Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué vendredi soir à Addis-Abeba que l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme est au service du renforcement des capacités du continent. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué vendredi soir à Addis-Abeba que l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme est au service du renforcement des capacités du continent. Ramtane Lamamra, qui a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine, a salué la tenue de cette rencontre qui "confirme la volonté politique des leaders africains de combattre le terrorisme, phénomène étranger aux valeurs africaines et musulmanes". Le chef de la diplomatie algérienne a contribué aux débats en énonçant, partant de l'expérience algérienne en la matière, quelques actions clés qui devraient être intégrées par l'Union africaine dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme et mises en oeuvre de manière systématique. Parmi les actions présentées, Lamamra a souligné l'importance de "mettre en place un système de prévention structurelle et d'alerte précoce à travers le renforcement de la coopération entre l'Union africaine et les communautés économiques régionales ainsi qu'entre l'UA et les Nations unies, en vue de rehausser l'efficacité de la coopération intra-africaine en tant que composante de la stratégie globale des Nations unies en matière de lutte contre le terrorisme". Par ailleurs, la déradicalisation "doit faire l'objet d'un programme multidimensionnel d'action afin de dresser dans les esprits des remparts contre l'extrémisme violent ", a déclaré Ramtane Lamamra. Il a également mis en relief l'importance d'une "mobilisation diplomatique accrue" au niveau international en faveur de la criminalisation du paiement des rançons pour la libération d'otages, ainsi que pour l'adoption d'un instrument juridique international contraignant destiné à permettre le tarissement de toutes les sources de financement du terrorisme. Au niveau continental, le ministre d'Etat a souligné la nécessité pour l'Union africaine de "mettre en oeuvre ses décisions et instruments juridiques afférents à la lutte contre le terrorisme, notamment à travers l'élaboration d'une liste des groupes, entités et personnes s'adonnant à des activités terroristes ou les soutenant ainsi qu'en renforçant la coopération judiciaire entre pays africains avec la mise en oeuvre d'un mandat d'arrêt africain". Ramtane Lamamra a conclu en appelant au renforcement des capacités du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme, implanté à Alger, ainsi qu'à "l'opérationnalisation effective et la conjugaison de synergies" entre les services de sécurité des pays africains au sein des instruments précieux que sont le CISSA et l'Afripol. Le sommet a permis de passer en revue l'état de la mise en oeuvre des conclusions du sommet de Nairobi sur le terrorisme. Ramtane Lamamra, qui a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine, a salué la tenue de cette rencontre qui "confirme la volonté politique des leaders africains de combattre le terrorisme, phénomène étranger aux valeurs africaines et musulmanes". Le chef de la diplomatie algérienne a contribué aux débats en énonçant, partant de l'expérience algérienne en la matière, quelques actions clés qui devraient être intégrées par l'Union africaine dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme et mises en oeuvre de manière systématique. Parmi les actions présentées, Lamamra a souligné l'importance de "mettre en place un système de prévention structurelle et d'alerte précoce à travers le renforcement de la coopération entre l'Union africaine et les communautés économiques régionales ainsi qu'entre l'UA et les Nations unies, en vue de rehausser l'efficacité de la coopération intra-africaine en tant que composante de la stratégie globale des Nations unies en matière de lutte contre le terrorisme". Par ailleurs, la déradicalisation "doit faire l'objet d'un programme multidimensionnel d'action afin de dresser dans les esprits des remparts contre l'extrémisme violent ", a déclaré Ramtane Lamamra. Il a également mis en relief l'importance d'une "mobilisation diplomatique accrue" au niveau international en faveur de la criminalisation du paiement des rançons pour la libération d'otages, ainsi que pour l'adoption d'un instrument juridique international contraignant destiné à permettre le tarissement de toutes les sources de financement du terrorisme. Au niveau continental, le ministre d'Etat a souligné la nécessité pour l'Union africaine de "mettre en oeuvre ses décisions et instruments juridiques afférents à la lutte contre le terrorisme, notamment à travers l'élaboration d'une liste des groupes, entités et personnes s'adonnant à des activités terroristes ou les soutenant ainsi qu'en renforçant la coopération judiciaire entre pays africains avec la mise en oeuvre d'un mandat d'arrêt africain". Ramtane Lamamra a conclu en appelant au renforcement des capacités du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme, implanté à Alger, ainsi qu'à "l'opérationnalisation effective et la conjugaison de synergies" entre les services de sécurité des pays africains au sein des instruments précieux que sont le CISSA et l'Afripol. Le sommet a permis de passer en revue l'état de la mise en oeuvre des conclusions du sommet de Nairobi sur le terrorisme.