Les manifestations de caste qui ont duré plus d'une semaine et causé la mort de 19 personnes ont laissé l'Etat de Haryana, dans le nord de l'Inde, paralysé, coupant les transports et l'approvisionnement en eau de New Delhi. Les manifestations de caste qui ont duré plus d'une semaine et causé la mort de 19 personnes ont laissé l'Etat de Haryana, dans le nord de l'Inde, paralysé, coupant les transports et l'approvisionnement en eau de New Delhi. Les membres de la caste des Jats ont trouvé un accord lundi pour mettre fin aux manifestations, mais les 20 millions d'habitants de Delhi restaient coupés d'approvisionnement en eau tandis que les routes devaient rouvrir mardi. Le bilan des manifestations a été porté à 19 morts et 170 blessés par le directeur général de la police de l'Etat, Muhammad Akil. Dans la ville de Rohtak, épicentre de la violence des Jats, qui demandaient un accès élargi aux emplois de la fonction publique et à l'éducation supérieure, les commerçants se disent ruinés, montrant des vitrines détruites et des magasins brûlés, certains réclament des compensations de la part de l'Etat. Le Premier ministre indien Narendra Modi est resté silencieux quant aux revendication de la caste des Jats, laissant la gestion de la crise aux autorités fédérales et régionales. L'Etat de Haryana est un étendue en grande partie rurale peuplée de 25 millions d'habitants, à l'ouest de New Delhi. Les Jats, qui représentent un quart de la population de cet Etat, forment une communauté qui subit les contrecoups de deux années de sécheresse sur la production agricole. Plusieurs milliers de soldats y ont été déployés ces derniers jours pour réprimer les émeutes. Depuis le début des troubles, des manifestants ont incendié des gares et des salles d'exposition automobiles, bloqué le trafic routier et perturbé le trafic ferroviaire. Les membres de la caste des Jats ont trouvé un accord lundi pour mettre fin aux manifestations, mais les 20 millions d'habitants de Delhi restaient coupés d'approvisionnement en eau tandis que les routes devaient rouvrir mardi. Le bilan des manifestations a été porté à 19 morts et 170 blessés par le directeur général de la police de l'Etat, Muhammad Akil. Dans la ville de Rohtak, épicentre de la violence des Jats, qui demandaient un accès élargi aux emplois de la fonction publique et à l'éducation supérieure, les commerçants se disent ruinés, montrant des vitrines détruites et des magasins brûlés, certains réclament des compensations de la part de l'Etat. Le Premier ministre indien Narendra Modi est resté silencieux quant aux revendication de la caste des Jats, laissant la gestion de la crise aux autorités fédérales et régionales. L'Etat de Haryana est un étendue en grande partie rurale peuplée de 25 millions d'habitants, à l'ouest de New Delhi. Les Jats, qui représentent un quart de la population de cet Etat, forment une communauté qui subit les contrecoups de deux années de sécheresse sur la production agricole. Plusieurs milliers de soldats y ont été déployés ces derniers jours pour réprimer les émeutes. Depuis le début des troubles, des manifestants ont incendié des gares et des salles d'exposition automobiles, bloqué le trafic routier et perturbé le trafic ferroviaire.