Le Premier ministre, Haider al- Abadi, a donné l'ordre de relever de leur fonction le commandant des opérations pour Baghdad et les responsables de la sécurité et des renseignements. Le Premier ministre, Haider al- Abadi, a donné l'ordre de relever de leur fonction le commandant des opérations pour Baghdad et les responsables de la sécurité et des renseignements. Les principaux chefs de la sécurité à Baghdad ont été limogés vendredi après l'un des pires attentats commis en Irak, le jour où une nouvelle attaque revendiquée par Daesh, a fait 30 morts au nord de la capitale. L'attentat suicide au minibus piégé qui a eu lieu dimanche dans le quartier animé de Karrada à Baghdad a tué au moins 292 personnes et provoqué la colère des Irakiens, qui jugent leur gouvernement incapable de protéger les civils et mettre en oeuvre des mesures de sécurité efficaces. Cette attaque, qui a également fait 200 blessés et d'immenses dégâts, a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui — malgré ses revers militaires sur le terrain — parvient à frapper le pays avec des attentats suicide particulièrement meurtriers. Au moment de l'attaque, l'une des plus sanglantes depuis l'invasion américaine (2003-2011), les Irakiens faisaient leurs courses avant l'Aïd el-fitr. Selon un communiqué publié par son bureau, le Premier ministre Haider al-Abadi, a "donné l'ordre de relever de leur fonction le commandant des opérations pour Bagdad et les responsables de la sécurité et des renseignements". Cette annonce survient quelques jours après la démission du ministre de l'Intérieur, Mohammed Al-Ghabbane, qui avait admis des failles dans les mesures de sécurité à Bagdad en soulignant que les points de contrôle disséminés à travers la capitale étaient "absolument inutiles". Selon lui, le véhicule piégé venait de la province de Diyala, au nord-est de la capitale, ce qui signifie qu'il est parvenu à franchir sans encombre les checkpoints de sécurité. Les limogeages ont été annoncés quelques heures après qu'une nouvelle attaque a endeuillé le pays, faisant 30 morts dans un mausolée chiite dans la ville de Balad, à 70 km au nord de Bagdad. L'attaque au mausolée Sayyed Mohammed, fils de l'un des imams vénérés par la communauté musulmane chiite, a également fait 50 blessés dans cette ville à majorité chiite de la province de Salaheddine. Avant l'aube, des assaillants ont bombardé le mausolée aux obus de mortier avant que des kamikazes n'arrivent sur place et ne commencent à tirer, a indiqué un communiqué du commandement militaire des opérations conjointes. Deux des kamikazes se sont ensuite fait exploser dans un marché proche et le troisième a été tué et sa ceinture explosive désamorcée, selon le texte. L'attaque n'a pas encore été revendiquée mais le commandement militaire irakien l'a attribuée au groupe ultraradical sunnite EI qui cible surtout la communauté chiite qu'il qualifie d'hérétique. La province de Salaheddine est contrôlée en grande partie par les forces gouvernementales irakiennes qui ont chassé l'EI de son chef-lieu Tikrit et de la ville de Baïji. Ces villes avaient été conquises par l'EI après son offensive fulgurante en juin 2014 qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire face à la débandade des troupes irakiennes. Mais quelques mois plus tard et avec l'aide précieuse de l'aviation de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et celle de tribus et de milices paramilitaires, les forces irakiennes ont commencé à reprendre du terrain à l'EI. L'EI trouve ses racines dans la rébellion lancée après la chute du régime sunnite de Saddam Hussein, à la suite de l'invasion dirigée par les Etats-Unis en 2003. Depuis, l'Irak est en proie à l'instabilité politique et sécuritaire avec des crises gouvernementales à répétition et des attentats qui ne cessent d'endeuiller le pays Les principaux chefs de la sécurité à Baghdad ont été limogés vendredi après l'un des pires attentats commis en Irak, le jour où une nouvelle attaque revendiquée par Daesh, a fait 30 morts au nord de la capitale. L'attentat suicide au minibus piégé qui a eu lieu dimanche dans le quartier animé de Karrada à Baghdad a tué au moins 292 personnes et provoqué la colère des Irakiens, qui jugent leur gouvernement incapable de protéger les civils et mettre en oeuvre des mesures de sécurité efficaces. Cette attaque, qui a également fait 200 blessés et d'immenses dégâts, a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui — malgré ses revers militaires sur le terrain — parvient à frapper le pays avec des attentats suicide particulièrement meurtriers. Au moment de l'attaque, l'une des plus sanglantes depuis l'invasion américaine (2003-2011), les Irakiens faisaient leurs courses avant l'Aïd el-fitr. Selon un communiqué publié par son bureau, le Premier ministre Haider al-Abadi, a "donné l'ordre de relever de leur fonction le commandant des opérations pour Bagdad et les responsables de la sécurité et des renseignements". Cette annonce survient quelques jours après la démission du ministre de l'Intérieur, Mohammed Al-Ghabbane, qui avait admis des failles dans les mesures de sécurité à Bagdad en soulignant que les points de contrôle disséminés à travers la capitale étaient "absolument inutiles". Selon lui, le véhicule piégé venait de la province de Diyala, au nord-est de la capitale, ce qui signifie qu'il est parvenu à franchir sans encombre les checkpoints de sécurité. Les limogeages ont été annoncés quelques heures après qu'une nouvelle attaque a endeuillé le pays, faisant 30 morts dans un mausolée chiite dans la ville de Balad, à 70 km au nord de Bagdad. L'attaque au mausolée Sayyed Mohammed, fils de l'un des imams vénérés par la communauté musulmane chiite, a également fait 50 blessés dans cette ville à majorité chiite de la province de Salaheddine. Avant l'aube, des assaillants ont bombardé le mausolée aux obus de mortier avant que des kamikazes n'arrivent sur place et ne commencent à tirer, a indiqué un communiqué du commandement militaire des opérations conjointes. Deux des kamikazes se sont ensuite fait exploser dans un marché proche et le troisième a été tué et sa ceinture explosive désamorcée, selon le texte. L'attaque n'a pas encore été revendiquée mais le commandement militaire irakien l'a attribuée au groupe ultraradical sunnite EI qui cible surtout la communauté chiite qu'il qualifie d'hérétique. La province de Salaheddine est contrôlée en grande partie par les forces gouvernementales irakiennes qui ont chassé l'EI de son chef-lieu Tikrit et de la ville de Baïji. Ces villes avaient été conquises par l'EI après son offensive fulgurante en juin 2014 qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire face à la débandade des troupes irakiennes. Mais quelques mois plus tard et avec l'aide précieuse de l'aviation de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et celle de tribus et de milices paramilitaires, les forces irakiennes ont commencé à reprendre du terrain à l'EI. L'EI trouve ses racines dans la rébellion lancée après la chute du régime sunnite de Saddam Hussein, à la suite de l'invasion dirigée par les Etats-Unis en 2003. Depuis, l'Irak est en proie à l'instabilité politique et sécuritaire avec des crises gouvernementales à répétition et des attentats qui ne cessent d'endeuiller le pays