Le gouvernement veut apparemment mettre de l'ordre dans le secteur de l'audiovisuel. Depuis des années livré à lui-même, avec notamment l'apparition d'une foultitude de chaînes de télévision privées n'obéissant à aucune disposition juridique, ce secteur est certainement à l'orée d'une nouvelle ère. Le gouvernement veut apparemment mettre de l'ordre dans le secteur de l'audiovisuel. Depuis des années livré à lui-même, avec notamment l'apparition d'une foultitude de chaînes de télévision privées n'obéissant à aucune disposition juridique, ce secteur est certainement à l'orée d'une nouvelle ère. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a donné le ton et le gouvernement compte sévir et mettre fin à cette anarchie ambiante. Le minstre de la Communication, Hamid Grine, est donc chargé de mettre en exécution cette nouvelle orientation. Grine se doit d'agir dans les "plus brefs délais" pour "assainir" ce secteur. La majorité des chaînes de télévision privées, qui ne dispose d'aucun agrément, risque tout simplement de disparaître du paysage audiovisuel. "Le gouvernement a chargé le ministre de la Communication d'assainir la situation dans les meilleurs délais, en attendant la mise en place de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel qui interviendra dans les prochaines semaines", a affirmé hier Sellal lorsqu'il a présidé une opération de destruction d'un lot de deux millions de supports audiovisuels piratés. Il a dans la foulée annoncé qu'"un dispositif d'agrément pour les opérateurs désirant offrir un service de communication télévisuel et radiophonique a été mis en place sur la base d'un cahier des charges qui vient d'être finalisé et qui fixe clairement les droits et obligations dans ce domaine d'activité". Par conséquent, devait préciser le Premier ministre, "toutes les télévisions qui se conformeront audit cahier des charges seront agréées en tant que chaînes algériennes bénéficiant de toutes les mesures de soutien et d'encouragement prévues par la loi". A l'évidence les chaînes de télévision qui ne se conforment pas aux nouvelles dispositions juridiques à travers la souscription scrupuleuse aux exigences du cahier des charges "se verront interdire l'activité en Algérie". Des propos qui ont le mérite d'être on ne peut plus clairs. Des chaînes de télévision vont certainement faire les frais de ce prochain assainissement et ainsi disparaître totalement du paysage médiatique. Il faut dire que depuis quelques années des dizaines de télévisions sont apparues sur la scène nationale. Des chaînes de droit étranger puisque il n'y a aucun média audiovisuel privé national même si, depuis 2012, l'Algérie s'est dotée d'une loi organique consacrant l'ouverture du paysage audiovisuel au secteur privé. Mais les textes d'application font jusqu'à présent défaut, d'où l'inexistence de chaînes de télévision privées de droit algérien. Ces chaînes, dont le nombre avoisine la soixantaine et qui ne disposent d'aucun agrément leur permettant de travailler dans la légalité, sont juste tolérées par les pouvoirs publics. Précisons toutefois que les autorités ont accordé des agréments à seulement cinq chaînes de télévision, come c'est le cas d'Ennahar TV, de Echourouk TV ou encore Dzair TV. Cette anarchie a fait que, comme le dira le Premier ministre, "certains vecteurs audiovisuels versent plus dans la publicité mensongère, la violation de la vie privée, l'atteinte à la dignité des personnes, la désinformation et plus grave encore, des attaques contre la cohésion de la société algérienne avec des appels à la haine, au régionalisme et à la fitna". Autant dire, selon les propos de Sellal, que "l'informel a envahi certains secteurs en touchant aux fondements moraux des Algériens" et c'est sans doute pourquoi le Premier ministre a pointé du doigt "la vulgarisation de l'insulte et l'invective". Cependant, tenait a préciser le Premier ministre, "il ne s'agit pas d'une remise en cause de l'ouverture du paysage audiovisuel, mais d'une réglementation d'un domaine d'activité comme il en existe dans tous les pays du monde et pour préserver la santé morale du pays". Pour lui, "les efforts, louables et courageux, de la majorité des acteurs pour une télévision à l'algérienne, plurielle, diverse, créative et critique, sont malheureusement pollués et dévoyés par une minorité mue par l'appât du gain ou des desseins encore plus vils". Il a relevé, comme pour donner des gages d'assurance, que "la volonté du gouvernement était pourtant entière et sincère pour le développement du paysage audiovisuel national pour peu que cela se fasse dans un environnement sain et dans le respect de la loi et des règles de déontologie". Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a donné le ton et le gouvernement compte sévir et mettre fin à cette anarchie ambiante. Le minstre de la Communication, Hamid Grine, est donc chargé de mettre en exécution cette nouvelle orientation. Grine se doit d'agir dans les "plus brefs délais" pour "assainir" ce secteur. La majorité des chaînes de télévision privées, qui ne dispose d'aucun agrément, risque tout simplement de disparaître du paysage audiovisuel. "Le gouvernement a chargé le ministre de la Communication d'assainir la situation dans les meilleurs délais, en attendant la mise en place de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel qui interviendra dans les prochaines semaines", a affirmé hier Sellal lorsqu'il a présidé une opération de destruction d'un lot de deux millions de supports audiovisuels piratés. Il a dans la foulée annoncé qu'"un dispositif d'agrément pour les opérateurs désirant offrir un service de communication télévisuel et radiophonique a été mis en place sur la base d'un cahier des charges qui vient d'être finalisé et qui fixe clairement les droits et obligations dans ce domaine d'activité". Par conséquent, devait préciser le Premier ministre, "toutes les télévisions qui se conformeront audit cahier des charges seront agréées en tant que chaînes algériennes bénéficiant de toutes les mesures de soutien et d'encouragement prévues par la loi". A l'évidence les chaînes de télévision qui ne se conforment pas aux nouvelles dispositions juridiques à travers la souscription scrupuleuse aux exigences du cahier des charges "se verront interdire l'activité en Algérie". Des propos qui ont le mérite d'être on ne peut plus clairs. Des chaînes de télévision vont certainement faire les frais de ce prochain assainissement et ainsi disparaître totalement du paysage médiatique. Il faut dire que depuis quelques années des dizaines de télévisions sont apparues sur la scène nationale. Des chaînes de droit étranger puisque il n'y a aucun média audiovisuel privé national même si, depuis 2012, l'Algérie s'est dotée d'une loi organique consacrant l'ouverture du paysage audiovisuel au secteur privé. Mais les textes d'application font jusqu'à présent défaut, d'où l'inexistence de chaînes de télévision privées de droit algérien. Ces chaînes, dont le nombre avoisine la soixantaine et qui ne disposent d'aucun agrément leur permettant de travailler dans la légalité, sont juste tolérées par les pouvoirs publics. Précisons toutefois que les autorités ont accordé des agréments à seulement cinq chaînes de télévision, come c'est le cas d'Ennahar TV, de Echourouk TV ou encore Dzair TV. Cette anarchie a fait que, comme le dira le Premier ministre, "certains vecteurs audiovisuels versent plus dans la publicité mensongère, la violation de la vie privée, l'atteinte à la dignité des personnes, la désinformation et plus grave encore, des attaques contre la cohésion de la société algérienne avec des appels à la haine, au régionalisme et à la fitna". Autant dire, selon les propos de Sellal, que "l'informel a envahi certains secteurs en touchant aux fondements moraux des Algériens" et c'est sans doute pourquoi le Premier ministre a pointé du doigt "la vulgarisation de l'insulte et l'invective". Cependant, tenait a préciser le Premier ministre, "il ne s'agit pas d'une remise en cause de l'ouverture du paysage audiovisuel, mais d'une réglementation d'un domaine d'activité comme il en existe dans tous les pays du monde et pour préserver la santé morale du pays". Pour lui, "les efforts, louables et courageux, de la majorité des acteurs pour une télévision à l'algérienne, plurielle, diverse, créative et critique, sont malheureusement pollués et dévoyés par une minorité mue par l'appât du gain ou des desseins encore plus vils". Il a relevé, comme pour donner des gages d'assurance, que "la volonté du gouvernement était pourtant entière et sincère pour le développement du paysage audiovisuel national pour peu que cela se fasse dans un environnement sain et dans le respect de la loi et des règles de déontologie".