Seïf al-Islam Kadhafi, détenu depuis près de 5 ans et condamné à la peine capitale pour la répression sanglante de la révolte de 2011, a été libéré. Seïf al-Islam Kadhafi, détenu depuis près de 5 ans et condamné à la peine capitale pour la répression sanglante de la révolte de 2011, a été libéré. Le second fils de l'ex-dictateur a bénéficié d'une loi d'amnistie générale, ont annoncé deux de ses avocats, Karim Khan et Khaled Zaydi, cités par France 24 et Le Monde. Karim Khan a annoncé dans un entretien exclusif avec France 24 que Seif al-Islam Kadhafi a été libéré le 12 avril 2016, bénéficiant d'une loi d'amnistie générale décrétée par le Parlement de Tobrouk "conformément à la loi libyenne". Son autre avocat, Khaled Zaydi, a également confirmé cette information dans une déclaration au quotidien Le Monde. Selon cette source, l'ancien ministre de la justice libyen a ordonné la libération de Seif Al-Islam le 10 avril. Le fils Mouammar Kadhafi a été libéré deux jours plus tard, par le chef d'une des plus importantes brigades de Zintan, Al- Ajmi Al-Atriti. "Il a été libéré mais je ne peux pas vous dire où il est", rapporte encore Le Monde, citant cette fois-ci un proche du dossier. Le journal poursuit en indiquant que Saïf Al-Islam Kadhafi, selon plusieurs sources, circule librement à Zintan depuis septembre 2015. Jugé avec trente-sept autres figures du régime par un tribunal de Tripoli, Seïf al-Islam avait été condamné à mort le 28 juillet 2015 pour son rôle dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin à l'ancien régime en 2011. Cette peine n'a, toutefois, pas été exécutée car il avait été capturé en novembre 2011 par une milice opposée au gouvernement de Tripoli, alors qu'il essayait de fuir la Libye. Cette libération ne soustrait pas Seïf al-Islam Kadhafi à la justice internationale. La Cour pénale internationale (CPI) avait émis un mandat d'arrêt contre lui pour "crimes contre l'humanité" et réclame toujours son exécution. La justice libyenne a toujours refusé d'extrader son détenu, affirmant qu'elle était juridiquement compétente pour juger cette affaire emblématique. L'avocat Karim Khan, son représentant auprès de la Cour pénale internationale (CPI) a ainsi indiqué qu'il allait soumettre une demande auprès de cette institution pour suspendre toute poursuite à l'encontre de son client. Le second fils de l'ex-dictateur a bénéficié d'une loi d'amnistie générale, ont annoncé deux de ses avocats, Karim Khan et Khaled Zaydi, cités par France 24 et Le Monde. Karim Khan a annoncé dans un entretien exclusif avec France 24 que Seif al-Islam Kadhafi a été libéré le 12 avril 2016, bénéficiant d'une loi d'amnistie générale décrétée par le Parlement de Tobrouk "conformément à la loi libyenne". Son autre avocat, Khaled Zaydi, a également confirmé cette information dans une déclaration au quotidien Le Monde. Selon cette source, l'ancien ministre de la justice libyen a ordonné la libération de Seif Al-Islam le 10 avril. Le fils Mouammar Kadhafi a été libéré deux jours plus tard, par le chef d'une des plus importantes brigades de Zintan, Al- Ajmi Al-Atriti. "Il a été libéré mais je ne peux pas vous dire où il est", rapporte encore Le Monde, citant cette fois-ci un proche du dossier. Le journal poursuit en indiquant que Saïf Al-Islam Kadhafi, selon plusieurs sources, circule librement à Zintan depuis septembre 2015. Jugé avec trente-sept autres figures du régime par un tribunal de Tripoli, Seïf al-Islam avait été condamné à mort le 28 juillet 2015 pour son rôle dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin à l'ancien régime en 2011. Cette peine n'a, toutefois, pas été exécutée car il avait été capturé en novembre 2011 par une milice opposée au gouvernement de Tripoli, alors qu'il essayait de fuir la Libye. Cette libération ne soustrait pas Seïf al-Islam Kadhafi à la justice internationale. La Cour pénale internationale (CPI) avait émis un mandat d'arrêt contre lui pour "crimes contre l'humanité" et réclame toujours son exécution. La justice libyenne a toujours refusé d'extrader son détenu, affirmant qu'elle était juridiquement compétente pour juger cette affaire emblématique. L'avocat Karim Khan, son représentant auprès de la Cour pénale internationale (CPI) a ainsi indiqué qu'il allait soumettre une demande auprès de cette institution pour suspendre toute poursuite à l'encontre de son client.