Trois accords de coopération vont être signés entre l'Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine fiscal, celui des échanges entre les chambres de commerce des deux pays et enfin le secteur de l'éducation. Trois accords de coopération vont être signés entre l'Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine fiscal, celui des échanges entre les chambres de commerce des deux pays et enfin le secteur de l'éducation. C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, le ministre délégué britannique du Trésor, Greg Hands. Il s'agit d'abord d'un traité de non double imposition entre les deux pays qui permettra "de renforcer la présence des entreprises britanniques en Algérie et viceversa", a-t-il précisé lors du 2e Forum algéro-britannique sur l'investissement. Ce "traité fiscal devrait entrer en vigueur en janvier 2017 en Algérie et en juin 2017 en Grande-Bretagne", a-t-il ajouté sans préciser la date prévue pour la signature des accords en question. Le deuxième accord sera signé entre les deux chambres de commerce et d'industrie des deux pays pour offrir à leurs opérateurs "un cadre de travail propice à l'échange et au partenariat". Quant au troisième accord, il portera sur l'ouverture d'une école britannique internationale en Algérie, qui proposera un enseignement en langue anglaise en offrant aux élèves les programmes scolaires britannique et algérien. Dans son intervention, M. Hands a affirmé que "la coopération bilatérale, vieille de plusieurs décennies, notamment dans le secteur de l'Energie, a été impulsée par les orientations du président Abdelaziz Bouteflika qui a invité le Premier ministre britannique, David Cameron, à renforcer la coopération avec l'Algérie en matière sécuritaire et de diversification économique". Vers la diversification économique Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a prôné, hier à Alger, un partenariat algéro-britannique qui s'inscrit en droite ligne avec la politique nationale de diversification économique. Lors de son intervention au 2e Forum d'affaires algéro-britannique, le ministre a appelé les entreprises britanniques à saisir les opportunités d'investissements en Algérie, et ce, "particulièrement dans les secteurs industriels créateurs de valeur ajoutée et d'emplois, en dehors des hydrocarbures, dans une logique d'import-substitution". C'est dans ce contexte qu'il a rappelé que "l'Algérie est résolue à sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et à créer les conditions d'une économie diversifiée, compétitive, ouverte et en phase avec les évolutions structurelles de l'économie mondiale. Ainsi, le partenariat avec les Britanniques doit être en droite ligne avec la stratégie du gouvernement de diversifier l'économie nationale, considérée comme une priorité élevée au rang de cause nationale, a insisté Bouchouareb qui a assuré que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "veille en personne à relever ce défi". Le ministre a notamment cité "les filières structurantes à forte valeur ajoutée telles que les industries électriques et électroniques, l'industrie mécanique et les systèmes de transport, les industries du numérique, les secteurs de valorisation des ressources naturelles et les industries manufacturières". Il a également évoqué les "filières de l'avenir" tels que l'industrie des énergies renouvelables, le tourisme et l'agriculture qui représentent des "priorités" pour lesquelles le gouvernement est disposé à fournir toutes les aides et l'accompagnement nécessaires. "Nous encourageons nos partenaires à déployer dans notre pays des activités intenses en technologie, à participer au développement de l'ingénierie de la fabrication d'équipements et de la recherchedéveloppement en partenariat avec nos entreprises publiques et privées", a-t-il relevé. "Nous attendons de nos partenaires le transfert du savoir-faire et de la technologie et les possibilités de remontée dans les filières et d'ouverture de perspectives à l'export", a ajouté Bouchouareb. Par ailleurs, le ministre a observé que si les échanges algéro-britanniques dans le domaine énergétique, le gaz naturel liquéfié en particulier, avaient permis de construire, sur des décennies, une relation de confiance réciproque, ils ont aussi confirmé la place de l'Algérie en tant que partenaire "sérieux et respectueux" de ses engagements. "Ce que nous avons pu construire sur ce volet peut et doit être reproduit dans d'autres secteurs. Il n'y a aucune raison pour que ça ne marche pas autant, sinon mieux", a-t-il souhaité. L'Algérie "a reconstruit ses équilibres économiques et financiers et s'est engagée résolument dans un processus d'accélération des réformes économiques. Elle est aujourd'hui l'une des meilleures destinations d'investissement du sud de la méditerranée et du monde arabe", a-t-il affirmé. Il a alors avancé que l'Algérie était en position de devenir le "hub économique" dans la région du Maghreb et de l'Afrique. L'Algérie, un pays "très stable et fiable" L'envoyé spécial du Premier ministre britannique en Algérie, Lord Risby, a affirmé que le Premier ministre britannique, David Cameron, considère l'Algérie comme un pays "très stable et un partenaire fiable". "Le Premier ministre britannique, David Cameron, considère l'Algérie comme un pays très stable dans une région qui connaît des difficultés. Nos relations sont solides dans les domaines sécuritaire, de la défense et économique que nous comptons renforcer davantage", a-t-il déclaré, dimanche à Alger, lors du 2e forum algérobritannique sur l'investissement. Pour sa part, l'ambassadeur britannique à Alger, Andrew Noble, a soutenu que l'Algérie ne constituait pas seulement un marché pour la Grande-Bretagne : "Si vous vous approchez (de l'Algérie) juste pour y vendre, vous ne pourriez pas voir les énormes opportunités d'investissements qu'elle recèle et que je vous invite à découvrir", a-t-il assuré à l'adresse des hommes d'affaires britanniques présents à ce forum. De son côté, Ayman Asfari, directeur général du groupe britannique des services pétroliers, présent en Algérie depuis 1997, a témoigné que "l'Algérie possède une réglementation (de l'investissement) très claire, ce qui fait d'elle un pays qui mérite un engagement à