Les importations des produits pharmaceutiques ont reculé à 127,92 millions de dollars en janvier 2016 contre 133,78 millions de dollars en janvier 2015, soit une baisse de 4,38%, a annoncé hier les Douanes. Les importations des produits pharmaceutiques ont reculé à 127,92 millions de dollars en janvier 2016 contre 133,78 millions de dollars en janvier 2015, soit une baisse de 4,38%, a annoncé hier les Douanes. Les quantités importées ont connu une baisse plus importante de l'ordre de 36,63% en s'établissant à 1.696,2 tonnes (t) contre 2.676,73 t, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Il est constaté que seuls les médicaments à usage humain, qui ont représenté 90% de la facture et 84,5% du volume des importations globales des produits pharmaceutiques en janvier dernier, ont connu une baisse à la fois en valeur et en quantité. Par contre, les quantités importées des produits destinés à la médecine vétérinaire et des produits para-pharmaceutiques ont fortement augmenté tandis que la facture s'est affichée en baisse pour les premiers et en hausse pour les seconds. Ainsi, la facture des médicaments à usage humain s'est chiffrée à 115,02 millions usd en janvier 2016 contre 127,37 millions usd en janvier 2015 (-9,7%), tandis que les quantités sont passées à 1.434,92 t contre 2.530,5 t (-43,3%). Quant aux médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 1,73 million usd (64,1 t) contre 2,32 millions usd (32,92 t), soit un recul de 25,63% en montant et une hausse de 94,7% en quantité. Pour les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont coûté 11,16 millions usd (197,2 t) contre 4,07 millions usd (113,3 t), soit une hausse de 174% en valeur et de 74,03% quantitativement. A rappeler que dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel de décembre 2015 a fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l'importation. Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop. S'ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques étaient de 1,96 milliard de dollars (-21,98% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%). Il est à rappeler que le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo) avait dès le mois de novembre indiqué qu'une liste de 200 médicaments est manquante alors que les commandes pour équilibrer l'offre étaient insuffisantes. Dans la liste de ces médicaments, ce sont des affections cardiaques, neurologiques et même des antalgiques et certains antibiotiques qui présentent le plus de déficit. Pourtant dans cette histoire, le ministre de la Santé, Mohamed Boudiaf, a toujours démenti une pénurie de médicaments, arguant que les commandes des laboratoires étrangers sont en cours et que le marché sera inondé dès 2016. Mais jusqu'à l'heure, les pharmaciens attendent toujours leurs quotas qui enregistrent parfois des retards de plusieurs mois. Pour Messaoud Belambri, la situation est devenue urgente. Selon lui, "il y a eu des ruptures, mais la tendance est à la baisse et à la stabilité. Nous enregistrons encore un manque inexpliqué de certains produits, et nous travaillons avec les services concernés du ministère pour identifier les raisons entraînant ces ruptures". Et d'ajouter : "Nous pensons que lorsque le constat de la rupture est établi, il faut déclencher en urgence des mécanismes qui puissent réguler la situation". Les quantités importées ont connu une baisse plus importante de l'ordre de 36,63% en s'établissant à 1.696,2 tonnes (t) contre 2.676,73 t, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Il est constaté que seuls les médicaments à usage humain, qui ont représenté 90% de la facture et 84,5% du volume des importations globales des produits pharmaceutiques en janvier dernier, ont connu une baisse à la fois en valeur et en quantité. Par contre, les quantités importées des produits destinés à la médecine vétérinaire et des produits para-pharmaceutiques ont fortement augmenté tandis que la facture s'est affichée en baisse pour les premiers et en hausse pour les seconds. Ainsi, la facture des médicaments à usage humain s'est chiffrée à 115,02 millions usd en janvier 2016 contre 127,37 millions usd en janvier 2015 (-9,7%), tandis que les quantités sont passées à 1.434,92 t contre 2.530,5 t (-43,3%). Quant aux médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 1,73 million usd (64,1 t) contre 2,32 millions usd (32,92 t), soit un recul de 25,63% en montant et une hausse de 94,7% en quantité. Pour les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont coûté 11,16 millions usd (197,2 t) contre 4,07 millions usd (113,3 t), soit une hausse de 174% en valeur et de 74,03% quantitativement. A rappeler que dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel de décembre 2015 a fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l'importation. Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop. S'ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques étaient de 1,96 milliard de dollars (-21,98% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%). Il est à rappeler que le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo) avait dès le mois de novembre indiqué qu'une liste de 200 médicaments est manquante alors que les commandes pour équilibrer l'offre étaient insuffisantes. Dans la liste de ces médicaments, ce sont des affections cardiaques, neurologiques et même des antalgiques et certains antibiotiques qui présentent le plus de déficit. Pourtant dans cette histoire, le ministre de la Santé, Mohamed Boudiaf, a toujours démenti une pénurie de médicaments, arguant que les commandes des laboratoires étrangers sont en cours et que le marché sera inondé dès 2016. Mais jusqu'à l'heure, les pharmaciens attendent toujours leurs quotas qui enregistrent parfois des retards de plusieurs mois. Pour Messaoud Belambri, la situation est devenue urgente. Selon lui, "il y a eu des ruptures, mais la tendance est à la baisse et à la stabilité. Nous enregistrons encore un manque inexpliqué de certains produits, et nous travaillons avec les services concernés du ministère pour identifier les raisons entraînant ces ruptures". Et d'ajouter : "Nous pensons que lorsque le constat de la rupture est établi, il faut déclencher en urgence des mécanismes qui puissent réguler la situation".