Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a été sérieusement malmené à l'APN. Les députés, notamment ceux de l'opposition, l'ont pris pour cible à propos de l'affaire du retour de Chakib Khelil. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a été sérieusement malmené à l'APN. Les députés, notamment ceux de l'opposition, l'ont pris pour cible à propos de l'affaire du retour de Chakib Khelil. Des élus du peuple l'ont vivement interpellé sur le rôle de la justice et surtout son mutisme dans cette affaire. Ainsi le député de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), Naamane Laouar, n'a pas manqué de s'interroger sur le pourquoi du silence de la justice qui n'a pas "bougé le petit doigt" lors du retour au pays de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil. "Nous aurions souhaité que Khelil soit innocenté par la justice et non par d'autres parties", dira, en effet, ce député de Sétif, qui est aussi, rappelons-le, viceprésident du MSP. Pour le député Zeghad Lahbib, député indépendant, les médias et les responsables, qui innocentent aujourd'hui Chakib Khelil, "détiennent les preuves de sa condamnation". Mais celui qui s'est le plus déchaîné estsans conteste le député du Front de la justice et du développement (FJD) que dirige Abdallah Djaballah. "De quelle justice parlez-vous ? Vous qui êtes les premiers à transgresser les lois de la République ?" s'est interrogé le député lors de son intervention en s'adressant aux responsables politiques du pays. "Expliquez-nous la réaction de votre justice. Elle avait lancé un mandat d'arrêt contre Chakib Khelil, l'ancien ministre de l'Energie. Aujourd'hui, vous déroulez le tapis rouge à l'homme et vous mettez à la retraite le procureur général, dont le seul tort était d'appliquer la loi contre ceux qui ont dilapidé les richesses de notre peuple" dira encore Hacène Aribi qui n'a pas manqué de qualifier Chakib Khelil de "voleur". Les députés du Parti des travailleurs (PT) se sont eux aussi mis de la partie. Djeloul Djoudi, chef du groipe parlementaire du PT, a tenu à rappeler au ministre de la Justice "quelques évidences et quelques vérités". "Le PT vous a déjà saisi à travers une question orale sur le cas de Chakib Khelil. Dans votre réponse écrite vous avez, Monsieur le Ministre, précisé que la question est entre les mains de la justice. Que s'est-il passé alors ?" s'est interrogé Djelloul Djoudi. Des propos qui ont fait bondir de son siège le ministre de la Justice qui a tenu à répondre au député du PT. "Ma réponse est celle rapportée par la presse. Je l'assume. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit", a répondu Tayeb Louh. Autant dire que la séance plénière d'hier, consacrée au projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance numéro 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, a été quelque peu houleuse. Au point où le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été amené à intervenir à plusieurs reprises pour demander aux députés de se limiter à l'ordre du jour et d'éviter d'aborder les questions qui ne s'inscrivent pas dans ce cadre. Mais avant cette "passe d'armes", Tayeb Louh a présenté devant les députés son projet de loi. Selon le ministre ce projet de loi vise à "adapter le système législatif national aux engagements internationaux, notamment la résolution 2178 du Conseil de sécurité de l'Onu". Ce projet criminalise, devait ajouter le ministre, "l'acte de déplacement des Algériens ou des ressortissants étrangers résidant en Algérie, d'une manière légale ou illégale, vers un autre Etat afin de commettre, inciter à commettre ou s'entraîner à commettre des actes terroristes en utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC), ou tout autre moyen". Des élus du peuple l'ont vivement interpellé sur le rôle de la justice et surtout son mutisme dans cette affaire. Ainsi le député de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), Naamane Laouar, n'a pas manqué de s'interroger sur le pourquoi du silence de la justice qui n'a pas "bougé le petit doigt" lors du retour au pays de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil. "Nous aurions souhaité que Khelil soit innocenté par la justice et non par d'autres parties", dira, en effet, ce député de Sétif, qui est aussi, rappelons-le, viceprésident du MSP. Pour le député Zeghad Lahbib, député indépendant, les médias et les responsables, qui innocentent aujourd'hui Chakib Khelil, "détiennent les preuves de sa condamnation". Mais celui qui s'est le plus déchaîné estsans conteste le député du Front de la justice et du développement (FJD) que dirige Abdallah Djaballah. "De quelle justice parlez-vous ? Vous qui êtes les premiers à transgresser les lois de la République ?" s'est interrogé le député lors de son intervention en s'adressant aux responsables politiques du pays. "Expliquez-nous la réaction de votre justice. Elle avait lancé un mandat d'arrêt contre Chakib Khelil, l'ancien ministre de l'Energie. Aujourd'hui, vous déroulez le tapis rouge à l'homme et vous mettez à la retraite le procureur général, dont le seul tort était d'appliquer la loi contre ceux qui ont dilapidé les richesses de notre peuple" dira encore Hacène Aribi qui n'a pas manqué de qualifier Chakib Khelil de "voleur". Les députés du Parti des travailleurs (PT) se sont eux aussi mis de la partie. Djeloul Djoudi, chef du groipe parlementaire du PT, a tenu à rappeler au ministre de la Justice "quelques évidences et quelques vérités". "Le PT vous a déjà saisi à travers une question orale sur le cas de Chakib Khelil. Dans votre réponse écrite vous avez, Monsieur le Ministre, précisé que la question est entre les mains de la justice. Que s'est-il passé alors ?" s'est interrogé Djelloul Djoudi. Des propos qui ont fait bondir de son siège le ministre de la Justice qui a tenu à répondre au député du PT. "Ma réponse est celle rapportée par la presse. Je l'assume. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit", a répondu Tayeb Louh. Autant dire que la séance plénière d'hier, consacrée au projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance numéro 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, a été quelque peu houleuse. Au point où le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été amené à intervenir à plusieurs reprises pour demander aux députés de se limiter à l'ordre du jour et d'éviter d'aborder les questions qui ne s'inscrivent pas dans ce cadre. Mais avant cette "passe d'armes", Tayeb Louh a présenté devant les députés son projet de loi. Selon le ministre ce projet de loi vise à "adapter le système législatif national aux engagements internationaux, notamment la résolution 2178 du Conseil de sécurité de l'Onu". Ce projet criminalise, devait ajouter le ministre, "l'acte de déplacement des Algériens ou des ressortissants étrangers résidant en Algérie, d'une manière légale ou illégale, vers un autre Etat afin de commettre, inciter à commettre ou s'entraîner à commettre des actes terroristes en utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC), ou tout autre moyen".