C'est une "déclaration de guerre". Les sanctions financières prises par Washington contre Kim Jong-Un ont provoqué la colère de Pyongyang. Ces sanctions constituent "l'acte le plus hostile" des Etats-Unis et "une déclaration de guerre ouverte", a estimé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle KCNA. C'est une "déclaration de guerre". Les sanctions financières prises par Washington contre Kim Jong-Un ont provoqué la colère de Pyongyang. Ces sanctions constituent "l'acte le plus hostile" des Etats-Unis et "une déclaration de guerre ouverte", a estimé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle KCNA. Le Trésor américain a imposé ce mercredi ses premières sanctions individuelles contre le leader nordcoréen pour de graves violations des droits de l'Homme allant d'exécutions extra-judiciaires à des actes de torture. Dix autres responsables du régime nordcoréen ont également été placés sur liste noire. Aux termes de ces sanctions, leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis seront gelés. "Les Etats-Unis ont osé défier notre plus haute autorité, commettant l'acte le plus hostile qui va audelà d'une confrontation au sujet de la soi-disant question des droits de l'Homme", affirme ce communiqué. La Corée du Nord prendra des "contre-mesures extrêmement fortes" en représailles, ajoute-t-il, sans autre précision sur la nature de ces éventuelles mesures. Washington et Séoul ont par ailleurs annoncé ce vendredi un accord sur le déploiement d'un bouclier antimissiles américain en Corée du Sud. Les deux alliés avaient commencé à discuter du déploiement du système avancé antimissiles Thaad en février, juste après le lancement par le Nord d'une fusée à longue portée généralement considéré comme un essai de tir balistique. Depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier, les tensions ne cessent de s'aggraver sur la péninsule. Le Trésor américain a imposé ce mercredi ses premières sanctions individuelles contre le leader nordcoréen pour de graves violations des droits de l'Homme allant d'exécutions extra-judiciaires à des actes de torture. Dix autres responsables du régime nordcoréen ont également été placés sur liste noire. Aux termes de ces sanctions, leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis seront gelés. "Les Etats-Unis ont osé défier notre plus haute autorité, commettant l'acte le plus hostile qui va audelà d'une confrontation au sujet de la soi-disant question des droits de l'Homme", affirme ce communiqué. La Corée du Nord prendra des "contre-mesures extrêmement fortes" en représailles, ajoute-t-il, sans autre précision sur la nature de ces éventuelles mesures. Washington et Séoul ont par ailleurs annoncé ce vendredi un accord sur le déploiement d'un bouclier antimissiles américain en Corée du Sud. Les deux alliés avaient commencé à discuter du déploiement du système avancé antimissiles Thaad en février, juste après le lancement par le Nord d'une fusée à longue portée généralement considéré comme un essai de tir balistique. Depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier, les tensions ne cessent de s'aggraver sur la péninsule.