Les partis politiques de l'opposition continuent de ruer dans les brancards. L'adoption par l'APN de projet de loi importants, notamment celui relatif au code électoral, a exacerbé leurs inquiétudes. Les partis politiques de l'opposition continuent de ruer dans les brancards. L'adoption par l'APN de projet de loi importants, notamment celui relatif au code électoral, a exacerbé leurs inquiétudes. Les articles 73 et 94, et notamment la disposition obligeant les partis n'ayant pas obtenu 4 % lors des précédentes élections à collecter les signatures des élus locaux ou des citoyens, sont à l'origine du courroux de ces partis politiques. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) vient, sur ce plan, d'emboîter le pas au RCD et au FFS qui ont déjà dénoncé ce projet de loi électoral. Ce mouvement islamiste considère les dispositions du projet de loi en question comme faisant partie de la politique "d'encerclement et de pression" des partis politiques s'agissant de postuler aux élections. Pour le MSP, qui a rendu public hier un communiqué, le droit de se présenter aux élections est "un droit constitutionnel garanti". En outre pour ce communiqué, signé de la main du vice-président du MSP, Naamane Laouar, ce projet de loi "donne la liberté à l'administration d'accepter ou non la candidature alors que normalement la loi est un instrument démocratique pour l'ouverture de l'opération électorale à tous et par conséquent la volonté populaire est enchaînée par l'administration" . Pour ce parti politique l'objectif recherché à travers ces dispositions consiste en "la soumission de l'action politique" en favorisant seulement les deux partis "de l'administration", à savoir le FLN et le RND. Ces deux partis, qui ont eu plus de 4 % lors des précédentes élections n'auront pas l'obligation d'aller collecter les signatures des élus ou des citoyens pour participer aux élections législatives ou locales. "Le pouvoir veut exclure les partis politiques" tonne le chargé de communication du MSP, Bouabdallah Adjaimia. Contacté hier, ce dernier a confirmé que le MSP est concerné par la disposition des 4 %. Mais si le MSP en est arrivé là c'est parce que ce mouvement a pris part aux élections législatives du mois de mai 2012 dans le cadre d'une alliance avec les mouvements Enahda et El Islah. C'est en effet sous la bannière de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) que ces trois partis politiques ont présenté des listes communes lors des élections législatives en question. L'AAV a ainsi obtenu, avec 475.049 voix, pas moins de 48 sièges à l'APN, soit, en termes de pourcentage, l'équivalent de 5,09 %. Avec ce score l'AAV pourrait participer aux prochaines élections législatives sans être obligée de collecter les signatures. Or cela semble très improbable. Car cette alliance, qui existe certes encore officiellement à l'APN parce qu'il lui est impossible de se dissoudre, n'existe plus politiquement parlant. L'AAV a été un échec et au sein du MSP on l'impute à celui qui en a été le principal architecte, à sa voir l'ancien président du mouvement, Aboudjerra Soltani. En 2012 ce dernier, pour on ne sait quelle raison politique, a fait le forcing auprès des instances du MSP pour faire avaliser cette alliance lors des élections législatives. Une expérience qui n'a pas été rééditée juste quelques mois après lors des élections locales. Preuve qu'au sein du MSP on était très opposé à cette alliance avec ces deux paris politiques islamistes qui avaient très peu d'ancrage populaire. C'est grâce à l'AAV et donc au MSP que ces deux partis ont pu glaner des sièges à l'APN. C'est le MSP qui dispose lui d'un ancrage certain, qui a été le grand perdant dans cette alliance. Car s'il s'était présenté seul aux legislatives de 2012 il aurait certainement obtenu plus de 4 % ce qui ne l'aurait pas pénalisé aujourd'hui avec cette disposition de la loi électorale. C'est pour cette raison que Bouguerra Soltani est presque maudit dans les coulisses du MSP. Les articles 73 et 94, et notamment la disposition obligeant les partis n'ayant pas obtenu 4 % lors des précédentes élections à collecter les signatures des élus locaux ou des citoyens, sont à l'origine du courroux de ces partis politiques. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) vient, sur ce plan, d'emboîter le pas au RCD et au FFS qui ont déjà dénoncé ce projet de loi électoral. Ce mouvement islamiste considère les dispositions du projet de loi en question comme faisant partie de la politique "d'encerclement et de pression" des partis politiques s'agissant de postuler aux élections. Pour le MSP, qui a rendu public hier un communiqué, le droit de se présenter aux élections est "un droit constitutionnel garanti". En outre pour ce communiqué, signé de la main du vice-président du MSP, Naamane Laouar, ce projet de loi "donne la liberté à l'administration d'accepter ou non la candidature alors que normalement la loi est un instrument démocratique pour l'ouverture de l'opération électorale à tous et par conséquent la volonté populaire est enchaînée par l'administration" . Pour ce parti politique l'objectif recherché à travers ces dispositions consiste en "la soumission de l'action politique" en favorisant seulement les deux partis "de l'administration", à savoir le FLN et le RND. Ces deux partis, qui ont eu plus de 4 % lors des précédentes élections n'auront pas l'obligation d'aller collecter les signatures des élus ou des citoyens pour participer aux élections législatives ou locales. "Le pouvoir veut exclure les partis politiques" tonne le chargé de communication du MSP, Bouabdallah Adjaimia. Contacté hier, ce dernier a confirmé que le MSP est concerné par la disposition des 4 %. Mais si le MSP en est arrivé là c'est parce que ce mouvement a pris part aux élections législatives du mois de mai 2012 dans le cadre d'une alliance avec les mouvements Enahda et El Islah. C'est en effet sous la bannière de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) que ces trois partis politiques ont présenté des listes communes lors des élections législatives en question. L'AAV a ainsi obtenu, avec 475.049 voix, pas moins de 48 sièges à l'APN, soit, en termes de pourcentage, l'équivalent de 5,09 %. Avec ce score l'AAV pourrait participer aux prochaines élections législatives sans être obligée de collecter les signatures. Or cela semble très improbable. Car cette alliance, qui existe certes encore officiellement à l'APN parce qu'il lui est impossible de se dissoudre, n'existe plus politiquement parlant. L'AAV a été un échec et au sein du MSP on l'impute à celui qui en a été le principal architecte, à sa voir l'ancien président du mouvement, Aboudjerra Soltani. En 2012 ce dernier, pour on ne sait quelle raison politique, a fait le forcing auprès des instances du MSP pour faire avaliser cette alliance lors des élections législatives. Une expérience qui n'a pas été rééditée juste quelques mois après lors des élections locales. Preuve qu'au sein du MSP on était très opposé à cette alliance avec ces deux paris politiques islamistes qui avaient très peu d'ancrage populaire. C'est grâce à l'AAV et donc au MSP que ces deux partis ont pu glaner des sièges à l'APN. C'est le MSP qui dispose lui d'un ancrage certain, qui a été le grand perdant dans cette alliance. Car s'il s'était présenté seul aux legislatives de 2012 il aurait certainement obtenu plus de 4 % ce qui ne l'aurait pas pénalisé aujourd'hui avec cette disposition de la loi électorale. C'est pour cette raison que Bouguerra Soltani est presque maudit dans les coulisses du MSP.