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L'Amérique encore plus divisée
Après la fusillade de Dallas
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 07 - 2016

Les incidents tragiques ayant secoué les Etats-Unis cette semaine ont confirmé l'échec de la politique du président Barak Obama à recoller les morceaux d'une Amérique divisée et rongée par les inégalités sociales, selon des observateurs.
Les incidents tragiques ayant secoué les Etats-Unis cette semaine ont confirmé l'échec de la politique du président Barak Obama à recoller les morceaux d'une Amérique divisée et rongée par les inégalités sociales, selon des observateurs.
Les Etats-Unis ont été ébranlés par le meurtre de deux hommes noirs au Minnesota et en Louisiane, abattus cette semaine dans des circonstances controversées par la police. Les manifestations organisées jeudi dernier pour protester contre la mort des deux hommes se sont soldées par un bilan humain lourd : cinq policiers tués au cours d'une embuscade tenue par des snipers.
Alors que la colère a débordé aux Etats-Unis après ces deux incidents, des rapports ont fait état d'un autre meurtre au Tennessee, où un homme a été tué par un tireur qui semble être motivé par la colère de la communauté afro-américaine. A Portland, une panique s'est emparée des manifestants qui protestaient contre la violence policière, lorsqu'un homme apparemment hostile à la communauté afroaméricaine a sorti une arme pour les menacer.
La série d'événements a créé un sentiment de frustration et de méfiance entre les communautés aux Etats-Unis et a renforcé l'idée, selon laquelle le tissu social est de plus en plus fragile. "L'Amérique est cassé" a twitté vendredi le réalisateur Spike Lee. "L'Amérique se dirige vers l'abîme, il est temps que nous appuyons sur les freins" a titré de son côté le magazine conservateur National Review.
La situation est devenue tellement difficile que même les personnalités publiques accusées dans le passé de division ont appelé à la nécessité de trouver un terrain d'entente. "Nous devons faire de réels changements, sinon les extrémistes vont exploiter l'anxiété des gens", a déclaré le révérend Al Sharpton, un militant des droits civiques aux Etats-Unis. Certains médias américains ont comparé cette atmosphère de colère à celle qui avait rongé les Etats-Unis après l'assassinat de Martin Luther King et Robert Kennedy en 1968.
Obama échoue à unir l'Amérique
Mais la comparaison semble en quelque sorte être exagérée, selon certains experts qui se sont exprimés dans les colonnes de la presse américaine. "La comparaison est exagérée", a déclaré Julian Zelizer, professeur d'histoire et des affaires publiques à l'université de Princeton car le niveau de violence enregistré jeudi dernier est de loin inférieur à celui atteint pendant les émeutes des années 60.
La division a été exacerbée par l'explosion des médias sociaux et des médias traditionnels aux Etats-Unis qui a aidé les Américains à renforcer leur appartenance idéologique et raciale. Vendredi, un animateur radio conservateur, Rush Limbaugh, est allé jusqu'à qualifier l'organisation Black Lives Matter (les vies des noires comptent), qui milite contre la violence policière exercée au détriment des afro-américains, de "groupe terroriste qui commet des crimes haineux".
En parallèle, la fragmentation de la société américaine dénote de l'échec du président Obama à recoller les morceaux d'une nation divisée, ont estimé d'autres observateurs.
Pourtant, il avait fait de la lutte contre les inégalités son cheval de bataille lors de sa première campagne présidentielle, qu'il avait alors propulsé sur le plan politique. Ron Hosko, président de "Law Enforcement Legal Defense Fund", un fonds qui assiste financièrement les professionnels chargés d'appliquer les lois aux Etats-Unis, a affirmé qu'au lieu d'avoir une discussion approfondie sur la réforme de la justice pénale, Obama a pris des mesures totalement opposées à cet objectif.
Trump change de ton
Selon lui, Obama est devenu "le diviseur en chef "en ayant à chaque fois une "réponse réflexive" qui qualifie la mort d'une personne de couleur d'acte raciste. "C'est totalement inapproprié", a-t-il ajouté.
A la surprise générale, le candidat républicain à la présidentielle de 2016, Donald Trump, connu pour sa rhétorique anti-communautaire a changé de ton en publiant une déclaration qui n'a pas évoqué les motivations politiques du tireur qui a tué cinq agents de police à Dallas. Trump a inclus dans sa déclaration publiée après la fusillade un "élément remarquable" en qualifiant le meurtre des deux hommes noirs à Minnesota et Louisiana "d'absurde et d'insensé", écrit le Washington Post paru samedi.
