L'ambassade de France en Algérie a réagi au rapport sur "La situation difficile des étudiants algériens en France", présenté samedi dernier par l'association Addra (Algériens des deux rives et leurs amis) dans une conférence de presse au siège de la LADDH à Alger-Centre. L'ambassade de France en Algérie a réagi au rapport sur "La situation difficile des étudiants algériens en France", présenté samedi dernier par l'association Addra (Algériens des deux rives et leurs amis) dans une conférence de presse au siège de la LADDH à Alger-Centre. Dans un communiqué cette institution a souligné le caractère "approximatif et inexact" des articles de presse ayant relayé ce rapport, tenant, à cet effet, à "apporter quelques clarifications". Dans son document, l'association Addra pointait du doigt la responsabilité de Campus France dans les "contraintes administratives" subies par les étudiants algériens souhaitant entamer les démarches pour étudier dans l'Hexagone. Cette ONG avait évoqué un manque d'organisation chez cet organisme, déplorant également les délais "trop longs" de traitement des demandes. Addra avait aussi regretté la "cherté" et "l'inefficacité" des prestations fournies par Campus France, en se basant d'ailleurs sur des sondages réalisés auprès d'un échantillon d'étudiants algériens à Paris. Cette association avait aussi souligné le souci de proximité chez certains candidats et le "manque d'agences Campus France en Algérie, installées inéquitablement dans le nord du pays". Dans son communiqué, l'ambassade de France a tenu à démontrer l'engagement de son établissement dans l'orientation des étudiants. "Campus France Algérie est un service à l'écoute des candidats à la mobilité et organise chaque semaine, gratuitement, des séances d'information, des ateliers d'orientation, des ateliers C.-V et lettres de motivation chaque semaine", affirme-telle. "Les étudiants ont également libre accès aux espaces de documentation et aux postes informatiques", peut-on ainsi lire sur son document. Evoquant les frais de dossiers, la même source a précisé que les 6.000 DA demandés par Campus France "ouvrent droit à un espace personnel sur la nouvelle plateforme de candidature "Etudes en France" et à un dialogue direct avec les établissements français". Cette institution a aussi précisé que "les frais de visas sont diminués de moitié". Chargée pour les "longs délais" de traitement des dossiers, l'ambassade de France en Algérie a affirmé que "toutes les [candidatures] sont traitées avant le 31 mai". L'établissement français a aussi tenu à préciser que "5.660 visas long séjour pour études ont été délivrés, soit près de 62 % d'augmentation par rapport à 2014". L'ambassade n'a toutefois pas réagi aux remarques du rapport sur "La situation difficile des étudiants algériens en France" sur les motifs de refus de visas aux étudiants. Dans son rapport, Addra avait aussi déploré l'absence d'un organisme d'accueil et d'orientation, français ou algérien, pour les étudiants issus de l'Algérie. Un constat dont Campus France est "conscient", puisque, selon la même source, cette agence "a décidé d'organiser en juin 2015 des séances de préparation au départ en partenariat avec l'association Etudiants et cadres algériens de France (Ecaf)". Dans un communiqué cette institution a souligné le caractère "approximatif et inexact" des articles de presse ayant relayé ce rapport, tenant, à cet effet, à "apporter quelques clarifications". Dans son document, l'association Addra pointait du doigt la responsabilité de Campus France dans les "contraintes administratives" subies par les étudiants algériens souhaitant entamer les démarches pour étudier dans l'Hexagone. Cette ONG avait évoqué un manque d'organisation chez cet organisme, déplorant également les délais "trop longs" de traitement des demandes. Addra avait aussi regretté la "cherté" et "l'inefficacité" des prestations fournies par Campus France, en se basant d'ailleurs sur des sondages réalisés auprès d'un échantillon d'étudiants algériens à Paris. Cette association avait aussi souligné le souci de proximité chez certains candidats et le "manque d'agences Campus France en Algérie, installées inéquitablement dans le nord du pays". Dans son communiqué, l'ambassade de France a tenu à démontrer l'engagement de son établissement dans l'orientation des étudiants. "Campus France Algérie est un service à l'écoute des candidats à la mobilité et organise chaque semaine, gratuitement, des séances d'information, des ateliers d'orientation, des ateliers C.-V et lettres de motivation chaque semaine", affirme-telle. "Les étudiants ont également libre accès aux espaces de documentation et aux postes informatiques", peut-on ainsi lire sur son document. Evoquant les frais de dossiers, la même source a précisé que les 6.000 DA demandés par Campus France "ouvrent droit à un espace personnel sur la nouvelle plateforme de candidature "Etudes en France" et à un dialogue direct avec les établissements français". Cette institution a aussi précisé que "les frais de visas sont diminués de moitié". Chargée pour les "longs délais" de traitement des dossiers, l'ambassade de France en Algérie a affirmé que "toutes les [candidatures] sont traitées avant le 31 mai". L'établissement français a aussi tenu à préciser que "5.660 visas long séjour pour études ont été délivrés, soit près de 62 % d'augmentation par rapport à 2014". L'ambassade n'a toutefois pas réagi aux remarques du rapport sur "La situation difficile des étudiants algériens en France" sur les motifs de refus de visas aux étudiants. Dans son rapport, Addra avait aussi déploré l'absence d'un organisme d'accueil et d'orientation, français ou algérien, pour les étudiants issus de l'Algérie. Un constat dont Campus France est "conscient", puisque, selon la même source, cette agence "a décidé d'organiser en juin 2015 des séances de préparation au départ en partenariat avec l'association Etudiants et cadres algériens de France (Ecaf)".