Plus de 60 civils ont été tués vendredi par des bombardements dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, et dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Plus de 60 civils ont été tués vendredi par des bombardements dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, et dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette escalade des violences est intervenue quelques heures avant l'expiration à minuit d'une trêve de 72 heures décrétée par le régime à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-fitr, trêve dont sont exclus les groupes terroristes. L'agence de presse officielle syrienne, Sana, a pour sa part fait état de 23 morts et 140 blessés "dans des tirs de roquettes de groupes terroristes ayant violé la trêve". Divisée depuis juillet 2012 entre secteurs prorégime et secteurs terroristes, la métropole d'Alep est un enjeu principal du conflit en Syrie. Toujours à Alep, six civils dont trois enfants ont péri dans un quartier contrôlé par les insurgés et sur la route du Castello. "Ces bombardements violents des rebelles sont une réponse à l'avancée des forces du régime vers la route du Castello", a déclaré M. Abdel Rahmane. L'armée est parvenue à s'emparer jeudi d'une position rebelle à un kilomètre de cette route, coupant de facto le dernier axe de ravitaillement des quartiers tenus par les rebelles dans l'est d'Alep. Les forces du régime peuvent désormais surveiller et tirer sur toute personne ou tout véhicule empruntant cette route, alors que les 200.000 habitants des quartiers rebelles d'Alep se retrouvent assiégés. Les violences ont également touché vendredi la province d'Idleb où "au moins 22 civils ont été tués et des dizaines blessés dans des raids aériens sur Darkouche, une localité d'Idleb" tenue par les terroristes d'Al-Qaïda, selon l'OSDH. Frontalière de la Turquie, la province d'Idleb échappe depuis mars 2015 au contrôle des forces gouvernementales et est la cible de raids aériens quasi-quotidiens de l'aviation. Elle est contrôlée par "l'Armée de la conquête", une coalition composée principalement du Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes et rebelles islamistes. Cette escalade des violences est intervenue quelques heures avant l'expiration à minuit d'une trêve de 72 heures décrétée par le régime à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-fitr, trêve dont sont exclus les groupes terroristes. L'agence de presse officielle syrienne, Sana, a pour sa part fait état de 23 morts et 140 blessés "dans des tirs de roquettes de groupes terroristes ayant violé la trêve". Divisée depuis juillet 2012 entre secteurs prorégime et secteurs terroristes, la métropole d'Alep est un enjeu principal du conflit en Syrie. Toujours à Alep, six civils dont trois enfants ont péri dans un quartier contrôlé par les insurgés et sur la route du Castello. "Ces bombardements violents des rebelles sont une réponse à l'avancée des forces du régime vers la route du Castello", a déclaré M. Abdel Rahmane. L'armée est parvenue à s'emparer jeudi d'une position rebelle à un kilomètre de cette route, coupant de facto le dernier axe de ravitaillement des quartiers tenus par les rebelles dans l'est d'Alep. Les forces du régime peuvent désormais surveiller et tirer sur toute personne ou tout véhicule empruntant cette route, alors que les 200.000 habitants des quartiers rebelles d'Alep se retrouvent assiégés. Les violences ont également touché vendredi la province d'Idleb où "au moins 22 civils ont été tués et des dizaines blessés dans des raids aériens sur Darkouche, une localité d'Idleb" tenue par les terroristes d'Al-Qaïda, selon l'OSDH. Frontalière de la Turquie, la province d'Idleb échappe depuis mars 2015 au contrôle des forces gouvernementales et est la cible de raids aériens quasi-quotidiens de l'aviation. Elle est contrôlée par "l'Armée de la conquête", une coalition composée principalement du Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes et rebelles islamistes.