"Les décès tragiques des deux automobilistes en Louisiane et au Minnesota nous rappellent le travail important qui reste à faire", a déclaré Donald Trump juste après l'attaque de Dallas. Newt Gingrich pressenti comme le colistier de Trump pour la vice-présidence des Etats-Unis a écrit sur facebook qu'il était "plus dangereux d'être noir aux Etats-Unis". De son côté Hillary Clinton, la candidate démocrate a appelé à mobiliser un milliard de dollars pour renforcer la formation des policiers, en reconnaissant .
Les Etats-Unis ont été ébranlés par le meurtre de deux hommes noirs au Minnesota et en Louisiane, abattus cette semaine dans des circonstances controversées par la police. Les manifestations organisées jeudi dernier pour protester contre la mort des deux hommes se sont soldées par un bilan humain lourd : cinq policiers tués au cours d'une embuscade tenue par des snipers.
Alors que la colère a débordé aux Etats-Unis après ces deux incidents, des rapports ont fait état d'un autre meurtre au Tennessee, où un homme a été tué par un tireur qui semble être motivé par la colère de la communauté afro-américaine. A Portland, une panique s'est emparée des manifestants qui protestaient contre la violence policière, lorsqu'un homme apparemment hostile à la communauté afroaméricaine a sorti une arme pour les menacer.
La série d'événements a créé un sentiment de frustration et de méfiance entre les communautés aux Etats-Unis et a renforcé l'idée, selon laquelle le tissu social est de plus en plus fragile. "L'Amérique est cassé" a twitté vendredi le réalisateur Spike Lee. "L'Amérique se dirige vers l'abîme, il est temps que nous appuyons sur les freins" a titré de son côté le magazine conservateur National Review.
La situation est devenue tellement difficile que même les personnalités publiques accusées dans le passé de division ont appelé à la nécessité de trouver un terrain d'entente. "Nous devons faire de réels changements, sinon les extrémistes vont exploiter l'anxiété des gens", a déclaré le révérend Al Sharpton, un militant des droits civiques aux Etats-Unis. Certains médias américains ont comparé cette atmosphère de colère à celle qui avait rongé les Etats-Unis après l'assassinat de Martin Luther King et Robert Kennedy en 1968.
Obama échoue à unir l'Amérique
Mais la comparaison semble en quelque sorte être exagérée, selon certains experts qui se sont exprimés dans les colonnes de la presse américaine. "La comparaison est exagérée", a déclaré Julian Zelizer, professeur d'histoire et des affaires publiques à l'université de Princeton car le niveau de violence enregistré jeudi dernier est de loin inférieur à celui atteint pendant les émeutes des années 60.
La division a été exacerbée par l'explosion des médias sociaux et des médias traditionnels aux Etats-Unis qui a aidé les Américains à renforcer leur appartenance idéologique et raciale. Vendredi, un animateur radio conservateur, Rush Limbaugh, est allé jusqu'à qualifier l'organisation Black Lives Matter (les vies des noires comptent), qui milite contre la violence policière exercée au détriment des afro-américains, de "groupe terroriste qui commet des crimes haineux".
En parallèle, la fragmentation de la société américaine dénote de l'échec du président Obama à recoller les morceaux d'une nation divisée, ont estimé d'autres observateurs.
Pourtant, il avait fait de la lutte contre les inégalités son cheval de bataille lors de sa première campagne présidentielle, qu'il avait alors propulsé sur le plan politique. Ron Hosko, président de "Law Enforcement Legal Defense Fund", un fonds qui assiste financièrement les professionnels chargés d'appliquer les lois aux Etats-Unis, a affirmé qu'au lieu d'avoir une discussion approfondie sur la réforme de la justice pénale, Obama a pris des mesures totalement opposées à cet objectif.
Trump change de ton
Selon lui, Obama est devenu "le diviseur en chef "en ayant à chaque fois une "réponse réflexive" qui qualifie la mort d'une personne de couleur d'acte raciste. "C'est totalement inapproprié", a-t-il ajouté.
A la surprise générale, le candidat républicain à la présidentielle de 2016, Donald Trump, connu pour sa rhétorique anti-communautaire a changé de ton en publiant une déclaration qui n'a pas évoqué les motivations politiques du tireur qui a tué cinq agents de police à Dallas. Trump a inclus dans sa déclaration publiée après la fusillade un "élément remarquable" en qualifiant le meurtre des deux hommes noirs à Minnesota et Louisiana "d'absurde et d'insensé", écrit le Washington Post paru samedi.
"Les décès tragiques des deux automobilistes en Louisiane et au Minnesota nous rappellent le travail important qui reste à faire", a déclaré Donald Trump juste après l'attaque de Dallas. Newt Gingrich pressenti comme le colistier de Trump pour la vice-présidence des Etats-Unis a écrit sur facebook qu'il était "plus dangereux d'être noir aux Etats-Unis". De son côté Hillary Clinton, la candidate démocrate a appelé à mobiliser un milliard de dollars pour renforcer la formation des policiers, en reconnaissant .


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