La Corée du Nord a effectué, hier , deux tirs de missiles balistiques. Selon un porte-parole du ministère sud-coréen de la défense, l'un d'eux avait été lancé de Sukchon, dans le sud de la Corée du Nord, à 5 h 55 locales (21 h 55 jeudi à Paris). Il a parcouru 800 kilomètres avant de plonger dans la mer du Japon. La Corée du Nord a effectué, hier , deux tirs de missiles balistiques. Selon un porte-parole du ministère sud-coréen de la défense, l'un d'eux avait été lancé de Sukchon, dans le sud de la Corée du Nord, à 5 h 55 locales (21 h 55 jeudi à Paris). Il a parcouru 800 kilomètres avant de plonger dans la mer du Japon. Le second engin, tiré une vingtaine de minutes plus tard, a rapidement disparu des radars. Selon un responsable de la défense américaine, il s'agit de projectiles de type Rodong, dotés d'une portée maximale d'environ 1.300 kilomètres et dont ledernier tir nord-coréen remonte à mars 2014. Ces missiles sont capables de frapper la majeure partie du territoire japonais. Le Premier ministre nippon Shinzo Abe adéclaré qu'il avait ordonné à son gouvernementd'enquêter sur les évènements de vendredi et de vérifier la sécurité maritime dans la zone où l'un des deux engins s'est abîmé. Le département d'Etat américain a, de son côté, précisé "suivre la situation de près dans la péninsule coréenne". Menaces quasi quotidiennes Les tensions ne cessent de s'aggraver dans la région depuis l'essai nucléaire de Pyongyang, le 6 janvier, suivi le 7 février par un tir de fusée à longue portée largement considéré comme un test déguisé de missile balistique. Kim Jong-un a donné l'ordre, le 10 mars, de procéder à de nouveaux essais sur les têtes nucléaires miniaturisées, en dépit d'une nouvelle série de sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'Onu début mars. Depuis quinze jours, Pyongyang menace par ailleurs quasi quotidiennement de frappes nucléaires Séoul et Washington, qui mènent des exercices militaires conjoints à grande échelle considérés par le Nord comme la répétition générale d'une invasion de son territoire. Le second engin, tiré une vingtaine de minutes plus tard, a rapidement disparu des radars. Selon un responsable de la défense américaine, il s'agit de projectiles de type Rodong, dotés d'une portée maximale d'environ 1.300 kilomètres et dont ledernier tir nord-coréen remonte à mars 2014. Ces missiles sont capables de frapper la majeure partie du territoire japonais. Le Premier ministre nippon Shinzo Abe adéclaré qu'il avait ordonné à son gouvernementd'enquêter sur les évènements de vendredi et de vérifier la sécurité maritime dans la zone où l'un des deux engins s'est abîmé. Le département d'Etat américain a, de son côté, précisé "suivre la situation de près dans la péninsule coréenne". Menaces quasi quotidiennes Les tensions ne cessent de s'aggraver dans la région depuis l'essai nucléaire de Pyongyang, le 6 janvier, suivi le 7 février par un tir de fusée à longue portée largement considéré comme un test déguisé de missile balistique. Kim Jong-un a donné l'ordre, le 10 mars, de procéder à de nouveaux essais sur les têtes nucléaires miniaturisées, en dépit d'une nouvelle série de sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'Onu début mars. Depuis quinze jours, Pyongyang menace par ailleurs quasi quotidiennement de frappes nucléaires Séoul et Washington, qui mènent des exercices militaires conjoints à grande échelle considérés par le Nord comme la répétition générale d'une invasion de son territoire.