La violente attaque terroriste contre des postes de gardes et des casernes à Ben Guerdane (Sud-est de la Tunisie), dont l'ampleur est inédite de par le nombre de terroristes mobilisés pour cette opération, vient rappeler combien la menace terroriste est très pesante sur la Tunisie mais aussi sur l'ensemble de la région. La violente attaque terroriste contre des postes de gardes et des casernes à Ben Guerdane (Sud-est de la Tunisie), dont l'ampleur est inédite de par le nombre de terroristes mobilisés pour cette opération, vient rappeler combien la menace terroriste est très pesante sur la Tunisie mais aussi sur l'ensemble de la région. Planifiée et exécutée par le groupe terroriste Daesh, dont les éléments lourdement armés sont venus de la Libye voisine, a été déjouée par l'armée tunisienne et les forces de sécurité. Mais le bilan est lourd pour les assaillants puisque 35 terroristes ont été neutralisés et d'autres capturés. Parmi les forces de sécurité et les civils on déplore au moins 18 morts. Selon les plus hautes autorités tunisiennes, à savoir le président de la République, Beji Caid Essebsi, et le chef du gouvernement Habib Essid, ce groupe terroriste ambitionnait d'occuper l'ensemble de la ville de Ben Guerdane et d'y établir un « émirat ». C'est dire combien le danger terroriste est très préoccupant pour les pays de la région, dont notamment l'Algérie. D'ailleurs Alger s'est empressé de condamner cette attaque terroriste. « Nous condamnons vigoureusement l'attaque terroriste lancée, ce jour, contre la ville de Ben Guerdane en Tunisie. Tout en saluant la riposte courageuse et déterminée des forces de sécurité tunisiennes, nous assurons le peuple et le gouvernement tunisiens frères de notre solidarité pleine et entière » a en effet , a déclaré avanthier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. « Nous renouvelons par la même notre rejet du terrorisme sous toutes ses formes et appelons l'ensemble des acteurs régionaux et internationaux à renforcer davantage leur coopération et à fédérer leurs efforts pour faire en sorte que la défaite du terrorisme partout où ce fléau se manifeste soit un objectif stratégique commun », a ajouté ce responsable du ministère des Affaires étrangères. Un appel ou plutôt un rappel puisque l'Algérie n'a eu de cesse de mettre l'accent sur la coopération multilatérale, qui en dit long sur la nécessité d'agir vite et urgemment pour circonscrire cette menace ce d'autant que la Libye est en train de devenir un sanctuaire du groupe terrorise Daesch. L'Algérie et la Tunisie, plus que jamais conscients de la gravité de cette menace, ont intensifié leur coopération securitaire. Dans ce cadre il y a un véritable chassécroisé entre les responsables des deux pays qui multiplient les rencontres tantôt a Alger tantôt à Tunis pour mieux booster cette coopération. Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a récemment séjourné à Alger où , en plus des entretiens avec son homologue algérien , il a aussi été reçu en audience par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Durant les entretiens il a beaucoup été question de la coopération sécuritaire à la lumière de ce qui se passe en Libye. D'ailleurs le ministre tunisien à indiqué que son pays et l'Algérie ont décidé d'intensifier leur coopération sécuritaire. En plus de cette coopération, l'Algerie, depuis que la situation en Libye s'est totalement dégradée, a pris un ensemble de mesures pour renforcer la sécurité au niveau de ses frontières afin de parer à toute tentative d'incursion terroriste. L'armée algérienne a considérablement renforcée sa présence au niveau des frontières avec la Libye et la Tunisie en déployant aussi un important matériel. Le chef d'état-major de l'ANP effectue des visites d'inspection fréquentes au niveau des unités déployées le long des frontières pour s'enquérir de leur préparation avec comme maître-mot : la vigilance. Planifiée et exécutée par le groupe terroriste Daesh, dont les éléments lourdement armés sont venus de la Libye voisine, a été déjouée par l'armée tunisienne et les forces de sécurité. Mais le bilan est lourd pour les assaillants puisque 35 terroristes ont été neutralisés et d'autres capturés. Parmi les forces de sécurité et les civils on déplore au moins 18 morts. Selon les plus hautes autorités tunisiennes, à savoir le président de la République, Beji Caid Essebsi, et le chef du gouvernement Habib Essid, ce groupe terroriste ambitionnait d'occuper l'ensemble de la ville de Ben Guerdane et d'y établir un « émirat ». C'est dire combien le danger terroriste est très préoccupant pour les pays de la région, dont notamment l'Algérie. D'ailleurs Alger s'est empressé de condamner cette attaque terroriste. « Nous condamnons vigoureusement l'attaque terroriste lancée, ce jour, contre la ville de Ben Guerdane en Tunisie. Tout en saluant la riposte courageuse et déterminée des forces de sécurité tunisiennes, nous assurons le peuple et le gouvernement tunisiens frères de notre solidarité pleine et entière » a en effet , a déclaré avanthier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. « Nous renouvelons par la même notre rejet du terrorisme sous toutes ses formes et appelons l'ensemble des acteurs régionaux et internationaux à renforcer davantage leur coopération et à fédérer leurs efforts pour faire en sorte que la défaite du terrorisme partout où ce fléau se manifeste soit un objectif stratégique commun », a ajouté ce responsable du ministère des Affaires étrangères. Un appel ou plutôt un rappel puisque l'Algérie n'a eu de cesse de mettre l'accent sur la coopération multilatérale, qui en dit long sur la nécessité d'agir vite et urgemment pour circonscrire cette menace ce d'autant que la Libye est en train de devenir un sanctuaire du groupe terrorise Daesch. L'Algérie et la Tunisie, plus que jamais conscients de la gravité de cette menace, ont intensifié leur coopération securitaire. Dans ce cadre il y a un véritable chassécroisé entre les responsables des deux pays qui multiplient les rencontres tantôt a Alger tantôt à Tunis pour mieux booster cette coopération. Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a récemment séjourné à Alger où , en plus des entretiens avec son homologue algérien , il a aussi été reçu en audience par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Durant les entretiens il a beaucoup été question de la coopération sécuritaire à la lumière de ce qui se passe en Libye. D'ailleurs le ministre tunisien à indiqué que son pays et l'Algérie ont décidé d'intensifier leur coopération sécuritaire. En plus de cette coopération, l'Algerie, depuis que la situation en Libye s'est totalement dégradée, a pris un ensemble de mesures pour renforcer la sécurité au niveau de ses frontières afin de parer à toute tentative d'incursion terroriste. L'armée algérienne a considérablement renforcée sa présence au niveau des frontières avec la Libye et la Tunisie en déployant aussi un important matériel. Le chef d'état-major de l'ANP effectue des visites d'inspection fréquentes au niveau des unités déployées le long des frontières pour s'enquérir de leur préparation avec comme maître-mot : la vigilance.