonel Taha al-Soubeihi, son garde du corps et une femme ont trouvé la mort lorsque des inconnus ont ouvert le feu au passage de la voiture de cet officier de police dans le quartier résidentiel d'Al-Mansoura, ont ajouté ces sources. Samedi soir, un jeune soldat, qui faisait partie de nouvelles recrues formées par une coalition militaire arabe pour mettre sur pied une armée régulière au Yémen, a été abattu par des inconnus, également à Al-Mansoura, a indiqué une source policière. Des tracts, distribués récemment par des jihadistes dans des mosquées d'Aden, ont mis en garde les jeunes contre leur enrôlement dans la future armée du président Abd Rabbo Mansour Hadi, accusé de chercher à "rétablir la tyrannie" dans le pays, selon des habitants. A Crater, un autre quartier d'Aden, des inconnus ont tenté en vain samedi soir de kidnapper un homme, membre de la minorité musulmane des Bohras, une branche du chiisme, mais ont tué son fils qui l'accompagnait, selon une autre source de sécurité. Ailleurs dans le sud du Yémen, des membres présumés d'Al-Qaïda ont fait sauter, dimanche, un commissariat de police à Houta, cheflieu de la province de Lahej, sous contrôle des forces progouvernementales. Les locaux étaient inoccupés lors de l'attaque, survenue au lendemain d'une visite d'inspection par le nouveau chef régional de la police, le colonel Adel al-Halimi, nommé cette semaine par le président Hadi, selon les mêmes sources. Aden, Lahej et trois autres provinces du sud ont été reconquises l'été dernier par les forces loyalistes après des mois de combats contre les Houthis qui contrôlent encore la capitale Sanaa et de larges pans du territoire. Mais les forces pro-Hadi peinent à rétablir la sécurité dans les territoires sous leur contrôle, où différents groupes armés, dont Al- Qaïda, multiplient les attaques notamment contre les forces de sécurité et les symboles de l'Etat. Al-Qaïda a profité du chaos créé par l'escalade du conflit yéménite, avec l'intervention en mars 2015 de la coalition arabe sous commandement saoudien, pour s'emparer le mois suivant de Moukalla, capitale du Hadramout et berceau de la famille de feu Oussama Ben Laden, fondateur du réseau sunnite. Bien implanté depuis des années dans le Sud, Al-Qaïda est désormais concurrencé sur son territoire par le groupe jihadiste Etat islamique qui a mené ces derniers mois une série d'attentats meurtriers, notamment à Aden, la capitale "provisoire" du gouvernement reconnu par la communauté internationale Le colonel Taha al-Soubeihi, son garde du corps et une femme ont trouvé la mort lorsque des inconnus ont ouvert le feu au passage de la voiture de cet officier de police dans le quartier résidentiel d'Al-Mansoura, ont ajouté ces sources. Samedi soir, un jeune soldat, qui faisait partie de nouvelles recrues formées par une coalition militaire arabe pour mettre sur pied une armée régulière au Yémen, a été abattu par des inconnus, également à Al-Mansoura, a indiqué une source policière. Des tracts, distribués récemment par des jihadistes dans des mosquées d'Aden, ont mis en garde les jeunes contre leur enrôlement dans la future armée du président Abd Rabbo Mansour Hadi, accusé de chercher à "rétablir la tyrannie" dans le pays, selon des habitants. A Crater, un autre quartier d'Aden, des inconnus ont tenté en vain samedi soir de kidnapper un homme, membre de la minorité musulmane des Bohras, une branche du chiisme, mais ont tué son fils qui l'accompagnait, selon une autre source de sécurité. Ailleurs dans le sud du Yémen, des membres présumés d'Al-Qaïda ont fait sauter, dimanche, un commissariat de police à Houta, cheflieu de la province de Lahej, sous contrôle des forces progouvernementales. Les locaux étaient inoccupés lors de l'attaque, survenue au lendemain d'une visite d'inspection par le nouveau chef régional de la police, le colonel Adel al-Halimi, nommé cette semaine par le président Hadi, selon les mêmes sources. Aden, Lahej et trois autres provinces du sud ont été reconquises l'été dernier par les forces loyalistes après des mois de combats contre les Houthis qui contrôlent encore la capitale Sanaa et de larges pans du territoire. Mais les forces pro-Hadi peinent à rétablir la sécurité dans les territoires sous leur contrôle, où différents groupes armés, dont Al- Qaïda, multiplient les attaques notamment contre les forces de sécurité et les symboles de l'Etat. Al-Qaïda a profité du chaos créé par l'escalade du conflit yéménite, avec l'intervention en mars 2015 de la coalition arabe sous commandement saoudien, pour s'emparer le mois suivant de Moukalla, capitale du Hadramout et berceau de la famille de feu Oussama Ben Laden, fondateur du réseau sunnite. Bien implanté depuis des années dans le Sud, Al-Qaïda est désormais concurrencé sur son territoire par le groupe jihadiste Etat islamique qui a mené ces derniers mois une série d'attentats meurtriers, notamment à Aden, la capitale "provisoire" du gouvernement reconnu par la communauté internationale