long terme". Après sa longue expérience et présence dans le pays, M. Asfari a soutenu que les ressources humaines en Algérie sont "très talentueuses et bien qualifiées", en invitant les PME britanniques à venir investir. C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, le ministre délégué britannique du Trésor, Greg Hands. Il s'agit d'abord d'un traité de non double imposition entre les deux pays qui permettra "de renforcer la présence des entreprises britanniques en Algérie et viceversa", a-t-il précisé lors du 2e Forum algéro-britannique sur l'investissement. Ce "traité fiscal devrait entrer en vigueur en janvier 2017 en Algérie et en juin 2017 en Grande-Bretagne", a-t-il ajouté sans préciser la date prévue pour la signature des accords en question. Le deuxième accord sera signé entre les deux chambres de commerce et d'industrie des deux pays pour offrir à leurs opérateurs "un cadre de travail propice à l'échange et au partenariat". Quant au troisième accord, il portera sur l'ouverture d'une école britannique internationale en Algérie, qui proposera un enseignement en langue anglaise en offrant aux élèves les programmes scolaires britannique et algérien. Dans son intervention, M. Hands a affirmé que "la coopération bilatérale, vieille de plusieurs décennies, notamment dans le secteur de l'Energie, a été impulsée par les orientations du président Abdelaziz Bouteflika qui a invité le Premier ministre britannique, David Cameron, à renforcer la coopération avec l'Algérie en matière sécuritaire et de diversification économique". Vers la diversification économique Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a prôné, hier à Alger, un partenariat algéro-britannique qui s'inscrit en droite ligne avec la politique nationale de diversification économique. Lors de son intervention au 2e Forum d'affaires algéro-britannique, le ministre a appelé les entreprises britanniques à saisir les opportunités d'investissements en Algérie, et ce, "particulièrement dans les secteurs industriels créateurs de valeur ajoutée et d'emplois, en dehors des hydrocarbures, dans une logique d'import-substitution". C'est dans ce contexte qu'il a rappelé que "l'Algérie est résolue à sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et à créer les conditions d'une économie diversifiée, compétitive, ouverte et en phase avec les évolutions structurelles de l'économie mondiale. Ainsi, le partenariat avec les Britanniques doit être en droite ligne avec la stratégie du gouvernement de diversifier l'économie nationale, considérée comme une priorité élevée au rang de cause nationale, a insisté Bouchouareb qui a assuré que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "veille en personne à relever ce défi". Le ministre a notamment cité "les filières structurantes à forte valeur ajoutée telles que les industries électriques et électroniques, l'industrie mécanique et les systèmes de transport, les industries du numérique, les secteurs de valorisation des ressources naturelles et les industries manufacturières". Il a également évoqué les "filières de l'avenir" tels que l'industrie des énergies renouvelables, le tourisme et l'agriculture qui représentent des "priorités" pour lesquelles le gouvernement est disposé à fournir toutes les aides et l'accompagnement nécessaires. "Nous encourageons nos partenaires à déployer dans notre pays des activités intenses en technologie, à participer au développement de l'ingénierie de la fabrication d'équipements et de la recherchedéveloppement en partenariat avec nos entreprises publiques et privées", a-t-il relevé. "Nous attendons de nos partenaires le transfert du savoir-faire et de la technologie et les possibilités de remontée dans les filières et d'ouverture de perspectives à l'export", a ajouté Bouchouareb. Par ailleurs, le ministre a observé que si les échanges algéro-britanniques dans le domaine énergétique, le gaz naturel liquéfié en particulier, avaient permis de construire, sur des décennies, une relation de confiance réciproque, ils ont aussi confirmé la place de l'Algérie en tant que partenaire "sérieux et respectueux" de ses engagements. "Ce que nous avons pu construire sur ce volet peut et doit être reproduit dans d'autres secteurs. Il n'y a aucune raison pour que ça ne marche pas autant, sinon mieux", a-t-il souhaité. L'Algérie "a reconstruit ses équilibres économiques et financiers et s'est engagée résolument dans un processus d'accélération des réformes économiques. Elle est aujourd'hui l'une des meilleures destinations d'investissement du sud de la méditerranée et du monde arabe", a-t-il affirmé. Il a alors avancé que l'Algérie était en position de devenir le "hub économique" dans la région du Maghreb et de l'Afrique. L'Algérie, un pays "très stable et fiable" L'envoyé spécial du Premier ministre britannique en Algérie, Lord Risby, a affirmé que le Premier ministre britannique, David Cameron, considère l'Algérie comme un pays "très stable et un partenaire fiable". "Le Premier ministre britannique, David Cameron, considère l'Algérie comme un pays très stable dans une région qui connaît des difficultés. Nos relations sont solides dans les domaines sécuritaire, de la défense et économique que nous comptons renforcer davantage", a-t-il déclaré, dimanche à Alger, lors du 2e forum algérobritannique sur l'investissement. Pour sa part, l'ambassadeur britannique à Alger, Andrew Noble, a soutenu que l'Algérie ne constituait pas seulement un marché pour la Grande-Bretagne : "Si vous vous approchez (de l'Algérie) juste pour y vendre, vous ne pourriez pas voir les énormes opportunités d'investissements qu'elle recèle et que je vous invite à découvrir", a-t-il assuré à l'adresse des hommes d'affaires britanniques présents à ce forum. De son côté, Ayman Asfari, directeur général du groupe britannique des services pétroliers, présent en Algérie depuis 1997, a témoigné que "l'Algérie possède une réglementation (de l'investissement) très claire, ce qui fait d'elle un pays qui mérite un engagement à long terme". Après sa longue expérience et présence dans le pays, M. Asfari a soutenu que les ressources humaines en Algérie sont "très talentueuses et bien qualifiées", en invitant les PME britanniques à venir investir.